[CR+ Vidéo] Mini-Rasso des Savoies/Isère 2013

[Sharter]

C'est l'idée générale

Retour de besançon, 700 kms à ramer sur nationales et autoroute... j'suis arrivé chez moi, viré la remorque et vidé entièrement la voiture, j'avais l'impression d'avoir une F1 dans les mains

[D'jo03]

[Sharter]

Hey au fait j'viens de retrouver mon ongle de pouce dans la poche de blouson, j'avais oublié de le sortir

[Sentenza]

[mad_penguin]

Bon, rentré de vacances, il serait peut-être temps pour moi de m'y mettre à mon tour...

Bref, de notre côté, tout commença un jeudi. Et en plus, pour une fois, c'était vraiment un jeudi. Matin. Vers 10h30 même, sous une météo grise et fraîche mais heureusement sèche.
Moto chargée, équipage prêt, désarmement des tob... ha non. Brèfle, en route pour la première jambe du trajet.
He oui, deux contraintes pour nous : pas envie de faire le moindre bout d'autoroute (c'est chiant, ça rend les pneus encore plus carré, ça fait consommer comme un malade, et vu l'absence totale de protection sur le XJR ça arrache la tête à la longue), et le duo avec bagages nous contraint en place et donc en positions, nous empêchant de faire de trop grands trajets ou trop rapidement (position non optimale = les muscles et articulations tirent vite et impossible de les détendre = pauses relativement fréquentes).
Nous voilà donc gaiement parti direction Fontainebleau - Sens - Auxerre - Avallon pour se refaire une petite route du rasso, histoire quand même de n'avoir pas que des lignes droites le premier jour. Une petite D37 et D978 (qu'ils ont gravillonnés ) plus tard, direction Châlon-sur-Saône, ses bouchons, ses travaux, et sa gare SNCF non fléchée pour l'étape du soir.
Heureusement que la première partie de l'étape était franchement super, parce que le reste était très décevant. Pour un hôtel se voulant assez classieux (et prix à l'avenant), les finitions dans les piaules étaient très moyennes, l'accueil correct sans plus, le repas correct mais gras, mais surtout les lits trop mous et l'isolation phonique à chier (merci les poids-lourds et les bus dans la rue toute la nuit...).

Deuxième jour (vendredi, bravo à ceux qui suivent), nous voici donc parti à l'aube vers 9h30 sous un ciel toujours gris et du crachin pour de longues lignes droites jusqu'à Lons puis Clairvaux. Avec l'arrivée sur les chouettes virages du Jura, le crachin nous fout enfin la paix et est remplacé par un soleil d'abord timide mais qui s'enhardira.
C'est d'ailleurs sur une pause peu après St-Laurent que l'on se rendra compte que la sonorité du XJR a quelque peut changé, l'oxydation ayant eu raison de la boîte à fumée juste à la jonction avec l'échappement droit et par là-même à toute mesure dans le bruit de la bête.
Après une pause repas (dans un resto que je ne recommanderais pas, non pas que ce soit mauvais, mais le rapport qualité-prix l'est lui) du côté de Mijoux, direction Bellegarde, puis Annecy (via, là encore, des travaux et des bouchons...). Petite pause au début de la montée du Semnoz, où je prend des nouvelles de Shart' qui annonçait vouloir aller rouler (et donc potentiellement faire jonction avec des arrivants) s'il arrivait tôt au gite.
Il m'annonce justement être au niveau d'Annecy, et est chaud pour faire la fin de la route avec nous. Je lui annonce notre position, notre route prévue, et lui dit l'attendre. Il me rappellera finalement quelques minutes plus tard pour me dire qu'il est encore en 205, et qu'au vu de la route sur la carte, il va plutôt prendre la nationale...
C'est donc parti pour un Semnoz en solo, par un superbe soleil un vendredi en début d'après-midi, avec peu de cyclistes et encore moins de voiture, sur une route que j'avais déjà faite et fort apprécié. Autant dire que l'échauffement a été agréable !
Direction ensuite Albertville, Moûtiers et enfin Aime via la nationale, avec les pattes qui commencent tout de même à sacrément tirer. Je voit justement un Versys et un XS au croisement avec la nationale... je les rejoint, ils m'annoncent tirer sur Moûtiers ou Albertville pour une sombre histoire de recherche de pad gopro - ce sera sans nous, on est encore chargés et crevés. Tellement que je manque rater le SV de JEJ, puis que je ne comprend pas ses explications et commence par me garer au niveau de la fontaine avant de rejoindre le garage...
On décharge les affaires et décidons d'emblée de squatter la chambre du bas, histoire que les autres pieds tendres ne puissent prétexter de mauvaises nuits pour d'obscures histoires de ronflements quand ils se feront tordre le lendemain.
Apéro tranquillou en attendant les arrivées de tout le monde (le dernier étant... Jim.), puis repas de charcutaille.



Vendredi matin, atelier casse-croûte et petit-dej' sous un beau soleil, avant de tailler la route.


(c) Yoplait

Direction donc le tour du Mont-Blanc via l'Italie (ses pompes à essences capricieuses aux tarifs délirants, ses travaux...), la Suisse (ses paysages de carte postale... vraiment, tellement qu'il y a une impression de décor en carton-pâte), et tous les cols au milieu.
Je commence tranquille en groupe lent, mais assez rapidement je constate que mon échauffement de la veille a été plus qu'assez efficace pour que le rythme ne me convienne plus. Je vais donc faire l'accel' à Jim en sortie de courbe (-3 points d'audition pour lui, encore désolé), en les laissant ramarrer régulièrement jusqu'à la première pause où je pourrais formellement changer de groupe.


(c) Yoplait

Pour la suite de la journée, en groupe rapide donc, ça ne va pas être la même. Les pieds-tendres se sont montrés sacrément affûtés, me reléguant rapidement en queue de peloton, peloton que je perdrais même régulièrement, ne souhaitant pas rouler au dessus de mes pompes. Comme d'hab', groupe lent trop lent pour moi, groupe rapide trop rapide pour moi... Même Shart' sur son antiquité me mettra un boulevard toute la journée.
Pause casse-croûte sur la montée du Grand Saint-Bernard, juste avant le passage en Suisse. Le spot est superbe, malgré le passage de Carabiniers très suspicieux mais qui ne s'arrêteront finalement pas (c'était pas loin ceci dit).


(c) Yoplait

Les courageux font un A/R photo sponsorisé par Yop' - je ferait ma lopette et préfère m'économiser pour le reste du trajet, puis c'est reparti pour la Suisse. Pause juste avant la frontière française pour des ennuis techniques sur le XS, puis pour des ennuis techniques sur le pouce de son propriétaire... On reconnaîtra d'ailleurs bien là l'esprit Suisse, la boutique vendant les pansements à l'unité...
Dernière pause après Chamonix, là encore pour ennui techniques déjà relatés sur une vieille brèle capricieuse (mais qui a l'air d'être un outil à drague très efficace vu le nombre de nanas qui ont demandés une photo lors des pauses...), les p'tits rigolos de locaux ou en voiture se faisant un dernier col, les courageux ayant bravé les longs kilomètres les jours précédents préférant tirer direct au gîte pour s'effondrer devant un apéro bien mérité, attendant les retardataires les empêchant d'aller manger de suite.

Dimanche, encore un levé à l'aube, encore sous le soleil, encore une opération petit-dej'-casses dalle.
Cette fois, on réparti les sandwichs, tous les gens ayant de la bagagerie sur les motos ayant aussi des affaires dans les bagages. On est reparti par le col que seule une partie du groupe avait fait la veille, avant de continuer sur Annecy pour le repas les pieds dans l'eau.



Puis on fait monter le lait chaud avant une dernière photo de groupe déjà montrée, puis c'est la séparation, les courageux continuant vers le nord pendant que les lopettes s'en vont retrouver leurs voitures et remorques au gîte.

Pour le groupe des courageux, on commence en beauté avec... le Semnoz ! Yop,' Kop et moi partirons même un petit peu en avance, pendant que les bourrins perdent encore 15 minutes à tenter de jouer avec leurs scala - ça ne les empêchera pas de nous déposer avant même le sommet bien sûr.
La descente sur Annecy nous permettra d'ailleurs de croiser de bien belles voitures, mais qui coupent un peu les virages, quand même...
Puis c'est le passage chiant direction Bellegarde, dont on fera trois fois le tour pour prendre une petite spéciale pas mal (mais dispensable par rapport à la suite). Loïc-rose-vert nous lâchera là avec son comparse Babylon/liss, en manques d'autoroute visiblement... Après un bout de 4 voies vers Gex, c'est enfin le col de la Faucille... quel bonheur ! Un bitume superbe, un tracé absolument pas traître, c'est le panard. J'en ferais des bouloches sur le bord du pneu arrière, c'est dire ! (oui, en duo, chargé de bagages, tsa).
Hélas, voici déjà venu le temps de la séparation. JEJ et Seb' repartent chacun de leur côté, et nous traçons vers l'Alsace avec Yoplait.
Et on a été gâté.
Bah oui, entre les Alpes et l'Alsace s'étend le territoire maudit de la Franche-Comté... Pontarlier, Morteau et Montbéliard sont nos étapes, le froid (au point de ressortir les gants hiver), la fatigue et les courbatures sont nos comparses, les autochtones trouvent visiblement toujours leurs permis dans des pochettes surprises, et la nuit nous fera le plaisir de tomber brutalement en pleine cambrousse, dans des virages au bitume douteux.
Du coup, toute gloriole définitivement congelée et pelotonnée au fond du lit, c'est direction autoroute pour nous aussi entre Montbéliard et Belfort, où Yoplait nous quittera. On lâchera l'autoroute peu après pour finir la petite heure de trajet nous séparant encore de 5 jours de repos dans la famille.

Je vous passerais le retour sur Paris, sachez juste qu'on a toujours pas pris l'autoroute avant de passer Guignes, que c'est toujours aussi long et chiant, que les déviations entre Bar et Troyes sont super mal branlées, et que passé Provins, ça semble vraiment n'en plus finir. Ha oui, et que après une semaine de temps magnifique, on s'est pris la flotte à partir de la N104. Région de merde.

[YOPLAIT]

j'ai pas percuté les carabiniers

[JEJ]

On a failli se prendre un contrôle massif. Mais bon ils ont vu qu'on avait tous nos chicanes et que la XS était bien en règle.

[mad_penguin]

j'ai pas percuté les carabiniers

Quand on était entrain de manger, une voiture de carabiniers est passée très, très lentement à côté, le passager regardant très attentivement les bécanes et nous entrain de manger... On le sentais hésiter à s'arrêter... Il s'est p'têt dit que voyant que des plaques françaises, ça allait être chiant pour le dialogue.

[YOPLAIT]

ah ok, bah oui j'ai rien vu, soit Jej m'embêtait, soit je regardais le paysage en mangeant

bah ils nous auraient plombé notre planning, et le leur aussi

[mad_penguin]

ah ok, bah oui j'ai rien vu, soit Jej m'embêtait, soit je regardais le paysage en mangeant

bah ils nous auraient plombé notre planning, et le leur aussi

Bah j'ai quand même eu chaud, j'avais oublié mon permis au gite, comme un blaireau...

[YOPLAIT]

ah bah vi...

dès que je suis en moto il est tjs avec mes autres papiers dans la poche intérieure

[Sharter]

Bah quoi, aucun risque avec les carabiniers
J'avais démonté la coque arrière en plus à ce moment là

De toute façon à part le Tuono pour lequel j'avais aucun papier le XS tout allait bien

Chouette CR mad'

J'avais oublié de raconter l'épisode de la station service le samedi matin avec la nana qui vient me voir pour me demander si elle peut prendre des photos du XS... sur 15 motos elle en a rien à foutre de vos saloperies récente et vois la seule brêle qui à de la gueule

[sca]

Bah quoi, aucun risque avec les carabiniers
J'avais démonté la coque arrière en plus à ce moment là

De toute façon à part le Tuono pour lequel j'avais aucun papier le XS tout allait bien

Chouette CR mad'

J'avais oublié de raconter l'épisode de la station service le samedi matin avec la nana qui vient me voir pour me demander si elle peut prendre des photos du XS... sur 15 motos elle en a rien à foutre de vos saloperies récente et vois la seule brêle qui à de la gueule

Mignonne ?

[Sharter]

Ça dépend si tu fais dans la panth... cougar

[sca]

Il y a des couguars qui sont pas mal...