J5 - CAP Maroquinerie : Recalé
Comme on est bien trop souvent à l'heure JEJ décide de gratter des minutes de sommeil ... Après tout, ceux qui n'ont pas de moto-poubelles ont une courte journée pour rallier à Andorre.
À peine les yeux ouverts, que la bouche aussi, le mec m'accable de louange. Je pense d'abord que l'ivresse de la veille n'est pas encore passée, puis, comprends assez vite que c'est moi qui suit de CR ce soir. Aucun respect pour lui-même ce type.
On descend toutefois au petit déjeuner en temps et en heure. Faut dire, on a pas droit à l'erreur avec papa sca. On sent le stress lié au fait qu'il doive monter jusqu'à Pau aujourd'hui pour trouver un soudeur. On le sent, vraiment, dans tous les sens du terme ce stress. Il n'y a plus de pélican là, c'est la team canard qu'à débarqué en Espagne. Satanées bestioles.
Sanglage à 9:15. JEJ veut laver sa meule mais je lui dis en toute politesse d'aller se faire mettre, du coup JeanBagarre me lance une intifada.
Sca fait route au Nord et nous partons vers l'Est. Au menu du jour une grosse partie de la N-260. THE place to be.
Je suis pas dans mon assiette, pas de feeling avec la moto et un peu de douleurs dans la jambe droite due à la séance d'acrobate de l'avant veille.
Je recolle à JeanRupteurKékéDansLesTunnelsEtDevantLesCollegiennes grâce à un bus d'Harley ispanique que je prends d'abord pour des coureurs de la Vuelta tellement ça n'avance pas.
Quelques kilomètres plus loin et pour la première fois du trip on se fait doubler à +50 sur une portion de ligne droite par 3 gros cubes. JEJ bouillit sous son casque et on les perds de vue assez vite. Dommage pour le mesurage de quequette en plus ils ont pas dit bonjour. JEJ remballe son cure-dent avec une sensation de travail inachevé.
Petite pause à la station essence pour s'hydrater et reprendre des forces. On en profite pour prendre des nouvelles de sca qui venait d'arriver à Pau et qui venait de sangler sa motos sur le billard. A priori les mecs ont été cool et ont lâché leur taffs pour lui faire ses soudures.
Pause protocolaire en haut des cols et photos touristiques. JEJ fait grise mine ... Une des 4 sangles qui retiennent son sac c'est fait la malle. Enfin oui et non. JeanEinstein n'a pas jugé nécessaire de vérifier son sanglage après la pause essence. #amateur. Désenglage de mon sac pour lui sortir une sangle de secours qu'il n'utilisera finalement pas et qui viendra m'allourdir encore un peu plus mon sac à dos pour la journée. Merci pour le mal de dos salopard.
Grosse arsouille qui se approche.
New players joined.
Les 3 gros cubes nous dépassent à nouveau. Street RS. 1000R et ZX10R. On allume les bécanes (non, pas à la poussette), on chasse et on ratrappe le TGV UK pour faire honneur au nom du col. Les rosbeefs arsouillent mieux que les bouffeurs de chorizo en terre ibérique. Pendant une grosse heure on sera les témoins des sorties sur la voie de gauche du ZX10R qui n'avait pas dû encore complètement assimilé que rouler à gauche c'était dangereux hors outre-manche.
JEJ leur en veut de ne toujours pas avoir dit bonjour et propose d'aller #### leurs mers. Je ne comprends pas très bien sûr le coup parce-que c'est loin la Manche et qu'on a déjà fait Méditerranée et l'Atlantique en un Roadtrip. Du coup je me dois de décliner l'invitation.
Pause miam. Tu connais notre amour des parkings et les sandwichs 5*.
On reçoit des news du vioc qui a fait réparer et qui ne devrait plus tarder à se remettre en selle. Je lui laisserai raconter ce soir. Mais beau boulot du gars pour pas grand chose au vu du dépanage express.
On traîne pas et on avale un café avant de repartir.
On prend le temps de faire quelques photos de cols et de paysages comme on a pas avait pas eu beaucoup de réseau dans le TGV Anglish.
5ieme pause en 15 minutes. On en profite pour réajuster mon sac qui me faisait du rentre dedans depuis quelques virages. C'est cette fois la selle passager qui a tenté de se faire la malle avec le sac. Du coup désenglage. Clé Allen. Rerangement et on repart.
On finit par arriver à Andorre vers 16h. Plein d'essence à 1.2 Euros. Ça fait plaisir. Sur la même lancée de lèchage de boule matinal, JEJ de propose de laver ma meule.
Mais le must c'est le mode touriste. Tong. Maillot de bain. Bonnet de bain. Pool en rooftop. Le canard est pas là mais le Pelican est content. Petit repos bien mérité avant la grosse dernière journée de demain.
19h15 arrivé du canard BMWiste. Avec une moto moins poubelles qu'au matin.