A mon avis, ça va encore être difficile de débattre sans que cela parte en cacahuète ici...
Si je peux comprendre que certaines personnes peuvent préféré le temps libre à un boulot contraignant mais gratifiant, je ne peux pas vraiment laisser passer ça:
sca a écrit :Cool, plus de responsabilité, un meilleur salaire et pas de temps pour en profiter...
C'est typique des parisiens cette mentalité je trouve.
C'est plutôt typiquement, non pas une remarque de fonctionnaire mais bien de français. Un manque d'ambition permanent pour la plupart de nos concitoyens qui tire clairement le pays vers le bas. Pas étonnant que toutes les usines se cassent à l'étranger ou préfèrent s'installer loin de nos frontières. Je suis moi même issus du prolétariat, je vote à gauche et pourtant, je comprend cela.
Avoir de l'ambition et se donner corps et âme à son boulot, ce n'est pas non plus tirer une croix sur ses temps libre et ses opportunités de voir ses proches ou de profiter de son temps libre. Les japonais dorment 5 heures par nuit, ils n'ont que deux semaines de vacances par an, ils sont pourtant très sociable, conjuguent cela avec une vie de famille et ont aussi probablement vu plus de pays que la plupart des assimilés voyageurs de chez nous. C'est valable aussi pour les américains, dans d'autres proportions évidement.
C'est une question de volonté, c'est une chose qui nous fait défaut, à nous autre gaulois. Tirer une croix sur sa vie de famille parce que l'on bosse trop, c'est une excuse. Dans les familles soudés, papa peut bien bosser à 5000 bornes de chez lui, les temps où il rentrera à la maison, tout le monde sera heureux. Tout le monde aura compris le sacrifice de papa, ou de maman d'ailleurs, pour le bien de toute la famille.
Je suis d'accord avec ce que dit Chandrase, être un père de famille et un fils responsable c'est faire honneur dans les deux sens au valeurs que l'on veut inculquer et à celle que l'on a reçu.
Si mes parents m'avaient poussé à faire des études, si ils s'était sacrifié pour que je puisse le faire, je ne serais pas en train de galèrer comme je le fait actuellement à tenter de sortir de mon état végétatif professionnel afin d'être en mesure d'offrir à mes futurs enfants la chance de ne pas vivre ce que je vis.
A l'inverse d'Axeleil, je connais des boulimiques de travail qui ne sont ni divorcé, ni cerné, ni malheureux socialement, je reconnais aussi que je ne connais pas que de "ça", et qu'il y a aussi quelques cas comme il a cité, . Je peux comprendre, cela dit, que l'on tire souvent des conclusions lié à nos expériences personnelles.
Bref, réussir professionnellement, c'est mon but, je me tuerais à la tâche si il le faut, mais un jour, ça payera. Et si cela ne paye pas, je n'aurais pas honte d'avoir essayé dur, aucun regret plutôt que de regarder mes enfants dans les yeux et leur dire que si ils n'ont pas la chance d'avoir accès à la possibilité de faire des études sup' ou juste de pouvoir s'aéré plus souvent, c'est que papa c'était tout simplement résigné à vivre dans sa condition de prolétaire de base.
Bon ce dernier paragraphe, j'exagère un peu, mais dans l'idée, c'est ça. J'espère que je n'ai pas trop dévié
