Ce matin dès l'aube, à l'heure ou se lèvent les bâtards,
On partira. Vois tu, je sais que ca va être dément.
On ira par la Corse, on ira par la Sardaigne, on ira par l'Italie, et on finira chez les tocards.
Je ne puis demeurer loin de mes copains JEJ luciolle sca et kop plus longtemps.
On roulera les yeux rivés sur la chaussée,
En voyant tous les paysages au dehors, en entendant le putain de mono de JEJ à chaque instant,
Tous les 5, comme à l'accoutumée, le dos meurtri, tout comme les poignets,
Heureux, et les jours pour nous seront comme les soirées, assez bandants.
On ne regardera ni l'or du soleil qui se lève,
Ni la pluie au loin tombant sur Honfleur,
Et quand on aura fini, on rejoindra tous nos copains qui font des lèves
Et on fera la fête jusqu'à la fin du best mini rasso out of France ever.
Allez, fini la poésie, soyons des bâtards.
On s'est donc rejoint hier soir en Ardèche tous les 5 pour préparer les bécanes et nous avancer de 3h de route sur la journée d'aujourd'hui. On devait se rejoindre sur la route avec JEJ et Kop, mais le destin en a décidé autrement... J0 - 16h, première kopinade... Je laisse JEJ raconter
Au programme de la soirée: 2 trains de pneus à changer, et quelques petite trucs, en 1h c'est faisable.JEJ a écrit : L'heure de RDV de base, c'était 16h, histoire d'arriver tôt pour rejoindre les copains qui vont arriver plus tôt que nous, honnêtes travailleurs. Je reçois un sms à 15h30 de la part de Kop, qui m'annonce qu'il est bloqué sur un parking. Je regarde son lien Liberty Rider, le mec a roulé 1,5km. Ce sentiment de rigolade et de fatiguance qui se mélange en moi est assez étrange. J'ai encore le cul vissé sur ma chaise, mais j'en ai déjà marre des deux semaines qui vont venir. Petit appel, c'est la batterie qui est HS, ça pisse l'acide (note, pour une fois -et pour l'instant, c'est pas de l'huile...). 1h45 plus tard et un changement de batterie chez Yam et un deuxième anus pour Kop, on part rejoindre les autres, en espérant arriver avant qu'ils soient souls. Peine perdue.
Lauren nous ramène la machine à pneu après sa journée de boulot, elle arrive vers 22h, on est déjà bourrés. On commence les pneus à 23h après un digestif que "t'es sûr que c'est pas une petite dose ça?! Attends je t'en remets un peu!" gentiment offert par le père de lauren. Tout se passe bien, jusqu'à ce qu'on se rende compte à 1h30 que le pneu arrière de sca (le dernier qu'on ait fait) est monté à l'envers. Vie de merde.


C'est pas grave, on est rodés, on retourne le pneu en 2-2, on va pas tarder à aller se coucher. Une petite vanne m'échappe "De toutes façons il va pas claquer ton pneu!".... Rappelez moi de fermer ma gueule des fois. On aura passé plus d'une demie heure à gonfler à la pompe à pied en appuyant dans tous les sens sur le pneu, il n'a jamais claqué.... Questionnage, hésitement, bière, puis décidage. On prend la roue dans la voiture avec ju et on va essayer de trouver un gonfleur dans une station. Au milieu de l'Ardèche. Lol. On finit par en trouver un. Il est 2h30, le gonfleur tire autant la gueule que toutes les bécanes d'océ réunies, autant dire que ça pue la défaite. On branche, j'appuie sur le bouton.... Julien me regarde, perplexe. "Bah vas y, gonfle, qu'est ce que tu fous?!" Bah y marche pas le truc. Le gonfleur se lance une seconde, lance 2 bars, puis se coupe. Vie de merde bis. Au bout de 10 minutes, on commence à en avoir un peu marre, Julien cherche une autre station. "ATTENDS IL A BOUGÉ!!!!!" On se jette sur le pneu, on est à 2 doigts de se faire pincer les doigts au moment où il claque. Meilleur moment de la journée. On rentre, on remonte, et on se couche vers 3h30, on est large.

Ce matin départ théorique 9h. Départ réel 9h15. On a donc une bonne demie heure d'avance sur l'horaire théorique réel de départ. On est large. En plus on a fait une bonne sieste, on est frais comme des saumons fumés. On commence par les gorges de l'ardeche, pour roder les pneus tranquillement... Ensuite on trace par l'autoroute parce qu'on n'est pas tant en avance, et parce que de toutes façons la route est naze. Et puis surtout un trip des poetic bastards sans autoroute c'est pas un vrai trip des poetic bastards.
J1 - 13h deuxième kopinade...

On arrive à 13h au port de Toulon pour le ferry qui part à 15h. On apprend que le ferry aura au moins une heure de retard. On aura donc cuit en cuir pour certains caleçon pour d'autres pendant près de 2h sur le quai d'embarquement. A l'heure où j'écris ces lignes il est 17h, on a bu une bonne Pietra, on est en caleçon de moto et chaussettes au milieu du bar, et j'ai 4 bâtards autour de moi qui dorment comme des tarlouzes. Je vous laisse, je vais les rejoindre. A vous les studios.


Triple PLS back le retour

