On est en 2020.
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Bonjour !
Ce matin, #NousToutes publie, avec Le Parisien et franceinfo.fr les résultats de l'enquête sur le consentement dans les rapports sexuels.
Cette enquête sur le consentement, vous vous en rappelez peut-être, nous l'avions lancée en février, sur les réseaux sociaux. En 10 jours, plus de 100 000 personnes avaient répondu.
En parlant avec les copines, en regardant nos propres vies, en répondant aux questions sur les réseaux sociaux : nous savions bien qu’il y avait un problème.
Les résultats de l'enquête #NousToutes confirment que nous avons un gros problème.
Les 100 000 femmes qui ont répondu à l’enquête disent de manière quasiment unanime que les rapports amoureux, les rapports sexuels ne sont pas aujourd’hui un lieu d’égalité.
Elles sont aussi très nombreuses à témoigner que ces rapports intimes sont souvent un lieu de violences, psychologiques, physiques ou sexuelles.
#NousToutes publie aujourd'hui ces résultats et met à disposition les 100 000 réponses en accès libre pour que le consentement devienne un sujet. Un sujet de conversation à la machine à café, un sujet d'échange entre les partenaires, un sujet des politiques publiques.
Nos corps sont politiques. Nos désirs sont politiques. Nos sexualités sont politiques. Le consentement des femmes doit devenir un sujet politique.
Retrouvez ci-dessous les principaux enseignements tirés des 100 000 témoignages.
- Parmi les répondantes, 9 femmes sur 10 déclarent avoir fait l’expérience d’une pression pour avoir un rapport sexuel. Dans 88% des cas, c’est arrivé plusieurs fois.
- 49,1% des répondantes déclarent avoir déjà entendu des remarques dévalorisantes sur le fait qu'elles n'avaient pas envie d'avoir des rapports sexuels ("frigide", "coincée", "pas normale", "chiante")
- Pour 1 femme sur 6, l’entrée dans la sexualité se fait par un rapport non consenti et désiré. Pour 36% de ces répondantes, ce rapport a eu lieu avant leurs 15 ans
- 81,2% des femmes rapportent des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles au cours de rapports sexuels avec un ou plusieurs partenaires.
- 74,6% des répondantes ont déjà demandé à arrêter un rapport sexuel en cours. Pour 38,2% de ces répondantes, il est arrivé que le partenaire poursuive le rapport malgré leur demande d'arrêter.
- 2 femmes sur 3 (67,5%) déclarent avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs partenaires d’actes sexuels non consentis, avec ou sans pénétration
- Plus d’une répondante sur deux (53,2%) déclare avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs partenaires d’un rapport sexuel avec pénétration non consenti.
Les réponses à l’enquête #NousToutes montrent également que les femmes qui commencent leur vie sexuelle par un rapport non désiré et consenti sont bien plus souvent confrontées à des violences dans leur vie sexuelle. Par exemple, alors que 49,1% des répondantes déclarent avoir fait l’objet de remarques dévalorisantes sur le fait de ne pas avoir envie d’avoir un rapport sexuel, c’est le cas de 64% des femmes ayant débuté leur vie sexuelle par un rapport non consenti et désiré.
L'enquête sur le consentement publiée par #NousToutes révèle - s'il en était besoin - que les rapports sexuels entre les femmes et les hommes ne sont aujourd'hui pas un lieu d'égalité.
Ce matin, #NousToutes publie, avec Le Parisien et franceinfo.fr les résultats de l'enquête sur le consentement dans les rapports sexuels.
Cette enquête sur le consentement, vous vous en rappelez peut-être, nous l'avions lancée en février, sur les réseaux sociaux. En 10 jours, plus de 100 000 personnes avaient répondu.
En parlant avec les copines, en regardant nos propres vies, en répondant aux questions sur les réseaux sociaux : nous savions bien qu’il y avait un problème.
Les résultats de l'enquête #NousToutes confirment que nous avons un gros problème.
#NousToutes publie aujourd'hui ces résultats et met à disposition les 100 000 réponses en accès libre pour que le consentement devienne un sujet. Un sujet de conversation à la machine à café, un sujet d'échange entre les partenaires, un sujet des politiques publiques.
Nos corps sont politiques. Nos désirs sont politiques. Nos sexualités sont politiques. Le consentement des femmes doit devenir un sujet politique.
- Parmi les répondantes, 9 femmes sur 10 déclarent avoir fait l’expérience d’une pression pour avoir un rapport sexuel. Dans 88% des cas, c’est arrivé plusieurs fois.
- 49,1% des répondantes déclarent avoir déjà entendu des remarques dévalorisantes sur le fait qu'elles n'avaient pas envie d'avoir des rapports sexuels ("frigide", "coincée", "pas normale", "chiante")
- Pour 1 femme sur 6, l’entrée dans la sexualité se fait par un rapport non consenti et désiré. Pour 36% de ces répondantes, ce rapport a eu lieu avant leurs 15 ans
- 81,2% des femmes rapportent des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles au cours de rapports sexuels avec un ou plusieurs partenaires.
- 74,6% des répondantes ont déjà demandé à arrêter un rapport sexuel en cours. Pour 38,2% de ces répondantes, il est arrivé que le partenaire poursuive le rapport malgré leur demande d'arrêter.
- 2 femmes sur 3 (67,5%) déclarent avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs partenaires d’actes sexuels non consentis, avec ou sans pénétration
- Plus d’une répondante sur deux (53,2%) déclare avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs partenaires d’un rapport sexuel avec pénétration non consenti.
Les réponses à l’enquête #NousToutes montrent également que les femmes qui commencent leur vie sexuelle par un rapport non désiré et consenti sont bien plus souvent confrontées à des violences dans leur vie sexuelle. Par exemple, alors que 49,1% des répondantes déclarent avoir fait l’objet de remarques dévalorisantes sur le fait de ne pas avoir envie d’avoir un rapport sexuel, c’est le cas de 64% des femmes ayant débuté leur vie sexuelle par un rapport non consenti et désiré.
L'enquête sur le consentement publiée par #NousToutes révèle - s'il en était besoin - que les rapports sexuels entre les femmes et les hommes ne sont aujourd'hui pas un lieu d'égalité.