
Départ le jeudi 21 août de chez moi, début dans le brouillard et le froid, en plein mois d'août c'est génial… Route droite jusqu'à bourg en Bresse pour enfin finir sur quelques virages. Je retrouve une partie des savoyards à Annecy, petit lait chaud et semnoz avant le resto, on se caille méchant en haut. Super resto et retour sur annemasse pour dormir chez JEJ à une heure tardive.
Vendredi 22 août, réveil un peu loupé... Départ 9h45 direction la Clusaz pour faire le petit et le grand Bornand pour s'échauffer avec du pif paf à gogo.

On remonte ensuite direction Thonon et on coupe à travers les montagnes jusqu'à Châtel pour faire les courses, il fait faim ! On passe la frontière et c'est le début des cols en Suisse, le paysage change un peu pour des alpages avec des milliers de chalets en bois, c’est impressionnant. On voit même un helitreuillage d'âne en arrivant dans un village. Une partie de route de liaison qui aurait pu être plus sympa avec moins de circulation...

Puis un tour du lac de Thun avant de repartir sur une grosse session de cols bien furieux. Ça monte vite et les températures chutent très rapidement, on finira par l'Oberalppass, très sympa mais il faisait vraiment froid là haut, et il commençait à être tard aussi (19h30).

On redescend jusqu'en dessous des 1000m pour chercher un endroit où planter la tente, ce qui sera assez compliqué... Finalement à 21h15 on monte les tentes à la lumière des phares, petit repas rapide avec la même source de lumière. A 22h30 tout le monde est déjà au lit.
On a traversé beaucoup de zones de travaux en Suisse, c’est chiant mais au moins c’est ultra bien signalé et organisé, sécu à fond. Par contre ils ont du boulot à faire concernant les indications de villes-villages, on a pas mal galéré a trouver certaines directions…
Samedi 23 août: départ sous un ciel gris qui ne nous aura pas quitté de la journée, quelques éclaircies mais aussi de la pluie...
On est directement dans les cols suisses, ça continue de tourner dans tous les sens !!!

Du brouillard et la route humide/trempée aux sommets, le reste c'est plutôt pas mal. On passe en Italie une première fois direction le Stelvio qui se fera à moitié sous une averse, pour faire 25 épingles il y a mieux...


Quelques photos rapide et on repart par l'Autriche, descente avec de très beaux paysages mais aussi une section sans bitume après un pont… puis de la route de liaison.
Soucis avec mon frein arrière, arrivé à un stop la roue arrière se bloque... Disque rouge et étrier blo-qué, on ouvre la vis de purge pour libérer le circuit et là c'est machine à fumée



Comme hier il fait nuit quand on cherche un skouat, ce coup ci c'est sur le bord de la route, un peu caché histoire de dire... De même à 21h en train de planter la tente.
Première emmerde de carte bleue, impossible de payer avec nos CB (Visa et Mastercard) dans un lild… et oui, seules les Maestro sont acceptées

Dimanche 24 août:
Départ un peu plus tôt vu qu'on a du s'arrêter avant la fin du rb de la veille, on repasse en Italie après avoir avalé le retard de la veille, on longe les dolomites par le nord puis dans l'ensemble c'est de la liaison à travers l'Autriche avec une limitation à 100 km/h ça avance plutôt bien !
Détour pour faire le col du glossglopkner extrêmement cher (24€) et sous la pluie / gros brouillard...

On a absolument rien vu de toute la montée et du sommet, seulement en descente le soleil est apparu avec la route sèche -___-


Traversée de l'Autriche par les vallées, passage en Slovénie pour la nuit en auberge de jeunesse à Maribor.
Enfin une douche, un repas chaud, un lit et du wifi... La civilisation quoi ^^
Lundi 25 :
Départ de Maribor pour rejoindre Belgrade, journée de liaison sans grand intérêt… on quitte la Slovénie, on traverse la Croatie pour arriver en Serbie.

Extrêmement long vu qu'il faut traverser pleins de villages les uns à la suite des autres, étant donné qu'ils ont un système de vignette payante pour les autoroutes tout le réseau est construit autour de ça, rien n'est prévu pour faire que de la départementale (oui vu la gueule des routes j’oserais pas appeler ça une nationale).

Déjà en Serbie les routes se dégradent, les voies sont étroites et ils roulent un peu barbare ! On arrive jusqu'à Belgrade pour visiter la ville de nuit, le soleil se couchant à 20h -__-


Rien de bien intéressant, un moineau m'a attaqué et a perdu des plumes, sca a faillit écraser une petite vieille,...
On voit bien que ce sont des pays en développement, routes en construction, maison,… et tout le reste est vieux et délabré. Quelques nids de cigognes habité pour certains, cool à voir.
On découvre un nouveau moyen de déplacement à la mode : le tracteur !
Y'en a partout sur les routes, aux feux, stations essence,… un peu galère sur les grandes routes.
On aurait dit traverser le Loiret sur 500 kms dans la journée tellement c'était chiant… des lignes droites de dizaines de kms… mais enfin du soleil !!
Palme de la conduite pour les Slovènes, agréable de rouler là bas.
Mardi 26 :
Départ de Belgrade avec le beau temps, maintenant on est vraiment dans le sud.
Le Loiret II, le retour… mais seulement pour aller vers les beaux coins de Roumanie.
On croise un parigot sur une voie rapide et un « plateau roulant à moteur »

On longe pendant quelques heures un fleuve avec une route à grands virages, on enroule a bonne vitesse… AAAAAAHhhhhHHHHHh mais c'est quoi ce truc !! de la terre/caillou sur 300m a peine signalé… bon… on reprend a bonne allure et ça recommence… et ce sera le leitmotiv de la Roumanie, de très belles routes avec des portions de terre/cailloux sans trop prévenir.

On quitte le fleuve pour une petite route qui longe une rivière et on se retrouve dans des gorges avec de l'eau thermale, des centaines de personnes sont là et c'est un bronx incroyable… la route est dans un état lamentable et mes poignets sont vraiment douloureux. Et surprise, la route devient d'un seul coup parfaitement lisse, pleins de virages qui se suivent sur une trentaine de kilomètres où on se fera bien plaisir !
Ayant un peu de temps devant nous on part pour faire la Transalpina, à cause de travaux et déviation on perd beaucoup de temps, on attaque tard et on s’attendait pas à ÇA.


En gros tout le début est top avec un beau revêtement et des enchaînements, on monte de plus en plus, on rentre dans un nuage donc gros brouillard, il fait super froid, on voit rien… la vue se dégage au sommet pour découvrir l'autre vallée, j'en ai même fait un tout droit / chute *__* sans bobo heureusement.
Le Stelvio à cote c'est les 17 tournants de la chevreuse…


La route continue et désormais c'est vraiment le fin fond de la Roumanie avec une grosse centaine de kms à parcourir à travers les forêts, les rivières, les lacs. Y'a aucune ligne droite, les pneus n'ont pas eu le temps de s'user au milieu au moins.
Beaucoup de gens qui skouatent la montagne pour vivre, sorte de ghettos en pleine montagne dans la Transylvanie.

On arrivera tard au bout de la route avec la nuit tombée, un hôtel pour se poser.
Point de vue route elles sont en patchwork, pleins de raccords et de bitumes différents voir pas de bitumes, conduite avec les gens qui se décalent dans la voie d'en face pour s'arrêter à contre sens le long de la route genre toutvabien…
Gros point négatif, le pays est DEGUEULASSE de partout, ils ne connaissent pas les poubelles, c'est désespérant… tous les bords de routes sont jonchés de déchets, le moindre endroit ou on peut poser une voiture c'est une déchetterie… nul...
Mon portable ayant décidé de sauter de la pochette easy rider en plein milieu des pistes (oublié de fermer le zip…), il s’est fait écraser par une des deux seules voitures qui roulaient sur la Transalpina derrière nous, pas faute d’y croiser personne pourtant… écran explosé mais téléphone qui fonctionne toujours, j’ai donc continué à prendre des photos sans rien voir sur l’écran et écouter de la musique pendant le reste du RT.
Mercredi 27 août :
« grasse mat » a l'hotel, le décalage horaire nous aide pas du tout.
On part assez tard, RB de 300 kms en théorie donc rapide.
Nationale jusqu'à Sibiu puis la Transfagarhasan, complètement différent de la Transalpina. Route touristique, beaucoup de monde, bitume en patchwork jamais vraiment bon. On arsouille gentiment, encore du brouillard et froid au sommet, grosse zone de travaux encore en plein milieu, du gravillons,…



Fin de la descente, on remonte sur Brasov, on se perd avec un aller-retour de 70 kms, une petite portion de 2-3kms de piste puis grosse route qui tourne de partout, billard où on s'éclate bien encore.
On remonte à Bran pour voir le Château de Dracula, il est loin caché derrière des arbres et grosses grilles, il commence a faire sombre, grosse pluie… on s'équipe puis direction Brasov, le GPS nous lâche après être tombé de la moto l’aprèm la pluie l’a achevé,… heureusement l’adresse de l’hôtel est directement sur la place centrale de la ville, on arrive à trouver l'endroit au fond d'une ruelle et personne a l'accueil, seulement un mot « revient dans 30' ». 45 minutes plus tard la dame arrive, premier dortoir avec d’autres touristes, on prend une douche, les affaires a sécher et on va manger dans un resto trad avec super bouffe, des trucs locaux et salade de fruits qu'on connaissait pas.
On retrouve encore pleins de carrioles sur la route, des chiens errants à la pelle, des vaches, des moutons, des chevaux, des ânes (pas que ceux assis derrière leur volant)…
Pauvreté avec mendicité, grosse fracture avec les autres pays qu’on a pu faire.
Le prix de l’essence est identique à la france alors que le reste de la vie est beaucoup moins cher, ça doit leur faire bizarre le plein…
Dans une station service le gars aura tellement pitié de nos tuono qu'il lavera les TDF.