. Je pars donc de chez moi vers 17 h pour arriver sur le coup de 19h (apéro quoi 
) Delawich dont je fais la connaissance est déjà sur place avec son anglaise (qui ne pisse pas encore l'huile) en train de regarder Nico essayer de fixer un support GoPro incurvé sur un carénage plat 
. Dans la foulée une tapette à demi-chauve nous rejoint, chouette on va commencer l’apéro ! 
On commence donc la soirée tranquillou avec les asticots et Mél à boire des coups et manger grassement (j'en profite pour assoir mon autorité avec cette chienne de Lizzy et lui fait lécher mes bottes
). bottes propre et estomac rempli de pizza et d'une bonne mousse on attaque la charette (non pas Nico mais le cubi), erreur ! L'alcool monte et nous finissons dehors, nos haleines chargées d'alcool et de blagues en tout genres que l'on débitera pour l'un comme pour l'autre jusqu'a plus soif, au bon plaisir de Mélanie qui ne cessera de nous rappeler à l'ordre, malheureusement sans succès.. . Nous finirons par aller nous coucher vers 4 H du mat' dans une délicatesse et un silence digne d'un troupeau de pachyderme ivres dans un magasin de porcelaine ... 
Le lendemain matin je me lève peu de temps derrière Delawich, j'immerge lentement mais surement non sans mal, baignant encore dans l'alcool avec un manque de sommeil flagrant, étrange affaire.. Je phase en regardant Mél jouer avec l'autre baveuse
puis me décide à aller réveiller la marmotte semi-chauve, à sa tête je devine ne pas être le seul avec encore 4 grammes par bras 
Nous déjeunons tranquillement histoire de récupérer pendant que Karo et Quelqu'un nous attendent patiemment ainsi qu'un chauve (Rémi) qui profitera de notre intolérance à la lumière (surement dû au manque de sommeil 
) pour exposer son crane luisant 
.Par la suite nous décollerons vers 10 h 30 (juste 1h 30 de retard sur l'horaire prévu
) et entamerons tout une série de route françaises puis belges ( je découvrirais d'ailleurs le concept des route faites en dalles de béton, on repassera niveau confort et tenue de route) jusqu'au point fatidique ou Karo fera une description du comportement de sa moto pour le moins explicite selon ses critères ce qui nous vaudra une pause essence (pour remettre 9 l ) puis une légère séance mécanique sur le bord de la station pour sauver la vie de sa batterie (à ce stade régul suspecté). On repars dans la foulée et traçons droit jusqu'au gite ce qui nous vaudra pour notre lâcheté de se prendre la saucée du siècle sur la gueule à 15 bornes du gite.. Arrivé donc laborieuse au gite où il ne semble avoir personne malgré la présence de moto sous bâche (tapettes), a si, nous sommes accueilli par Alexis (un pompeux ou pompiste je ne sais plus exactement
) et Slash. Oui, oui, Slash, non pas le guitariste malheureusement mais un grand chien noir et un peu du même acabit que la baveuse.Nous nous débarrassons donc tant bien que mal de nos accoutrement de guerrier amoureux du cuir (
) et commençons les blagues pourris en attendant les clowns de la Yaute, je commence aussi à démonter la moto de Caro pour trouver ce qui cloche sur ce tromblon poussif et entre temps nous accueillons un parisien perdu sur son gex dans la pampa et tout aussi humide que nous (Niark niark niark) ainsi que mister Arsyeisis qui nous filera la bave devant son SV au cadre polish et ses jantes à rayon du plus bel effet (il s'accolera d'ailleurs au démontage du tromblon de Karo avec moi dès son arrivé). Par la suite ça boit des coups, ça sort des vannes, toujours. Puis survint les clowns, et pour le coup l’identité n'est pas usurpée, l'un n'a que 5 vitesses au lieu de 6 et fabrique de la mayonnaise qu'il sème sur la route depuis quelques centaines de bornes pour les amateurs de frites que sont les belges, l'autre à décider que sa moto noir et sa visière Iridium ferait une bonne Harley et a donc couper son échappement et enfin le dernier, le pire, roule en Z .... 
Sur ces émotions et divers sarcasmes nous passons à table (ou je serai tellement occupé à me péter le bide que je ne prêterai même pas attention au suceur de prot qui joue les paparazzis), après ce repas excellent (encore merci Mél) ça boit des coups encore et ça sort beaucoup de conneries, encore ..
Nous retournons au turbin après moult réflexions avec Arsyeisis et cette fois avec Miniminutemaid en renfort, ça démonte (la moto hein
), ça test des trucs (ça paume des vis occasionnellement ) puis ça finit par abdiquer sous la fatigue vers 1 h du mat, mais non sans occuper nos esprit torturés avant de se coucher. Nous apprendrons le lendemain que la panne était trop simple pour nos esprits fou et souhaiterons par ailleurs que la moto tombe encore en panne histoire de nous rendre crédible, sans succès ..Lendemain, réveil au doux son de la voix du tifosi (de prot ou de Ducat j'en perds mon latin) puis petit déj, nuit trop courte, on s'accoutre de nos vêtements en peau de zob qui pour ma part n'ont pas séchés, j'enfile mes doigts dans ce qui s'apparente à des gants mais ne sont rien d'autre que des trous du cul de loutres fraichement dépecées. Puis après une petite photo et séance mécanique manouche staïle pour Jim , on commence à rouler, rythme tranquillou, histoire de chauffer les motos et surtout les pilotes jusqu’à rejoindre les violets arrivé avant nus au check point par erreur manifeste du GPS. A ce stade ça parlotte, ça pisse partout (non toujours pas l'anglaise de Delawich) puis ça se décide à repartir avec un clown supplémentaire dans notre groupe, un mec qui à décidé de me filer le cancer avec son 2 temps (pour mon plus grand plaisir même si j'aurai préféré sentir de l'huile de ricin sortant de ce 2 temps). la vexation se faisant sentir de l'arrivé d'une 125 bridée dans le groupe rouge et de l'avance des violets sur le premier check point, notre tifosi serial-flooder décide de hausser le ton, pour notre plus grand plaisir. Sur cette journée nous passerons sur des routes dignes de circuits au revêtement des plus propres et au tracé plus que bandant, sur lequel nous nous tirerons la bourre avec une paire de bavaroises à mes trousses et une bavaroise que Duke n'a pas voulu aller chercher (au grand damn de Jej et moi qui étions comme des poissons dans l'eau à ce stade). Nous passerons aussi sur d'autre routes au revêtement moins certain et plus piégeur (merci les boches de coller des plaques d'égouts n'importe où) mais au tracé tout aussi sympa, les beaux paysages sont aussi de mise et c'est appréciable.
Nous finirons par nous faire rejoindre par les violets et finir le Rb ensemble après une pause sur un barrage à l'attente interminable des bleus que nous finirons par ne plus attendre. Sur ceux, nous continuons et finissons sur route mouillée et bien frustrante notre journée, d'ailleurs cet agacement passager s'étant fait tout de même ressentir, la journée ce conclura sur une jolie petite bourre inconsciente en ville
![:]](./images/smilies/8.gif "Dan.San"){kind=small}
Fin de la journée et début des péripéties de soirée, ça boit des coups ça mange comme des gueux, ça transpire comme des cons dans une pièce au chauffage déconnant (nous noterons l'apparition d'un fou de la Yaute tout habillé dans cette pièce à 65° C) et ça finis par péter dans un bain géant, endroit ou le parisien perdu cherchant de manière étrange de l’amitié s'amusera à planquer mes bottes sur le toit du bain à méthane. Fin de soirée vers 3 du matin pour ma part.
Lendemain, réveil difficile, manque de sommeil, manque d'eau dans le cerveau et trop plein de mousse, je phase, je n'ai pas le courage de rouler et c'est temps mieux car je ne suis pas le seul. On fait des bisous aux copains savoyards qui s'en vont
(sauf celui en Z faut pas déconner 
) et je me décide à plier bagages aussi, on fait aussi des bisous au parisien (bah ouais je l'aime bien quand même) et au copain mécano venu de l'est, puis vient mon tour. Tout le monde me fait des bisous (rasso de Gaysous pour changer ) et c'est non sans peines (entre ma gueule de bois et la tristesse de laisser les copains) que je reprend la route habillé en playmobil. La route se fera longue, sous la pluie par endroits et se finira en stress à la fin de l'autoroute car quasi en panne sèche à la maison. Pour conclure, eh bien, je vous aime tas de cons !!! Je me suis éclaté en tout point et je suis super pressé de revoir vos faces d'idiots que j'adore
. (et j’espère avoir était supportable aussi 
)
