Jean-Fragile se remet durement de sa nuit, faut dire que la MT-09 c'est vraiment hardcore à emmener en roadtrip.
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Dans l'idée on prenait le petit-déjeuner vite et go moto, en réalité on a fait le tour de ville pour trouver un café ouvert (recalé 3 fois, à croire que y'a une tête qui fait peur dans le groupe).
On a quand même pu voir qu'à Innsbruck, la DDE lave la route au petit matin pour que les kékés histoire puisse avoir un grip maximal pour les DA aux feux. J'aime l'esprit de cette ville.
Un café plus tard, les esprits sont un peu plus éveillés, il est temps de partir, direction le Grossglockner.


Une partie de liaison plus tard pour retrouver le cœur des Alpes, tunnel payant à 10€ par tête, raaaack. Bon ça enquillait bien mais ça fait quand même cher.


Il est déjà temps de manger. Repas gastronomique comme d'habitude, on est en vacances ou on ne l'est pas. #JambonBeurre
Rencontre avec la faune locale, on se fait klaxonner dans tous les sens, on a des fans partout !

Ou alors c'est juste que les allemands et autrichiens n'apprécient pas qu'on double et remonte les files.

El famoso Grossglockner approche, la vallée est vraiment magnifique, des vraies paysages made in photoshop, l'esprit pourrait être à la ballade bucolique. Une autre fois.
La météo du matin annonçait orages à 13h. Du coup c'était gros

Grand beau en bas et juste un peu couvert au sommet, ça sent déjà meilleur qu'il y a deux ans où l'on avait essuyé une tempête de neige en haut.

Péage réglementaire payé (deuxième anus du jour), ça pousse derrière alors faut y aller. Cinq virages plus loin c'est retombé aussi vite, presque tout le monde a eu le droit à sa grosse virgule de l'arrière dans le même virage. Presque parce que pour glisser, faut quand même attaquer. ERROR 404, COUILLES DE KOP NOT FOUND.
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C'est un peu dommage qu'un col si cher soit si sale (ça glisse sur quasi la totalité de la face sud), mais bon, la vue et l'atmosphère valent le coup.
Pause café au glacier, fracture de la rétine à 360°.

Étape obligatoire de tout motard dans une vie.

Voilà quelques photos en vrac.






Le caca de la peur de sca plus tard, direction le col, circulation assez dense jusqu'en haut, l'occasion de se faire des séances photos.






Luciolle arrive tout transpirant, sûrement trop de pression pour un seul homme. Je comprends pourquoi il a absolument tenu à emporter un rouleau de PQ dans son top case en partant de Genève.
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On a même pu aperçoir le sommet.

Quelque part, par là, je crois.

Seconde partie du col, la descente est démente, ça arrête pas, la voie est libre, c'est l'extase, du coup une fois arrivé en bas on remonte, hisoire de rentabiliser le trajet.

Papy sca est encore sous tension à l'heure actuelle, ça lui a rappelé ces moments de gloire d'antan !
On a dû passer pour des bons dangers public à force de doubler les même personnes 3 fois, mais la réputation du motard français de base est bien salie depuis que Loïc95 est venu rouler du côté Autrichien. Du coup on y va sans scrupules.



Fin de journée, on se tape la pluie, fallait bien que ça arrive. C'est relou, je vais devoir passer ma moto au karsher demain...
Gros moment historique, les deux vieux qui roulent en moto faciles n'assument plus, ça se trouve des excuses. Les PR4 ne sont plus les meilleurs pneus du monde. Le roi est mort, vive le Power RS !
Arrivée à Salzburg, la ville est sympa mais zéro ambiance. Comme on est des champions, on arrive pas si tard dans la seule ville où ça n'en valait pas la peine.

Heureusement que Lulu chauffe l'ambiance.

Il est actuellement en garde à vue pour exhibitionnisme.
On le récupère demain, si on a besoin de son top-case pour trimballer la bouffe.
Demain direction Vienne, si Dieu le veut.