Quoi que particulièrement matinaux,
Nous ne partîmes pas vraiment bien tôt.
Nous lançâmes tinder pour trier la viande,
Il n'est pas 9 heures, ça y est je bande.
Partis avec un quart d'heure de retard,
Nous attaquâmes sur les chapeaux de roues,
Et fîmes chauffer les 10 gommards
Avant même un tour de roue.
Nous alternâmes liaisons et circuits,
Tests de reprise et 400 mètres DA,
Ce soir nous sommes complètement rôtis
C'est vraiment dur d'être un poetic tarba.
Putain j'aurais dû faire poète.
Le CR du bâtard:
Réveil 9h, on est en avance donc on part en retard, rien de plus normal.
On commence par 3 demis tours, pour essayer d'eviter un chemin en gravier / terre. On n'a pas le choix, faut le prendre... Souvenirs des conseils à Dijon prenois "si tu vas dans le bac z graviers tu te lèves sur les cale pieds et tu laisse le guidon faire sa vie". Kop se traîne la bite, on n'a toujours pas trouvé le revêtement qui lui convient.
On enchaîne immédiatement sur une route de ouf, au départ des virages tous serrés, et plus ça va et plus les virages s'allongent. Clairement tu commences en 2, 15 minutes plus tard tu es en fond de 6. Sauf Julien, qui commence forcément en 6. Franchement avec une pistarde en pneus slicks et avec des couvertures chauffantes on serait partis moins fort.
Liaison. Échange de motos, sca monte sur le 701 et JEJ sur le tuono. Verdict: best moto ever for the old. Les mecs reprennent leur brelles pour se les rééchanger plus tard. Il s'arrêtent sur le bas côté au milieu d'une ligne droite, je devine qu'ils veulent refaire un test, je trace et dis à kop de continuer. A la première intersection on s'arrête tous les deux pour les attendre. Au bout de 10 minutes à cuire en plein soleil je lui demande "mais qu'est ce qu'ils branlent?!" Réponse de l'intéressé "Bah ils se sont arrêtés pour manger." T'aurais pas pu le dire avant? On fait demi tour, kop met gaz en grand sur une plaque de gravier... Mais il rattrape. Merci à toi bon dieu si tu lis ce CR.
On mange donc le long d'une ligne droite, à côté des sacs poubelles, même perdus en sardaigne on garde notre mode clochard du midi. Petite quote de sca qui ne peut passer à l'as:
sca a écrit :Quand c'est trop fin ça me fait mal
On repart, liaison. Au milieu d'une ligne droite un feu tricolore. Putain c'est ce qu'on attend avec JEJ depuis une semaine pour faire un 400m départ arrêté. On se retrouve à 3 en première ligne, kop, moi et JEJ. On voit les gouttes de sueur à travers les visière iridium et les grosses veines à travers les cuirs. Ça fait pas des blagues chez les poetic bastards. Les régimes moteurs montent comme la température moteur. 8000 tours minutes à l'arret pour kop et moi, 4000 pour ju. La pression la pression la pression. Quand tu lis ça tu as autant la pression que nous. Feu vert. Je pars et fais un léger écart à gauche, donc kop coupe les gaz. De toutes façons il n'a pas le niveau. Je suis devant ju mais je vois sa roue avant juste derrière moi. Le compte tour de la 1 monte pour moi il est déjà en 2. Je loupe mon passage de vitesse et claque un rupteur. Il va me rattraper. J'enclenche la 2 et garde ma légère avance. Le bitume dégage des plaques de chaleur au loin comme au près. Le temps s'arrête. Une rangée d'arbres de chaque côté, le ciel bleu, le bruit des moteurs, la chaleur sous les cuirs et la mer au loin. Mais ce con me colle toujours. Le claque une 3, loupe encore mon passage de rapport, et re claque un rupteur. Cette fois il me grille c'est sûr. Finalement j'arrive à garder ma petite avance, et on coupe avant d'atteindre des vitesses illégales. Ou un peu après, je sais plus, j'ai pas pu regarder le compteur. Mais j'ai allumé le shiftlight de la 3. Bref j'ai pourri JEJ sur un 400m DA une fois de plus.
On s'échange les bécanes avec sca. Je ferai pas un laïus dessus, je conclurai juste par un best moto ever for the old and forever. Le guidon c'est bizarre, les platines repose pied sont bizarrement placées, le frein arrière à été désactivé et le frein avant est au moins aussi pourri que celui du SV et même si le compteur à l'air complet on n'arrive pas à le lire à cause des reflets. Mais le moteur à l'air joueur. Par contre quand je reprends le street avec les bracelets j'ai l'impression d'être sur une machine de guerre prête à pister. Ça tombe bien on arrive sur une route motoGP approved. On fait la montee tous les 5 aun bon rythme, et un bus qui nous bouchonne nous sépare. Ju et Lulu devant, puis kop sca et moi derrière. Au bien out d'une session qui me paraît interminable on fait une pause bien méritée, on est tous crevés. Posés à l'ombre on prend un peu de repos et on repart (à la poussette pour moi, comme à chaque démarrage depuis Bonifacio). Pendant que j'y pense, merci mes copains qui poussent à chaque réveil, pause, station essence, etc, pour m'aider à démarrer. Vous êtes vraiment des frères bâtards de France et de Navarre.
On finit par une liaison interminable d'une heure et demi, mais on prend nos quartiers dans un bnb de ouf pour 2 jours, demain jour off. Enfin pseudo off puisqu'on doit bricoler ma meule pour réussir à démarrer tout seul. Ou pas.
Ce soir on remplit l'objectif du trip, 7 pintes. Enfin on essaye. On en est à 3 et c'est déjà chaud. Je sais plus si j'habite à droite ou à gauche, si quelqu'un a Google Maps merci de m'aider.