Episode 1 :
Cette année on a réussi à se débarrasser du nabo/manouche/pêcheur pour se retrouver en duo de baroudeurs de l'extrême. Enfin ça c'est ce qu'on pensait.
Cette année exit les manoucheries à base de fil de fer et de ducktape ! On a des objectifs plus profonds, et accessoirement, on vise clairement le perfect sur ce roadtrip.
Bon on est tellement serein qu'on s'est imposé quelques contraintes. Une clavicule déplacée pour JEJ et des douleurs dans le dos pour moi. Y'a pas à dire, ça promet (mais cela nous fera des excuses pour le mini-rasso).
Ceux qui nous ont suivi sur le road trip de 2014 et celui de 2015 savent qu'on est souvent, jamais, quasi, toujours, des fois à quelques heures près à l'heure.
Départ programmé à 9h40 de Voiron. Départ réel ... 11h30. Pourtant JEJ avait vu large en se réveillant à 6h30. Ce mec doit être dans une faille spatio temporelle, c'est pas possible autrement.
Bon ok, Voiron c'est moins sexy que Thonon, surtout qu'on a du se contenter d'un pov' McDo ou y'avait plus de McMorning... Vous y croyiez ça vous. “Trop tard, désolé monsieur il est midi
Et après midi, eh bien le Mc Morning c'est fini" #disizlapeste.
Départ donc à 11h30. Direction Largentière, où on décharge la moto de JEJette après avoir avalé un bon repas.
Il est 15h30, on reprend la route. Deuxième vrai faux départ.
Je pense qu'on peut officiellement dire qu'on est en retard. Les bonhommes ont chaud. Les motos ont chaud. Les rumeurs diront qu'on s'est perdu à Alès, mais non, les téléphones ont du mal aussi. C'est juste que Copilot est aussi fiable que la meule de Duke. Vous voyez le genre.
Vous ne savez toujours pas où on va ? Bah nous non plus. On a fait un 'petit' détour pas loin des Cévènnes pour voir un peu du pays, mais à part des routes à chèvres et un presque gros fail de panne d'esscence (#débutant), on a pas passé une journée de folie.
Ceci dit, on a pu constater qu'on était capable de rouler façon écolo avec une réserve de 60km, on est large. #icic'estledésert
Bon, y'a quand même un peu de choses à voir ici. Toute facon à l'allure où on est allé aujourd'hui, on avait le temps de regarder le paysage. Merci l'ouvreur et son copilot en mousse.
On fini par arriver à Narbonne. Enfin. Sur les coups de 20h. Oui 20h... Oui, on s'est un perdu de nouveau. On a chaud, on sent le mâle et on a faim. Mais surtout on a soif. Le temps d'une douche (non pas ensemble, je vous vois venir) et il fait déjà nuit. Ça nous laisse l'occasion de découvrir la faune locale... Et d'essayer de s'y acclimater.
A demain.
