Tu as raison. Malheureusement les croyances personnelles ou religieuses n'aident pas. On ne pourra pas aller contre. C'est vrai qu'une fois mort on peut donner, on en a plus besoin mais il reste la représentation du corps et de la personnalité du corps pour les proches. Je n'évoquerais pas les recherches faites en psychiatrie sur les modifications de comportement post greffe, outre les réflexion personnelle, sur les modifications comportementales ou de capacités.
Le mieux restera toujours de bien communiquer avec ses proches pour qu'ils acceptent sans réfléchir au don d'organe.
Concernant la phobie et ceux qui tournent de l'œil, on part du principe que vous serez plus facile à piquer quand vous serez dans les "pommes" (vous bougez pas au moins) Alors ne vous inquiétez pas, on a pleins d'astuces dans le métier pour vous accompagner. Un bon relationnel, une discussion, de l'humour et vous resterez les yeux grands ouverts.
Allez une anecdote entendue au taf ( à prendre à 8ème degré) :
Patiente: Je vous préviens, j'ai peur des aiguilles et je suis capable de m'évanouir.
Infirmière : vous inquiétez pas, j'ai l'habitude
patiente: ç a me rassure
infirmière : par contre, j'ai peur du sang, donc si je ferme les yeux, vous guidez moi, si je tombe à terre crier.
patiente :
Après un moment de silence, l'infirmière a rassuré la patiente, et pendant qu'elle riait, l'infirmière à piquer. Le soin s'est fait sans que la patiente ne s'en préoccupe. ça ne marche pas avec tous et l'humour était particulier.
Justement, non. Je n'ai pas de carence, je suis en forme, j'ai un gabarit trop limite pour eux et la présence de rhumatisme génétique dans ma famille m'empêche de donner mon sang (mais pas mes organes) alors que je suis A - (rare)Concernant le dont de sang, il faut savoir qu'aujourd'hui ils prennent "tous" les sujets