[CR] /!\ Rassemblement Morvan 2013 /!\

[Zlip]

Moi j'vais en vert aussi pour jardiner

L'année prochaine je te ramène une pelle et un râteau.

[Sharter]

Râteau ça va, j'ai une belle collection

[Zlip]

[mad_penguin]

Mon CR va être un petit peu particulier cette fois, puisque vous allez avoir un point de vue Orga, ce qui peut être intéressant pour ceux qui prendront la succession l'an prochain

Attention, pavé ! J'éditerais demain pour intercaler quelques photos, histoire que ce soit plus digeste...


Quelque part pendant l'été 2012 :

Je m'souviens, c'était un Jeudi, vers 17h02. On discutait avec Seb des rassos passés, et notamment du rasso Verdon. Je me rappelais un peu combien j'avais pris mon pied à traverser le Morvan, région que Seb connaît bien, et me remémorait mes bons souvenirs sur Dijon.
On regrettait de voir que personne n'avait l'air motivé pour relever le défi d'organiser un rasso 2013, et on a commencé à délirer sur un rasso morvandais...

Mais plus le temps passait, plus ça nous travaillais, surtout que renseignements pris auprès de Killou, personne ne s'était manifesté jusqu'à présent. On s'est regardé, et on s'est dit : "pas chiche !". L'idée de base était surtout d'essayer de motiver par l'émulation une autre équipe de locaux pour organiser quelque chose, en se disant qu'ils en chieraient moins que nous à 200 kms de distance.

Un coup d'œil au calendrier plus tard, il semble clair qu'une fois encore le week-end de l'Ascension serait idéal, bien qu'un peu tôt dans l'année...

On commence à faire un inventaire des contraintes et de ce qui serait cool d'avoir, à répertorier les gîtes permettant de recevoir un groupe entre 50 et 75 personne (protip : ça court pas les rues !), parmi ces gîtes ceux qui sont encore dispos pour l'Ascension (protip : encore moins, ça part juste SUPER VITE), les brasseries des environs, qui pourrait nous aider pour les ouvertures/fermetures des groupes, etc...

Semaine du 15 août 2012 :

On se retrouve avec Seb dans le Morvan, pour partir en reconnaissance de la région avec un œil "groupe" et surtout des logements et brasseries possible.
Niveau logement, le choix se porte très rapidement sur la base des Settons, qui en plus ont l'habitude de gérer les repas avec leur traiteur (ça de moins à s'occuper) et ont l'habitude des motards.
Niveau bière, je vous cacherai pas que la Mandubienne n'était pas mon premier choix initial, en raison de la distance de la brasserie (rien que sur le Morvan même, il y a deux brasserie : une à St-Père, juste en dessous de Vézelay, et une à Anost, à quelques kilomètres au nord-est de Château-Chinon). Mais après les dégustations, ce fut sans appel : Mandubienne ce sera (non pas que la brasserie de Vézelay est mauvaise, mais leur blonde est une IPA, ce qui est quand même très particulier... et si c'est plaisant quand il fait chaud, par un temps comme on a eu, ça l'aurait carrément pas fait). On compare quand même avec France Boisson pour avoir une idée du prix, et là encore, c'est sans appel : la Mandu est de loin le meilleur rapport qualité-prix, même si on doit se taper la logistique nous-même.

De retour sur Paris, on commence à discuter un petit peu autour de nous du projet. Coup de bol, il semblerait qu'on a une possibilité de plan pour avoir une sono gratos ! Bon, on va quand même prévoir un peu de marge au cas où ça foire...

Bien entendu, à ce moment, on bosse toujours sur deux scénarios (et donc deux budgets) : 4 jours (traditionnel) et 5 jours (permis par les jours fériés cette année) !

Puis vient le moment du dépôt de candidature, qu'on précipite un petit peu parce que le délai de notre option sur le gîte court (et qu'à la fin de l'option, c'est acompte ou annulation, et il y avait de la liste d'attente...).

Fin septembre 2012 :

Bon bah le verdict est tombé : personne d'autre ne s'est motivé, donc ça nous tombe dessus "par défaut", et sur l'option 5 jours s'il vous plaît !
On se retrousse les manches, on n’a pas le droit à l'erreur, 'va falloir tout donner pour assurer !
Confirmation du gîte, envoi de l'acompte, ouverture des inscriptions, et s'ensuivent des mois de grincement de dents et de coups de flippe devant le rythme très mesuré des inscriptions (pour info, si on n’avait pas les 2/3 des places prises, on ne pouvait même pas payer le gîte et le traiteur...).
Moralement, c'est super-dur, surtout quand les gens qui était super motivés au moment du vote du projet se plaignent qu'on ne "vend" plus le projet et qu'on ne donne pas envie à rappeler qu'il faut s'inscrire... C'est vrai qu’on n’avait pas eu le temps de faire un stock de photos/vidéos pour "vendre" le projet tout au long des inscriptions, et qu'entre le travail et la météo, ce n'était pas évident à corriger par la suite.

Mars 2013 :

On souffle enfin un coup, psychologiquement. Les inscriptions sont à peu près bouclées et payées, il est temps de passer aux choses sérieuses.
Confirmation des devis pour la bière, établissement des groupes et des encadrements, réalisation des RBs par Seb et Shadow...
Seb et Shadow proposent aussi de faire des t-shirts "staff", comme cela a été fait par le passé, pour au moins que les gens qui arrivent à leur premier rasso puissent identifier facilement l'encadrement. Je dis pourquoi pas, mais rappelle que le budget est plutôt serré, et je n’ai pas franchement le courage de m'en occuper... Shadow se renseigne auprès d'une boutique près de chez lui, mais je trouve les tarifs assez salés.
Puis, au détour d'une mensu, je vois le t-shirt du rasso Ducati de Teut', et ça fait tilt. Et pourquoi pas ? En plus, ça permettrait de faire d’une pierre deux coups pour les t-shirts staff !
On relance donc le projet de plus belle, on embauche Zed pour le visuel (qui déchire), je me renseigne auprès d'une connaissance qui bosse dans le domaine (et qui finalement nous les fera à prix d'ami), et on se dit : "et pourquoi pas ?" On vous en parle donc, et ouvre des inscriptions-sprint (puisque l'idée était d'avoir une série limitée réservée aux présents du rasso).



On s'arrange pour faire des recos avec Seb (plus souvent lui que moi d'ailleurs, pas le temps et facilement découragé par la météo) pendant les week-ends pour confirmer les RBs...

Avril 2013 :

Tous les devis sont reçus, comparés, acceptés, confirmés, les commandes sont placées, on a réussi à tenir in extremis les délais pour les t-shirts, tout semble rouler...
On continue toujours les recos…
Et puis la double tuile.
La première, de tellement loin la plus violente, vous la connaissez, je ne vais pas m'étendre dessus. A la réflexion, on décide de maintenir le rasso. Pour lui.
La deuxième, le plan pour la sono foire. On court dans tous les sens pour trouver quelqu'un (si possible une connaissance) qui pourrais nous dépanner pour une sono ou même un groupe sur une soirée, surtout avec notre budget assez court (à moins de taper dans l'apéro). Au final, une connaissance d'une connaissance nous redirige vers un petit loueur/vendeur de sono de Dijon - triple coup de bol : il a encore une petite sono du calibre qu'il nous faut de dispo (ce sera même limite overkill au final), il est vraiment pas cher (même si un poil trop pour notre budget, d'où la contribution "sono" intégrée au prix des t-shirt pour couvrir la différence), et en plus il est du bon côté de Dijon pour le run logistique.

04 Mai 2013 :

Un dernier appel au gîte pour confirmer les menus fut le bienvenu : je repars sans menu, mais en ayant permis de détecter qu’ils avaient oubliés de commander les menus d’un déjeuner… Ca l’aurait foutu mal ! Au final, c’est Shadow qui finira par réussir à avoir les menus au téléphone, quelques jours plus tard.
Ca y est, c’est la montée au feu. Le XJR et le SV de SV6.5 sont sur la remorque depuis la veille, les sacs, cartons et cagettes de matos sont tous enfournés dans la voiture (sauf bien sûr les panneaux de fléchage et cales pour béquille que j’aurais oublié… Merci encore Seb d’avoir pu passer les récupérer et de te les êtres trimballés sur le Versys !), et hop, nous partons pour une première étape quelques jours à 15kms d’Autun, accompagnés par Luernos en moto (qui manquera s’endormir plusieurs fois en nous suivant : ça va pas vite une voiture qui tracte pour la première fois de son conducteur !).
Nous arriverons finalement beaucoup plus tard que prévu, vers 17h30, en raison d’un départ tardif, mais surtout d’un arrêt repas à Auxerre qui va durer beaucoup plus longtemps que prévu (foutez jamais les pieds à La Boucherie : 2h pour bouffer tellement le service était lent !), donc trop tard pour faire une première reco. On aura même tout juste le temps de faire les courses… Et bien sûr de découvrir les joies des manœuvres avec remorque, dans une pente sévère en terre battue pour que ce soit encore plus drôle ! (d’ailleurs, c’est dégueulasse, Seb il donne toujours l’impression que c’est super-facile…)

05 Mai 2013 :

Lever tranquille le matin, et retranscription des RBs pour que ça tienne sur une feuille A4 (deux pour le RB journée). Premières galères : certains RB ont une tétrachiée de toutes petites routes qui sont vraiment peu lisibles sur la carte (pourtant une jaune), sans parler d’identifier une direction à suivre…
Bref, première reco l’après-midi, sous le soleil malgré des routes parfois un poil humides, qui permet de découvrir que les routes du nord-est sont pas toutes tip-top (et que ça va être aussi galère que prévu sans GPS), mais que d’autres plus centrales défoncent tout (samedi après-midi ? )
Après une petite soirée sympathique (apéro au bourbon-coca et cigare dans le jacuzzi), en route pour les choses sérieuses…

06 Mai 2013 :

Après un réveil difficile, on se met en route un poil tard pour de la reco toute la journée. Couplé aux routes barrées et aux déviations à rallonge, ça donne un retour assez tardif puis une remontée d’info à Seb et Shadow assez longue pour qu’on modifie les RBs en perspective (c’est grâce à ça par exemple qu’on ne s’est payé « que » 200m de gravillons au Mont Beuvray au lieu de plusieurs kilomètres ). Du coup, couchage rapide parce que grosse journée prévue le lendemain.

07 Mai 2013 :

Encore sur la route toute la journée, mais pas tout à fait dans la même optique…
Première étape, passer chez les parents de Seb pour récupérer la remorque bagagière… et c’est juste à l’extrémité ouest du Morvan, soit à l’opposé.
Deuxième étape, direction Dijon… Oui, à l’opposé, encore...
On se perd en allant chercher la sono (tournés trop tôt…), mais on finit par y arriver. Les gars sont très sympas, m’expliquent vite fait comment tout brancher et mettre en route, et me filent tous les câbles dont on a besoin (y compris des multiprises, auxquelles on n’avait pas DU TOUT pensés).
Ensuite, les courses pour l’apéro. Ben la quantité qu’on avait prévu, je voyais ça moins volumineux… deux caddies pleins à craquer, et je commence à flipper un peu pensant à l’arrêt suivant…
He oui, la brasserie.
D’ailleurs, le brasseur aussi doutait qu’on fasse tout rentrer… C’est que 10 fûts de 30 litres, deux tireuses, deux bombonnes de CO², et les gobelets, ça en prend, de la place !
Après une partie de Tetris d’anthologie, on finira par tout caser dans la remorque et la voiture, banquette arrière baissée et amortisseurs arrière en butée. Après bien sûr avoir réussi à bigner sa paroi en manœuvrant avec la remorque pour se mettre au quai de chargement…
Evidemment, tout cela pris du temps, d’où un départ de la brasserie à seulement 18h, après un briefing sur le fonctionnement des tireuses. Du coup, on a amputé le programme initial et sommes rentrés directement au gîte pour manger et dormir, au lieu d’aller déjà décharger tout ça au lac. Par contre, ça veut dire deux A/R le lendemain matin, donc levé tôt avec le maximum de sacs déjà prêts !

08 Mai 2013 :

Arrivée au lac des Settons vers 10h. Récupération des clés, dernières consignes par l’accueil, et déchargement de la voiture (sous les averses), qui va enfin retrouver un petit peu d’amortissement à l’arrière.
On commence avec Luernos à remonter dans la salle les différents packs de soft et de crasses, ainsi que la sono qu’on mettra déjà en place en attendant un peu de renfort pour les fûts et les tireuses. La donf’team arrivera assez rapidement, et aura l’immense plaisir et privilège de nous aider à se traîner les 10 fûts (qui font bien 40 kgs pièce) dans l’escalier.
Shadow et Seb arrivent sur ces entrefaits, et se chargent de panneauter la route. Pendant ce temps, pour ma part, retour au premier gîte pour manger un rapide morceau, recharger la voiture avec nos affaires, atteler la remorque moto, recharger le XJR, faire l’état des lieux et revenir au lac.
Ce retour se fera comme prévu sur les coups de 15h30, pour voir que les gens ont commencés à bien arriver, et que les tireuses ont été mises en service par Luernos
Déchargement des motos, établissement des règles de parking, déchargement des affaires de la voiture, fin de la mise en service de la sono, début de la distribution des t-shirts, une ‘tite bière ou deux et un peu de papotage, et l’heure du deuxième baptême du feu arrive : le discours de bienvenue… fait complètement à l’arrache, pas du tout préparé bien sûr, sinon s’pas drôle !



Après le repas, dernières vérifications et préparations des RBs du lendemain avec l’équipe, puis on peut enfin profiter un peu de la soirée ! Le couché sera quand même assez tôt, le programme du lendemain étant chargé.



09 mai 2013 :

Trop peu dormi, mais l’excitation m’empêche de toutes façons de rester au lit. Le ciel est très gris, on croise les doigts très très fort pour que ça se découvre, ou au pire que ça reste en l’état.
Petit-déjeuner rapide (pas très faim de toute façon), on récupère les pique-niques qu’on charge dans la voiture de Guilhem avec des packs d’eau, je me prépare rapidement, et c’est déjà l’heure du départ…
Mais les gens ne sont pas encore prêts…
On booste un peu les gens avec Seb, on prépare le groupe noir… bon sang, j’avais oublié combien c’est dur à mettre en route un groupe ! On attend toujours quelqu’un…
Finalement, les noirs partent, et les rouges se mettent en place puis décollent. Je demande à Shadow de vérifier si les gens entrain de cuver veulent rouler en vert ou non, et à notre tour !
Thermi se positionne, je vois les gens commencer à avancer, certains sont sur les motos mais n’avancent pas : bleus timides ou verts impatients ? On va vite le voir : je donne le signal à Thermi, les gens commencent à suivre avec hésitation… He ben, ça en fait du monde !
Le roulage est assez groupé, mais pas très rapide… Mais bon, premier matin de roulage, météo menaçante, soit…
Premier arrêt au viaduc : mais où sont passés les rouges ? Bon ben ils ont gagnés un bon vannage à leur arrivée… Moins drôle : apparemment, ça roule très fort dans les rouges, et vraiment pas du tout en vert. Du coup, on se paye déjà 3-4 personnes en rab…



On repart, direction le pique-nique. Au final, les deux premiers arrêts étaient plutôt rapprochés, on aurait dû essayer d’étoffer un peu le RB dans le coin avant ces arrêts… Le groupe bleu est immense (presque 20 personnes), dont certains qui ont l’air de s’ennuyer et d’autre qui ont déjà l’air à l’agonie pour suivre avec les quelques gouttes qui tomberont par-ci, par-là, alors que le rythme est resté celui d’un sénateur. Bon, ça promet. Peut-être que ça s’arrangera dans l’après-midi !



Après le pique-nique, pré-positionnement des photographes, et c’est parti pour une petite séance photo « surprise » On récupère les verts qui n’ont pas osés continuer sans leur ouvreur (Shadow étant avec nous pour les photos), mais comme on les récupère au passage, ils ne se positionnent qu’après la voiture qu’ils ne doubleront pas. Du coup, on va finir par les perdre à l’arrivée sur Avallon…
Arrivé à la station, c’est opération récupération des égarés, puis on repart. La pause suivante arrive bien trop vite, mais permet de récupérer des gnons en vadrouille… mais elle durera vraiment trop longtemps.



Direction le Beuvray, en passant quand même par des routes parfois assez moyennes sur le début… J’avais prévenu suite aux recos de début de semaine, mais on n’a pas eu le temps de changer cette partie du RB. La montée sur la D3 est toujours aussi géniale (et sera d’ailleurs nommée Piste d’Essais Binanotes, vu tous les gens qui se sont échangés les motos pour faire des essais sur cette route !), malgré un rythme tout tranquillou : si Thermi accélérait, il décrochait les 3/4 du groupe…



Je profite de la pause pour justement essayer le S4R de Teut’, après l’essai très enthousiaste de Seb. J’en profite également pour rouler un peu plus fort, et c’est vrai que le moteur et la partie cycle sont vraiment très très très sympa. Heureusement que je n’aime pas la forme du guidon ni le confort ! Par contre, je suis tristesse, personne n’a l’air d’être intéressé par mon canapé à roulette…
Sur ce, c’est le départ pour la dernière étape, et notamment la magnifique D37. Malheureusement, là encore, le rythme sera tranquille pour nous…



Une petite bière, et débriefing avec l’équipe. Les groupes bleus et rouges sont vraiment trop peuplés, il va falloir rééquilibrer. Ce sera fait, avec également un léger remaniement du RB du lendemain.

10 mai 2013 :

Ne faisant pas partie des courageux allés au musée, matinée tranquillou, discussions, etc. J’attends surtout le retour de la SebTeam, partie en reco sur le RB de samedi matin, que je n’ai pas du tout eu le temps de ne serait-ce que commencer à reconnaître.
Midi approche, mais pas le groupe du musée… Seb me préviens qu’il a reçu un SMS comme quoi ils avaient du retard et n’arriveraient que vers 13h. Je file au restaurant les prévenir et voire si ça les dérange : a priori, ça va être gérable. Ouf.
On cornaque quand même les gens vers le repas sur les coups de 12h45, pour déjà commencer tranquillement, quitte à ce que les gens du musée se dépêchent un peu.
Deuxième pépin : le groupe du musée s’est splitté en deux, et l’un des deux semble encore plus en retard… Et on attend aussi un troisième groupe qui a dû aller faire changer un gommard… Tant pis pour eux, on ne peut plus attendre, ils raccrocheront le repas quand ils arriveront.
Le départ est encore plus laborieux que la veille, et la première pause encore plus rapide en raison des modifications qu’on a dû apporter au RB pour éviter au maxi les gravillonnages… Et en plus, elle va être longue, les gens en profitant encore une fois pour faire des essais, mais certaines se décidant tard pour faire un essai.
Le rythme en bleu est toujours aussi tranquille (bien plus que les années précédentes), on récupère de nouveau des verts qui s’ennuient vraiment trop, ainsi que une fois encore des rouges qui se font peur – retour à un groupe de presque 20 personnes... Petit rappel des règles de roulage et des trajectoires à suivre, ainsi que du roulage en quinconce en ville, et il est temps de repartir.
Et là, c’est le drame. Juste avant des portions de routes à chèvre que je ne connais absolument pas, un des colliers de serrage d’une durit de refroidissement de Thermi lâche. Guilhem n’en a pas en stock dans la voiture, mais permet de faire une réparation manouche-style pour lui permettre de rejoindre Autun et essayer d’en trouver un. Je prends donc le lead, Teut’ fermant la marche.
Evidemment, je galère sur les routes à chèvres inconnues, je râte un embranchement, mais on finit quand même par rejoindre le bout de route sympa prévu au programme (et à l’endroit prévu !), puis la pause suivante. Mais l’heure a déjà sacrément tournée, et une fois les noirs et rouges repartis, Shadow arrive et nous informe que la suite du RB est constitué principalement de routes à chèvres pourries dans le style des précédentes – on prend donc la décision de couper par des routes qui ne sont pas forcément les plus passionnantes (malgré quelques passages sympas), mais qui seront plus roulantes et plus rapide.



Tout le monde étant complètement rincé, je propose à l’équipe d’annuler les roulages du lendemain matin, surtout que la reco de la SebTeam a montré que c’était une fois encore principalement des routes franchement pas top. Tout le monde est OK, nous l’annonçons donc à une assemblée soulagée, et j’en profite pour demander à ce qu’on fasse une petite photo de groupe le lendemain soir, sur demande du copain qui nous a fait les t-shirts.
On décider également avec l’équipe de balancer le RB prévu pour le lendemain aprèm’, et de le remplacer par un « best of » des bonnes routes qu’on connaît bien dans le secteur et qu’on a pas encore eu l’occasion de faire, en intercalant un point photo. Les courageux du samedi après-midi pourront nous dire si le best of valait le coup, même si on y a intégré ni Mt-Beuvray, ni D37 (qui sont largement au niveau, mais qu’on avait déjà faites 2 fois).
Etant tout aussi éteint que les autres, dodo tôt une fois encore pour moi.



11 mai 2013 :

Diantre, au réveil, c’est le déluge. Heh ben, on a bien fait d’annuler les roulages !
La pluie se calmera rapidement, mais la matinée sera entrecoupée d’averses…
Les zombies se lèvent tranquillement, ça papote et ça geeke dans la salle commune, ça s’astique le poireau devant les brèles…
Vérification de la météo : front de (grosse) flotte prévue entre midi et deux, puis juste quelques averses ici et là. Effectivement, pendant le repas, ce sera un déluge bis, mettant à mal la motivation des gens…
Heureusement, le soleil repercera vers 14h, motivant quelques courageux à dire OK pour un roulage.
Vu le nombre de cyclistes, quand même, on ne fait plus que deux groupes : un rouge/noir ouvert par Seb et fermé par Spinergy, et un vert/bleu d’une vingtaine de personnes ouvert par moi-même et fermé par Coyot’, qui en a marre d’être à l’agonie et aimerait faire un roulage plus tranquille.
Forcément, les gens tardant à se mettre en route (on avait dit départ 14h, on a décollés à 15h…), on se prend la flotte dès la sortie du gîte. Au bout d’une demi-heure de brasse coulée improvisée sur bitume, pause non-prévue pour faire le compte des abandons : la quasi-totalité du groupe vert/bleu fait demi-tour, puisqu’on se retrouve finalement à 6…
C’est quand même pas de bol pour eux, puisque moins d’un quart d’heure plus tard, plus de pluie mais un grand soleil qui ne nous quittera plus, et des routes qui commencent déjà à sécher…



La spéciale de Lormes sera encore malheureusement seulement séchante, et je ne la connais pas aussi bien que Seb, on la fera donc rapidement mais prudemment. Une petite pause essais/séchage s’ensuit, où l’on s’empresse d’envoyer une petite photo à ces cyclistes restés au chaud à picoler, et on est reparti pour le lac de Pannecière… Seb m’avait dit qu’il connaissait un super spot photo direct sur le lac, sauf qu’il s’était gourré sur sa première instruction… donc on s’est retrouvé d’abord à l’usine EDF, puis au niveau du barrage, mais du mauvais côté ! Il s’en doutait et est venu nous récupérer et nous emmener à bon port pour une jolie photo de groupe (après 4 changements d’avis sur comment disposer les bécanes…).



On repart pour Château-Chinon faire le plein et une deuxième étape confirmation : il n’est que 17h, le soleil est toujours au beau fixe, tout le monde est super-motivé : on continue le road-book, sauf un équipage qui, crevé, souhaitera rentrer directement.
Et c’est parti pour un petit aller-retour Château-Chinon – Autun, belle route propre, large et avec quelques virolos sympas, même si la route est tellement rapide que c’en est limite blasant à des vitesses raisonnables… Chose surprenante, on ne croisera pas du tout les noirs/rouges, alors qu’ils ne sont pas partis très longtemps avant nous. Ils nous confieront par la suite avoir fait l’aller-retour en un temps juste pas propre du tout…
Pour continuer, plutôt que la traditionnelle D37, c’est passage par une petite route vers Anost que j’avais reconnue en début de semaine : si la route n’est pas large, le bitume est neuf et nickel, et la route n’est pas bosselée du tout. Un vrai bonheur ! Grosse frayeur à Anost, ou les pompiers nous font signe d’y aller mollo parce que déjà deux motards se sont vautrés… et on a toujours pas de nouvelle des noirs… Finalement, les gendarmes croisés lors de la pause-pipi juste après Anost nous rassurerons en renouvelant les appels de prudence : les accidents ont eu lieu plus tôt dans la journée. Nous retrouverons les noirs bien arrivés au gîte, déjà en train de picoler (ha les rascals !).





Direction le chargement des motos sur la remorque pour que tout soit prêt pour le lendemain matin, et c’est le drame : si le SV de SV6.5 ne pose aucun soucis, une drache monstrueuse nous tombera dessus pendant qu’on chargera le XJR… je finirai complètement détrempé, et le XJR pas tout à fait droit sur la remorque (mais ça tiens bien comme ça).
On se retrouve tous dans la salle commune, sauf ceux qui ont déjà dû rentrer, pour faire la photo de groupe (une grande première !), où on réussit à convaincre un Axel qui avait déjà dégrafé sa ceinture et déboutonné son pantalon de ne PAS montrer son cul… Puis c’est un dernier petit discours, pour remercier tout le monde d’être venu, d’avoir mis une si bonne ambiance, d’avoir roulé aussi propre, et pour remercier J&B d’avoir veillé sur nous de là-haut.



Un dernier repas dans une ambiance complètement survoltée plus tard, la soirée commence dans une ambiance bon enfant, et les tireuses ne vont pas chômer (heureusement, c’est putain de lourd des fûts pleins). Au passage, Killou me crochète et me remet un bob cochonou une casquette Ducati… et là, mon grand regret fût que Seb soit introuvable à ce moment-là, parce que vous m’avez presque fait chialer, bande de salopards.



Complètement explosé, je vais une fois encore me coucher tôt, et faire ma première nuit de vrai sommeil reposant depuis une bonne semaine… Encore un grand merci à la coyotus-team qui sont restés debout jusqu’à ce que les derniers aillent se coucher pour s’assurer que les choses ne dérapent pas et pour fermer la boutique après !

12 mai 2013 :

Une fois encore, le réveil est tôt : certains m’ont prévenu qu’ils voulaient partir tôt, et il fallait que je prépare la salle commune pour qu’ils puissent rembarquer une partie du non-consommé des apéros (plus de place dans la voiture, je n’allais pas me traîner en plus des packs entiers de soda !). Finalement, la soirée ayant été particulièrement rude, les premiers partent juste après le petit-dej’… Entre 9 et 10h, les départs s’échelonnent, vu qu’on devait rendre les chambres pour 10h. Pendant ce temps, le rangement de la salle commune avance bien.
Au final, la voiture sera chargée et la salle sera rangée et nettoyée vers 12h, avec l’aide de SV6.5 que je ramènerais sur Paris, Guilh et Antoine qui ont un peu trop abusés la veille et qui se sentaient pas de repartir de suite, et Seb et Shart’ qui nous escorterons jusqu’à chez les parents de Seb.
Nous laissons donc la remorque bagagière remplie des futs, d’une partie de nos affaires et des pieds de la sono pour aller déposer la remorque moto chez les parents de Seb, à un rythme là encore de sénateur cacochyme vu la tronche des amortisseurs arrière.
On désattelle, et retour avec un arrêt grignotage au passage (on a eu du bol de tomber sur une foire de village, va trouver à manger à 14h passé sinon)… De retour aux Settons, on attelle la remorque bagagière, et direction la chambre d’hôte (que forcément, on ratera la première fois, nous obligeant à faire demi-tour). Arrivée sur les coups de 17h, 17h30, on fera juste une petite sieste en attendant le repas.
Au repas, surprise : il semblerait que les propriétaires se soient fait dépasser durant le rasso par l’un de nos groupes… et qu’ils aient beaucoup apprécié notre organisation ! Ca fait toujours plaisir !

13 mai 2013 :

Comment ça, 13 mai ? Mais il est fini le rasso ? Ben non, pas vraiment…
Comme il n’y a que nous à la chambre d’hôte, les patrons ont été cools et ont proposés d’avancer l’heure du petit dej’. Du coup, à 08h30, on est dans la voiture et on décolle direction Dijon.
Coup de bol, les choses vont beaucoup plus vite que ce que je craignais, et on réussit à être de retour chez les parents de Seb pour déposer la remorque bagagière vide et récupérer la remorque avec les motos sur les coups de 14h30, en s’étant arrêtés pour manger ! Et c’est parti pour Paris par la nationale… Au passage, j’ai dû rater un truc à Auxerre, j’ai eu l’impression que la traversée durait des plombes et je n’ai pas reconnu ce qu’on avait fait avec Seb par le passé… ‘me dit que j’aurais pas dû suivre les panneaux…
Quelle joie de retrouver les bouchons sur l’A6… ou pas en fait. Surtout en voiture. Bien chargée. Avec une remorque. Et des connards qui te font des queues de poisson.
Enfin de retour à la maison sur les coups de 19h… on décharge les motos, je colle la remorque au garage, on vide les bagages, et SV6.5 doit se sauver pour rentrer chez lui suffisamment tôt pour ne pas avoir à laisser dormir la moto sur le trottoir… Crevé et déjà plein de blues, je ne déferrais dans l’immédiat que les bagages les plus urgents, le reste attendra le lendemain.

Bilan :

De ce que j’ai vu et d’après mon ressenti, le bilan est franchement pas mauvais. Bien sûr, il y a des choses à améliorer pour le futur, mais tout le monde s’est éclaté malgré la météo pas fantastique…
- Une chute à l’arrêt, zéro bobo. Ca, c’est vraiment un bilan qui fait plaisir.
- Casses mécaniques : un sélecteur, deux colliers de serrage de durit. Y a pire !
- météo : globalement de la chance par rapport à la pluie (début mai dans le Morvan, c’était pas gagné), même si ça aurait pu être mieux.
- apéro : pas mal de restes au final (deux fûts non-percutés plus deux fûts à la moitié, pas mal de softs), mais la météo a dû jouer un sacré rôle là-dedans !
- roadbooks : indispensable de faire les RBs prévu avec toute l’équipe d’ouvreurs et de fermeurs, pour être sûr que personne ne rate un embranchement ou que tout le monde soit aligné sur quelle route il faut prendre (pas toujours évident juste sur la carte avec les toutes petites routes), et afin de potentiellement éviter une route qui sur la carte avec l’air top mais est en trop mauvais état en réalité. Malheureusement, nous n’avions pas pu le faire… Certaines pauses étaient également dispensables, et étaient généralement trop longues.
- recos : impératif de pouvoir reconnaître tous les RBs juste avant le rasso (pas forcément en commun, une personne suffit), pour s’adapter aux travaux et autres conditions changeantes.
- groupes de roulage : gros problème de niveaux et de nombre.
- initialement, les rouges et bleus étaient beaucoup trop nombreux par rapport aux noirs et verts.
- les rouges et noirs se sont pas mal rééquilibrés, mais quelques rouges sont redescendus en bleu et quelques verts sont montés en bleu -> groupe bleu à presque 20 personnes, beaucoup trop pour être aisément gérable, d’où aussi un rythme plus lent qu’habituellement pour ne pas perdre de monde.
- les rouges étaient très foncés, les verts et par conséquents les bleus très pâles.
- conséquences : verts très peu nombreux, bleu très nombreux et lents, énorme différentiel de niveau entre bleu et rouge.
- pistes d’améliorations sur les groupes de roulage :
- si niveau vert très bas et par conséquent peu de monde en vert (au fil des ans, la plupart des gens qui étaient en vert initialement s’améliorent et passent en bleu), se contenter d’un ouvreur (et un gilet jaune pour le dernier, mais pas besoin d’un fermeur attitré pour 4-5 personnes). Distribuer les RBs aux participants du groupe en cas de soucis technique pour l’ouvreur (ou remplacement de l’ouvreur par la voiture suiveuse dans ce cas).
- création d’un groupe violet entre les bleus et les rouges, pour atténuer le différentiel de niveau et éviter les allers-retours entre rouge et bleu (peur en rouge et ennui en bleu). Par contre, nécessite de l’encadrement en plus, pas forcément évident.

Voilà, encore un énorme merci à tous pour être venu et avoir apprécié ce rasso, vos remerciements nous ont fait super chaud au cœur. Une pensée toute spéciale pour ceux qui nous ont aidés (ils sont trop nombreux pour faire une liste), et bien sûr pour notre grand absent.
En conclusion, et pour ceux qui prendront la relève l’an prochain, c’est beaucoup beaucoup de boulot, mais c’est faisable en s’y prenant à l’avance par deux personnes très motivées à condition d’avoir du renfort pour la partie RBs/roulage.

[gtpowa]

OMG, Le CR de tarré de Mad

Je lirai ça demain matin quand ça sera plus frais dans ma tête sinon je risque de rien comprendre

PS: tu pourrai presque publier un ouvrage avec ton CR non?

[Sharter]

J'ai tout lu... et c'est beau

Merci à toi d'avoir pris du temps pour organiser ce rasso

[Skysam]

Super CRs !

[JEJ]

Sympa le CR !

[Lorenzo95]

Tout lu (jai mal aux yeux )

Super CR mad, en effet on dirait pas mais c'est un gros boulot la prepa d'un rasso

[jujuSV]

c est beau c est beau... peut etre... mais un CR pareil sans photo.. c est a la limite du criminel ca

[YOPLAIT]

très sympa tous ces CR, merci encore, c'était super!!

[Julien94320]

CR

Merci mad

[YOPLAIT]

c est beau c est beau... peut etre... mais un CR pareil sans photo.. c est a la limite du criminel ca

au pire tu as le lien de killou

[Teutates]

c est beau c est beau... peut etre... mais un CR pareil sans photo.. c est a la limite du criminel ca

au pire tu as le lien de killou

Oui mais là c'est l'inverse, trop de photos sans texte

[gtpowa]

Super CR, j'ai tout lu et j'ai rien raté! Ah si, j'étais pas là au Rasso
Vous avez assurés alors qu'il y a 2 mois rien n'était sûr