[ROADTRIP] LA SEGPA CREW - Les Pyrénées
- JEJ
- Légende vivante
- Messages : 12666
- Enregistré le : dim. 02 déc., 2012 12:58
- Moto : 701 SM '18 & VERSYS 650 '10
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 2 : Beginning roadtrip for dummies
C'est encore trop compliqué pour lui ça.
Appel de phare à tous mes frères motards de France et de Navarre.
- meuhbat
- Légende vivante
- Messages : 8899
- Enregistré le : dim. 30 déc., 2012 18:46
- Moto : oui
- Localisation : 74 - Cluses
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 2 : Beginning roadtrip for dummies
après le rasso et les 'culés de cyclistes qui nous ont fermé les cols du coin, je suppose que c'est pareil là bas 


- Kop01
- Pilote 50 cm3
- Messages : 125
- Enregistré le : dim. 29 sept., 2013 20:42
- Moto : Daytona 675 k9
- Localisation : Lyon
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 3 : Quand ça veut pas...
Episode 3
Ça devait être une journée tranquille ... (C'est bizarre chaque fois j'ai une impression de déjà dit et de déjà vu.)
Réveil matinal mais pas trop. On s'octroie une petite grâce mat' parcequ'on a checké la veille le RB et que la session du jour ne dure que 6h30. On se cale pour une arrivée à 18h sur Oléron pour rejoindre Baloo qui vient de Montpellier.
Du coup départ à 10h30. J'ai choppé la technique pour sangler mon sac et JEJ n'a pas à remettre son sélecteur à l'endroit (oui parcequ'il a omis de le raconter hier mais il a fait le jour 1 avec une pièce du sélecteur monté à l'envers.)
On se met en route. Direction l'Espagne. Copilot annonce une arrivé à... 20h15... Euh... Y'a comme un malaise. Où on a foiré ? Ni une ni deux on se met vite en chemin. Cette fois JEJ met son casque pour sortir du parking. Ca lui évite de se faite réprimander par une coquine en képi pour le rappeler à l'ordre, pas comme la veille (je pense qu'il l'a fait exprès d'ailleurs, lui et les uniformes...).
Premier col de la journée. JEJ tombe sur un VFR qui fait le lapin pour lui. Le col est dément, le paysage aussi. D'ailleurs j'en profite pour m'arrêter... Pas besoin de dire pourquoi, vous aurez compris. Mais cette fois c'est bon. J'en suis convaincu. En essayant de ratrapper mon retard je tente un stoppie sur un feu de chantier, histoire de voir que tout tienne bien (bon ok après les allemandes du RT2014 j'ai tenté le bisoubisou avec les hispaniques. Je fais dans l'internationale moi, mais cette fois j'ai juste fait la plaque.)
Qui dit Col dit galipettes, aujourd'hui on va être servi. Je pense que le cirque Pinder n'a qu'a bien se tenir. Sur tous les cols de la journée on tombe quand même sur une route à chèvre mais c'est pas grave galipettttte et dédicace à la perv crew.





C'est l'heure du miam. On essaye de faire vite. On tombe dans un bled sans nom où y'a un PMU sans nom et on a le malheur de tomber sur un serveur sans nom qui parle pas un mot de francais ou d'anglais. On essaye de lui commander des hamburger et des coca mais le gars comprend café. On se regarde avec JEJ et on se dit qu'on est pas prêt de bouffer. Apres 20 min d'attente on se rend compte que le gars a toujours pas compris qu'on veut manger... JEJ commence à bouillir.
Repas avalé en un rien de temps et on reprend la route. On a fait 30% du RB et il est 13h... Ca va être chaud pour 18h.
On traverse les gorges de la Guara avec un style particulier de pierre taillé horizontalement. Mais on est pas la pour le tourisme enfin je crois je sais plus trop il fait chaud.


Bref on reprend notre route sur la N260. The road to be. Les routes sont parfaites. Tous les cols que ce soit en montée ou en descente ont un bitume de fou. Des virages de fou. Et surtout des doubles glissières à tout les virages. Le paradis du motard. JEJ m'avoue à demi mots remettre en question son amour pour les Alpes. Ce mec change de bord comme de chemise c'est pas croyable.
A notre grand regret le RB nous fait quitter la N260 pour l'A130. On verse une larme c'est quand même la meilleur route qu'on ait faites en RT.
Changement de style. L'A130 nous propose un billard à double voie où la vitesse réglementaire n'est... clairement pas... tenable. Et le poster de l'enfant du pays et son n°93 à la station essence nous met la chauffe.
On prend quand même le temps de faire les chinois sur un barrage pour immortaliser le moment. C'est beau.



Mais on a peur. Beaucoup peur. Quand on voit un képi militaire espagnol au milieu de la route avec le bras en l'air et un sifflet à la bouche. En plus il a pas l'air commode et à l'allure où on roulait même le cul de JEJ n'aurait pu nous sortir d'affaire. Analyse rapide de la situation. 2 motards. 2 grosse cylindrées. Route de motoGP. Oops. Mais c'est pas un képi mais un bus de képi qui nous regarde...
Et ils sont en panne... Leur bus est KO. Kapoute. Le flic nous laisse passer. Son pote nous fait signe de faire gaffe à la flaque d'huile. Merci Mr l'agent. A bientôt. Ou pas.
On arrive au col du Pourtalet. On est bien niveau timing, on a ratrappé notre retard. JEJ fait le chinois... Encore. Mais ca vaut le coup. Fracture de la rétine tous les virages.



Arrivé en haut du col. On fait la photo habituelle. Je crois qu'on a perdu quelqu'un. Trop chaud.

On fait 200 mètres et on tombe sur une série de panneaux jaunes qui nous parle que très peu puisqu'on est en déjà en haut du col. #segpa

On entre en France. On entame la grannnnde descente. Des fractures en veux tu en voilà. A gauche. A droite. Devant. Derrière. Bref vous avez compris c'est beau c'est beau... Top. Les freinages sont chauds. La route est rempli de caca mais on tombe nez à nez sur les coupables, des chevaux qui sont OKLM dans un tunnel.
Barrage de flic à nouveau. Il nous fait signe de s'arrêter. Un mec nous baragouine un truc en espagnol, on y comprend rien ou on veut pas comprendre je sais pas trop. Le flic francais nous explique la situation... Le col est fermé jusqu'à... 19heures. Il est 17h... On est à 35 km de notre hôtel. On attend ou on fait un détour de 2h30 en revenant sur nos pas et en revenant en Espagne ?
On est des vrais. On choisit l'arsouille (bon on a quand même réfléchi 30 minutes et j'en profite pour prendre une douche froide).


Nous voilà revenant sur nos pas. Finalement c'est pas une mauvaise chose pour les yeux. Gauche. Droite. Vous connaissez la musique.
L'idiot qui m'accompagne, vous le connaissez bien. Les tunnels... Les chevaux dans la descente... Il a fallu qui claque un gros coup de gaz devant les chevaux pour qu'il se cabre.... sur... moi. #segpabis
Le détour est long. Très long. Mais on avoine. Ici c'est 110 pas 90... (sans la marge).
Puis on relance les tests de reprise mis en pause depuis le trip en Autriche. Et y'a pas a dire le 4 cylindre en -1+2 ca met la piquette au 675. En 2. En 3. En 4. Il n'a pas voulu tester la 6.
Fin de journée. On arrive à Oléron. Mais y'a pas d'eau. Pas de plage. Pas de bikini (ou de burkini). Pas d'île. Je me sens roulé. Google image m'avait pourtant vendu du rêve...

En fait, on est à OlOron. VDM.
Tracé du jour sans le (petit) détour.

Ça devait être une journée tranquille ... (C'est bizarre chaque fois j'ai une impression de déjà dit et de déjà vu.)
Réveil matinal mais pas trop. On s'octroie une petite grâce mat' parcequ'on a checké la veille le RB et que la session du jour ne dure que 6h30. On se cale pour une arrivée à 18h sur Oléron pour rejoindre Baloo qui vient de Montpellier.
Du coup départ à 10h30. J'ai choppé la technique pour sangler mon sac et JEJ n'a pas à remettre son sélecteur à l'endroit (oui parcequ'il a omis de le raconter hier mais il a fait le jour 1 avec une pièce du sélecteur monté à l'envers.)
On se met en route. Direction l'Espagne. Copilot annonce une arrivé à... 20h15... Euh... Y'a comme un malaise. Où on a foiré ? Ni une ni deux on se met vite en chemin. Cette fois JEJ met son casque pour sortir du parking. Ca lui évite de se faite réprimander par une coquine en képi pour le rappeler à l'ordre, pas comme la veille (je pense qu'il l'a fait exprès d'ailleurs, lui et les uniformes...).
Premier col de la journée. JEJ tombe sur un VFR qui fait le lapin pour lui. Le col est dément, le paysage aussi. D'ailleurs j'en profite pour m'arrêter... Pas besoin de dire pourquoi, vous aurez compris. Mais cette fois c'est bon. J'en suis convaincu. En essayant de ratrapper mon retard je tente un stoppie sur un feu de chantier, histoire de voir que tout tienne bien (bon ok après les allemandes du RT2014 j'ai tenté le bisoubisou avec les hispaniques. Je fais dans l'internationale moi, mais cette fois j'ai juste fait la plaque.)
Qui dit Col dit galipettes, aujourd'hui on va être servi. Je pense que le cirque Pinder n'a qu'a bien se tenir. Sur tous les cols de la journée on tombe quand même sur une route à chèvre mais c'est pas grave galipettttte et dédicace à la perv crew.





C'est l'heure du miam. On essaye de faire vite. On tombe dans un bled sans nom où y'a un PMU sans nom et on a le malheur de tomber sur un serveur sans nom qui parle pas un mot de francais ou d'anglais. On essaye de lui commander des hamburger et des coca mais le gars comprend café. On se regarde avec JEJ et on se dit qu'on est pas prêt de bouffer. Apres 20 min d'attente on se rend compte que le gars a toujours pas compris qu'on veut manger... JEJ commence à bouillir.
Repas avalé en un rien de temps et on reprend la route. On a fait 30% du RB et il est 13h... Ca va être chaud pour 18h.
On traverse les gorges de la Guara avec un style particulier de pierre taillé horizontalement. Mais on est pas la pour le tourisme enfin je crois je sais plus trop il fait chaud.


Bref on reprend notre route sur la N260. The road to be. Les routes sont parfaites. Tous les cols que ce soit en montée ou en descente ont un bitume de fou. Des virages de fou. Et surtout des doubles glissières à tout les virages. Le paradis du motard. JEJ m'avoue à demi mots remettre en question son amour pour les Alpes. Ce mec change de bord comme de chemise c'est pas croyable.
A notre grand regret le RB nous fait quitter la N260 pour l'A130. On verse une larme c'est quand même la meilleur route qu'on ait faites en RT.
Changement de style. L'A130 nous propose un billard à double voie où la vitesse réglementaire n'est... clairement pas... tenable. Et le poster de l'enfant du pays et son n°93 à la station essence nous met la chauffe.
On prend quand même le temps de faire les chinois sur un barrage pour immortaliser le moment. C'est beau.



Mais on a peur. Beaucoup peur. Quand on voit un képi militaire espagnol au milieu de la route avec le bras en l'air et un sifflet à la bouche. En plus il a pas l'air commode et à l'allure où on roulait même le cul de JEJ n'aurait pu nous sortir d'affaire. Analyse rapide de la situation. 2 motards. 2 grosse cylindrées. Route de motoGP. Oops. Mais c'est pas un képi mais un bus de képi qui nous regarde...
Et ils sont en panne... Leur bus est KO. Kapoute. Le flic nous laisse passer. Son pote nous fait signe de faire gaffe à la flaque d'huile. Merci Mr l'agent. A bientôt. Ou pas.
On arrive au col du Pourtalet. On est bien niveau timing, on a ratrappé notre retard. JEJ fait le chinois... Encore. Mais ca vaut le coup. Fracture de la rétine tous les virages.



Arrivé en haut du col. On fait la photo habituelle. Je crois qu'on a perdu quelqu'un. Trop chaud.

On fait 200 mètres et on tombe sur une série de panneaux jaunes qui nous parle que très peu puisqu'on est en déjà en haut du col. #segpa

On entre en France. On entame la grannnnde descente. Des fractures en veux tu en voilà. A gauche. A droite. Devant. Derrière. Bref vous avez compris c'est beau c'est beau... Top. Les freinages sont chauds. La route est rempli de caca mais on tombe nez à nez sur les coupables, des chevaux qui sont OKLM dans un tunnel.
Barrage de flic à nouveau. Il nous fait signe de s'arrêter. Un mec nous baragouine un truc en espagnol, on y comprend rien ou on veut pas comprendre je sais pas trop. Le flic francais nous explique la situation... Le col est fermé jusqu'à... 19heures. Il est 17h... On est à 35 km de notre hôtel. On attend ou on fait un détour de 2h30 en revenant sur nos pas et en revenant en Espagne ?
On est des vrais. On choisit l'arsouille (bon on a quand même réfléchi 30 minutes et j'en profite pour prendre une douche froide).


Nous voilà revenant sur nos pas. Finalement c'est pas une mauvaise chose pour les yeux. Gauche. Droite. Vous connaissez la musique.
L'idiot qui m'accompagne, vous le connaissez bien. Les tunnels... Les chevaux dans la descente... Il a fallu qui claque un gros coup de gaz devant les chevaux pour qu'il se cabre.... sur... moi. #segpabis
Le détour est long. Très long. Mais on avoine. Ici c'est 110 pas 90... (sans la marge).
Puis on relance les tests de reprise mis en pause depuis le trip en Autriche. Et y'a pas a dire le 4 cylindre en -1+2 ca met la piquette au 675. En 2. En 3. En 4. Il n'a pas voulu tester la 6.
Fin de journée. On arrive à Oléron. Mais y'a pas d'eau. Pas de plage. Pas de bikini (ou de burkini). Pas d'île. Je me sens roulé. Google image m'avait pourtant vendu du rêve...

En fait, on est à OlOron. VDM.
Tracé du jour sans le (petit) détour.

Modifié en dernier par Kop01 le dim. 04 sept., 2016 0:16, modifié 1 fois.
- DukeNukem59
- Légende vivante
- Messages : 18702
- Enregistré le : jeu. 23 août, 2012 22:35
- Moto : Ducati 999 '04 - Ex SV 650N '08
- Localisation : Valenciennes 59
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 3 : Quand ça veut pas...
Le paysage
.


Quel clochard ce typeKop01 a écrit :Arrivé en haut du col. On fait la photo habituelle. Je crois qu'on a perdu quelqu'un. Trop chaud.


- loïc95
- Modérateur
- Messages : 10912
- Enregistré le : sam. 20 août, 2011 1:14
- Moto : SV 650 N k5 - Ducati Monster 1000 Sie
- Localisation : Yvelines (78)
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 3 : Quand ça veut pas...
Vous n'arrêtez jamais 


JEJ a écrit :Ce président est énorme
- Mini Jim
- Pilote Grand Prix
- Messages : 7039
- Enregistré le : sam. 29 sept., 2012 23:26
- Moto : Ex 650 svs 2000 / Street R 2010
- Localisation : Annecy, Haute Savoie
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 3 : Quand ça veut pas...
Terrible les gars, vous me venez du rêve. J'aurais aimé être avec vous...
Le seul avantage à pas être là c'est que je comprends que c'est pas moi le chat noir dans le trio. Et kop n'était pas là quand on est allés en Belgique.... Je dis ça, je dis rien, mais je dis quand même...
Continuez bien bande de larves.
PS: bière c'est cerveza en espagnol.
Le seul avantage à pas être là c'est que je comprends que c'est pas moi le chat noir dans le trio. Et kop n'était pas là quand on est allés en Belgique.... Je dis ça, je dis rien, mais je dis quand même...
Continuez bien bande de larves.
PS: bière c'est cerveza en espagnol.
"À rouler sans aventures, on risque d'arriver sans souvenirs."
JEJ, 24 septembre 2020
JEJ, 24 septembre 2020
- JEJ
- Légende vivante
- Messages : 12666
- Enregistré le : dim. 02 déc., 2012 12:58
- Moto : 701 SM '18 & VERSYS 650 '10
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 3 : Quand ça veut pas...
Kop était persuadé que ça se disait smoothie. J'te laisse deviner ce qu'il boit tous les soirs depuis le début...Mini Jim a écrit :
PS: bière c'est cerveza en espagnol.
Appel de phare à tous mes frères motards de France et de Navarre.
- Mini Jim
- Pilote Grand Prix
- Messages : 7039
- Enregistré le : sam. 29 sept., 2012 23:26
- Moto : Ex 650 svs 2000 / Street R 2010
- Localisation : Annecy, Haute Savoie
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 3 : Quand ça veut pas...
Le pire c'est que je suis sur qu'il est bourré quand même ce con!
"À rouler sans aventures, on risque d'arriver sans souvenirs."
JEJ, 24 septembre 2020
JEJ, 24 septembre 2020
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 4 : La rentrée des classes
Épisode 4 :
En cette semaine de rentrée des classes, je vais placer ce CR sous le signe de l'enseignement.
En effet, ayant besoin de parfaire ma conduite, j'ai rejoins deux maîtres en la matière qui m'ont généreusement proposé de partager leurs compétences de renommée mondiale.
Début de journée, on entame à la fraiche le col de la Pierre Saint-Martin.
Toujours dans l'optique de parfaire nos compétences, Kop se propose de nous faire gracieusement part de ses talents de sanglage de sac. D'après lui nous n'avons pas encore tout compris.
Il paraît qu'il s'est entraîné depuis plusieurs jours et qu'il est au top de la maîtrise de cet art. Oui, Kop peut se définir comme un artiste, en avance sur son temps, un grand nom dans son domaine.
Mais nous ne sommes pas seuls sur ce col, la faune locale se fait bien présente.
JEJ en profite pour communier avec la nature, il est vraiment bucolique.
À ce rythme c'est bon j'arrive à suivre.
La montée se résume principalement à une esquive permanente de bouse de vaches. JEJ nous gratifie de fameux "cacacacacaca" toutes les 30 secondes. Les paysages sont magnifiques, ça change de l'autoroute de la veille. #faiblesse
Deux GS nous accompagnent jusqu'au bas du col, deux anciens de 60 ans qui ont tout de suite sympathisé avec mes deux professeurs. Ceci à base de "Je n'étais pas à fond. Nos BMW tiennent mieux la route que vos sportives et en plus on a le pastis dans les sacoches". Je reste sans voix devant le déploiement de tant d'arguments de pilotage en si peu de temps.
Nos deux maîtres ayant le respect des anciens, ils acquiescent gentillement. Surpris, je me dis que la maîtrise de soi doit faire parti de mes leçons du jour.
Nous repartons. Première phrase dans le scala de JEJ "il était tout le temps derrière avec sa BM de merde. Trop facile d'ouvrir sa gueule une fois arrêté". Rassuré, je me dis que c'est bon, je les retrouve.
Apres les vaches, de nouveaux compagnons, des chevaux. Cette fois JEJ reste calme, pour le plus grand soulagement de Kop. Une leçon de plus en ce jour.
Les deux pilotes, on peut le dire, n'ayont pas peur des mots, poussent toujours plus loin leurs limites, dans tout les domaines possibles.
Le défi du jour : parcourir le plus de kilomètres sur la réserve.
Waze, ayant développé une application spéciale pour ces deux maîtres, leur propose des difficultés en rallongeant le parcours. Bref, on s'est perdu. #segpa
Record battu, on trouve enfin la station, on est safe.
Il est enfin l'heure de manger, on arrive à Saint-Jean de pied de porc, un aubergiste nous accueille.
Soucieux de la performance et de la notion de timing, JEJ râle, ça ne va pas assez vite. Les serveuses, devant tant d'autorité et impressionnées par le charisme de cet homme, passent la sixième (un sous entendu peut-être).
Il est temps de se remettre en route, 5 minutes après notre départ, il semble que deux padawans locaux veulent en découdre avec les maîtres.
Je les teste en bloquant la route le temps que mes collègues soient chauds.
Remontés comme des pendules, les deux molosses me collent aux basques. J'ai enfin le GO, je peux lâcher les chiens, s'en suit une remontée pleins gaz des challengers sur nos deux maillot jaunes.
Ils me lâchent facilement, je les retrouve en haut.
L'honneur est sauf, les padawans ont été échaudés.
Drôle de religion que pratiquent mes professeurs , ils me forcent à méditer devant une drôle d'idole.
Voulant me faire comprendre que la monture ne fait pas le pilote, les deux cavaliers échangent leurs montures. S'en suit une parade étrange, les deux amis se tournent autour, une fois devant, une fois derrière, se faisant mutuellement des compliments (je comprends mieux pourquoi ils ont insisté hier pour avoir la chambre double africaine). Par la suite, un débat étrange s'installe sur la taille des pneus et positions des poignées (langage codé pour comparer la taille de leur engins ? Je ne saurai vous dire....).
Arrivé à Biarritz, en avance sur l'heure prévue pour une fois, nos deux professionnels en profite pour comparer leur méthode de weeling. Le fameux ON/OFF l'emporte haut la main. Kop me fait la démonstration de ses talents en ville. Ligne droite, virages, rond-points, tout y passe (sans limite je vous dis).
Avec tout ça j'ai failli oublier de vous dire que les routes étaient superbes. Enchaînement de petit cols, des billards côté espagnole, corrects côté français. Mais quel est le pays en crise ? Je vous pose la question...
Des paysages à couper le souffle et pleins de copains motards dans tout les sens. Beaucoup d'allemandes, serait-ce une nouvelle invasion ?
Bref, une vrai journée de bonheur entre potes.
La suite des leçons dans le prochain épisode...

Le tracé du jour :

En cette semaine de rentrée des classes, je vais placer ce CR sous le signe de l'enseignement.
En effet, ayant besoin de parfaire ma conduite, j'ai rejoins deux maîtres en la matière qui m'ont généreusement proposé de partager leurs compétences de renommée mondiale.
Début de journée, on entame à la fraiche le col de la Pierre Saint-Martin.

Toujours dans l'optique de parfaire nos compétences, Kop se propose de nous faire gracieusement part de ses talents de sanglage de sac. D'après lui nous n'avons pas encore tout compris.


Il paraît qu'il s'est entraîné depuis plusieurs jours et qu'il est au top de la maîtrise de cet art. Oui, Kop peut se définir comme un artiste, en avance sur son temps, un grand nom dans son domaine.
Mais nous ne sommes pas seuls sur ce col, la faune locale se fait bien présente.
JEJ en profite pour communier avec la nature, il est vraiment bucolique.

À ce rythme c'est bon j'arrive à suivre.
La montée se résume principalement à une esquive permanente de bouse de vaches. JEJ nous gratifie de fameux "cacacacacaca" toutes les 30 secondes. Les paysages sont magnifiques, ça change de l'autoroute de la veille. #faiblesse


Deux GS nous accompagnent jusqu'au bas du col, deux anciens de 60 ans qui ont tout de suite sympathisé avec mes deux professeurs. Ceci à base de "Je n'étais pas à fond. Nos BMW tiennent mieux la route que vos sportives et en plus on a le pastis dans les sacoches". Je reste sans voix devant le déploiement de tant d'arguments de pilotage en si peu de temps.
Nos deux maîtres ayant le respect des anciens, ils acquiescent gentillement. Surpris, je me dis que la maîtrise de soi doit faire parti de mes leçons du jour.
Nous repartons. Première phrase dans le scala de JEJ "il était tout le temps derrière avec sa BM de merde. Trop facile d'ouvrir sa gueule une fois arrêté". Rassuré, je me dis que c'est bon, je les retrouve.
Apres les vaches, de nouveaux compagnons, des chevaux. Cette fois JEJ reste calme, pour le plus grand soulagement de Kop. Une leçon de plus en ce jour.

Les deux pilotes, on peut le dire, n'ayont pas peur des mots, poussent toujours plus loin leurs limites, dans tout les domaines possibles.
Le défi du jour : parcourir le plus de kilomètres sur la réserve.
Waze, ayant développé une application spéciale pour ces deux maîtres, leur propose des difficultés en rallongeant le parcours. Bref, on s'est perdu. #segpa
Record battu, on trouve enfin la station, on est safe.
Il est enfin l'heure de manger, on arrive à Saint-Jean de pied de porc, un aubergiste nous accueille.
Soucieux de la performance et de la notion de timing, JEJ râle, ça ne va pas assez vite. Les serveuses, devant tant d'autorité et impressionnées par le charisme de cet homme, passent la sixième (un sous entendu peut-être).
Il est temps de se remettre en route, 5 minutes après notre départ, il semble que deux padawans locaux veulent en découdre avec les maîtres.
Je les teste en bloquant la route le temps que mes collègues soient chauds.
Remontés comme des pendules, les deux molosses me collent aux basques. J'ai enfin le GO, je peux lâcher les chiens, s'en suit une remontée pleins gaz des challengers sur nos deux maillot jaunes.
Ils me lâchent facilement, je les retrouve en haut.
L'honneur est sauf, les padawans ont été échaudés.
Drôle de religion que pratiquent mes professeurs , ils me forcent à méditer devant une drôle d'idole.

Voulant me faire comprendre que la monture ne fait pas le pilote, les deux cavaliers échangent leurs montures. S'en suit une parade étrange, les deux amis se tournent autour, une fois devant, une fois derrière, se faisant mutuellement des compliments (je comprends mieux pourquoi ils ont insisté hier pour avoir la chambre double africaine). Par la suite, un débat étrange s'installe sur la taille des pneus et positions des poignées (langage codé pour comparer la taille de leur engins ? Je ne saurai vous dire....).
Arrivé à Biarritz, en avance sur l'heure prévue pour une fois, nos deux professionnels en profite pour comparer leur méthode de weeling. Le fameux ON/OFF l'emporte haut la main. Kop me fait la démonstration de ses talents en ville. Ligne droite, virages, rond-points, tout y passe (sans limite je vous dis).
Avec tout ça j'ai failli oublier de vous dire que les routes étaient superbes. Enchaînement de petit cols, des billards côté espagnole, corrects côté français. Mais quel est le pays en crise ? Je vous pose la question...
Des paysages à couper le souffle et pleins de copains motards dans tout les sens. Beaucoup d'allemandes, serait-ce une nouvelle invasion ?
Bref, une vrai journée de bonheur entre potes.
La suite des leçons dans le prochain épisode...


Le tracé du jour :

-
- Légende vivante
- Messages : 11266
- Enregistré le : dim. 21 déc., 2008 9:46
- Moto : SV 1000N K3
- Localisation : 91 - Essonne
- Contact :
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 4 : La rentrée des classes
Merci pour le CR !!! Si vous vous faites enrhumer par une kawa style Harley c'est le beau père !
- DukeNukem59
- Légende vivante
- Messages : 18702
- Enregistré le : jeu. 23 août, 2012 22:35
- Moto : Ducati 999 '04 - Ex SV 650N '08
- Localisation : Valenciennes 59
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 4 : La rentrée des classes
Ah ces vieux en BMW ![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
- Mini Jim
- Pilote Grand Prix
- Messages : 7039
- Enregistré le : sam. 29 sept., 2012 23:26
- Moto : Ex 650 svs 2000 / Street R 2010
- Localisation : Annecy, Haute Savoie
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 4 : La rentrée des classes
Mec tu utilises des mots trop compliqués dans ton CR, je comprends rien. Utilise les insultes plutôt, ça marche bien les insultes.
"À rouler sans aventures, on risque d'arriver sans souvenirs."
JEJ, 24 septembre 2020
JEJ, 24 septembre 2020
- Mini Jim
- Pilote Grand Prix
- Messages : 7039
- Enregistré le : sam. 29 sept., 2012 23:26
- Moto : Ex 650 svs 2000 / Street R 2010
- Localisation : Annecy, Haute Savoie
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 4 : La rentrée des classes
Ces enculés d'espingouin, ce poireau de ses morts sur sa d'aube anémique, des termes que tout le monde emploie quoi.
"À rouler sans aventures, on risque d'arriver sans souvenirs."
JEJ, 24 septembre 2020
JEJ, 24 septembre 2020
Re: [ROADTRIP] La Segpa Crew - Épisode 4 : La rentrée des classes
Breton ! Ça tu comprends ?Mini Jim a écrit :Mec tu utilises des mots trop compliqués dans ton CR, je comprends rien. Utilise les insultes plutôt, ça marche bien les insultes.