Vendredi, 16h40.
3 loubards en full cuir débarquent sur un trottoir en face du boulot. Voilà NicoCP, Loic du 9-5 et MiniJim. Je pense qu'ils se sont mis d'accord sur un dresscode pour le rasso, à base de carénage cassé. C'est simple, y'en a pas un qui a une meule présentable. Bon, il est l'heure de partir, alors on va faire avec. Par bonheur, la circulation dans Genève à cette heure, c'est la misère. Je vais pouvoir les lâcher facilement en remontant les files, trop la honte de m'afficher avec eux.
On arrive enfin au gîte vers 18h30, le temps de faire le Col de la Faucille et 1 arrêt essence à Gex. C'est vachement important d'arriver avec le plein au gîte pour le lendemain et ne pas faire chier tout le monde, une règle de base de respect entre motards.
On revoit les copains et les nouveaux, qui nous disent leurs pseudos. 3 secondes après, je ne sais déjà plus qui est qui. Petite idée pour l'année prochaine : un marqueur et votre pseudo sur le front, je pense que ça peut vachement nous aider.
C'est là que vient la première déception de ce week-end : il faut monter les escaliers pour aller à la tireuse, je sens que ça va être compliqué.
Allez à table, presque tous les copains sont arrivés, à part les Lyonnais qui jouent au Petit-Poucet avec leurs portefeuilles et les Allemands, faut toujours qu'ils se fassent remarquer ceux-là.
Je pense qu'on a eu une grosse touche avec la cantinière parce qu'on a direct eu le droit à une deuxième tournée de lasagnes parmentier, ça fait mal à la diète de sportif d'Axeleil, mais ça permet d'éponger les cruches de bières qu'on ramène à tour de rôle à table (technique de Belge quand t'as finalement pas de vin à table).
De son côté, Fredo est super content, il a eu un plat de coquillettes nature sans beurre, ça le replonge directement dans son enfance , sauf que c'est en couleur cette fois-ci.
Le repas fini, l'ambiance retombe direct, on est tous convoqué à un speech. J'ai pas de petit creux et plus de place dans mes poches, mais j'y vais quand même.
L'organisateur du rassemblement, qui fait visiblement parti des forces de l'ordre Suisse, va mettre en place un contrôle sur le chemin du roadbook du lendemain, on a intérêt à se tenir à carreaux et rouler à 80km/h. J’acquiesce, je suis en règle sur ma moto et comme j'aime à le rappeler, la meilleure protection à moto, c'est le respect du code de la route.
J'aurai bien aimé vous raconter la soirée qui a suivi, mais je n'ai plus trop de souvenirs, c'était sûrement calme et paisible, comme un premier soir de rasso et veille de journée de roulage. Je me souviens juste des victoires Haut-Savoyardes au Mölkky et d'une grosse poubelle égarée à l'étage des chambres. Chose étrange aussi en arrivant dans la chambre, on avait une couette en trop, donc je l'ai mise dans une autre chambre, au cas-où quelqu'un l'avait égaré. Mais non, pas lui, quelqu'un avait déjà sa couette, il dormait au dessus de moi.
Le lendemain matin, le réveil est difficile, j'ai l'impression d'avoir bu, je déteste ça.
Mais je suis toujours moins en PLS que Loïcdu9-5 qui me dit qu'il a eu froid toute la nuit à cause des fenêtres que j'ai ouvert. Il n'est pas très futé, il n'a même pas mis sa couette sur lui...
Bref, je sens qu'il va y avoir un briefing, alors je me dépêche de prendre mon petit-déjeuner pour être dans les temps. Pas de briefing ce matin, bizarre, la police Suisse est sûrement en train d'installer son barrage. 9h +/- 20 minutes réglementaires, il est l'heure de partir rouler.
Malheureusement, je constate que tout le monde n'est pas à l'heure, certains arguant qu'ils ont mal dormi car des mecs polis et super sympas ont fait le tour des chambres pour souhaiter une bonne nuit à tout le monde.
Je trouve que c'est trop facile comme excuse, moi perso hier soir j'ai entendu aucun bruit et je trouve que c'est plutôt gentil comme attention de leur part. Passons, le mec en moto confortable qui ouvre le groupe des Noirs vient de démarrer sa moto.
S'en suit un roulage directement dans un bon rythme, mais on doit déjà s'arrêter en bas du Col de la Faucille pour que les personnes ayant un petit réservoir fassent leurs pleins. On avait demander de faire le plein AVANT d'arriver au gîte, pas le lendemain matin. Je ne vais citer personne, mais franchement meuh tu crains.
C'est reparti, direction la Suisse et la montée de Saint-Cergues. Personne sur la route, bitume parfait, Lulu' se traîne de ouf alors je le passe en 5ème sur le couple, safe.
Heureusement que mes pneus étaient en bon état au départ parce que après cette montée, c'est plus le cas.
Que c'était bon cette arsouille de bon matin !
Le reste du RB était un peu long pour rejoindre le lac de Joux. Il faisait presque pas trop froid, alors du coup on a décidé d'aller droit vers les nuages et l'orage. Cette petite session test des pneus sur aquaplanning c'était dantesque, vraiment à refaire à l'occaz' ! Et sans pause toutes les 5 minutes pour les fragiles qui mettent les combi pluies, ça casse la moyenne c'est relou.
Pause déjeuner au bord du lac, il faisait faim, ça tombe bien y'a un pain au sandwich dans le top-case de Spirit !
Encore merci pour m'avoir broyé les abricots.
Malheureusement le calme du repas est perturbé par un enfant qui joue avec l'eau et crache sur ces camarades. On se croirait en maternelle, hallucinant. Ça va que certains sont plus matures que d'autres sur ce forum...
Un groupe de Pélicans nous abandonnent à la fin du pique-nique pour aller barboter dans la piscine du gîte. Bah ouais, ils sont logiques les mecs, c'est pas comme si on s'était prit une piscine olympique sur la tronche durant la matinée.
Le roulage de l'après-midi fût placé sous le signe de la route à chèvres, c'était rigolo pour moi, sûrement moins pour vous et ça me faisait bien marrer dans mon casque !
Nouvelle drache, je décide de rentrer, j'ai eu ma dose, ça va diluer le reste de bière encore présent dans mon corps. Meuh me suit, puis on est rejoint par sebh. J'ouvre à l'instinct, je reconnais quelques routes et on arrive au gîte après avoir fait un détour, ou deux, ou trois. 'sont vraiment trop cons, ils ont rien capté.
Douche, bière, bière, bière, bière, rebloch' et tome, bière, chips au rebloch', bière.
Mais y'a un problème chef. Des égoïstes ont sifflé toute la bière hier, y'a plus rien. Heureusement que les Binanautes sont des gens généreux, on décide quasi tous de rallonger un peu pour prendre des fûts supplémentaires à l'occasion du 36ème briefing du week-end. Y'a eu un gros coup de pression à base de radis et de bronches, ça rigole pas trop chez la Police Suisse, mais au final c'est du flan parce que j'ai toujours pas payé ma part vu que je ne connaît pas encore le prix définitif officieux du surplus.
C'est l'heure du repas, l'occasion d'essayer de refaire les yeux doux à la meuf d'hier pour pécho du rab'. Ça marche encore, double ration, on va bien asseoir la moto dans les virages demain.
Début de soirée, Fredo le Sage essaye de nous raconter des histoires drôles de son époque mais il n'y a jamais de chute (#pasOcélui). Soit il oublie avec le temps, soit c'est pas drôle du tout. Je pense que c'est du 50-50.
Puis encore des parties de Molkky victorieuses, la concurrence est vraiment faible cette année, Binano c'était mieux avant.
22h, grosse crise. Il faut couper la musique parce que y'a des mecs qui se lèvent à 3h du mat' dans le gîte qui est à 3km, ça va faire des histoires toussa. Y'a eu un mouvement de rébellion, c'était beau à voir. #LeForumInsoumis2017
La légende du Crossfit FR étant présente à ce rasso, il n'était pas possible de passer outre un training avec 3 grammes par bras. Histoire de motiver les troupes, AxeleilInShape décide de tomber le haut, puis le bas. J'en ai eu la larme à l'œil (#OcéMoi).
Vu qu'on est quand même très polyvalent, on a même commencé à préparer les pizzas pour le repas du lendemain soir, j'espère que le résultat aura été à la hauteur de vos espérances.
Vu qu'un roulage est prévu demain matin, on ne se couche pas trop tard, vers 5h, avec un nouvel invité dans la chambre. Ça laisse le temps de faire une bonne sieste réparatrice pour être en forme le lendemain. Ça c'est ce que je croyais.
Flotte au réveil, roulage annulé, direction la piscine à base de headshots et de frites, c'était bien marrant.
Des éclaircies apparaissent timidement pendant le déjeuner pour laisser place à un beau soleil pour 13h30 et le départ du roulage. Le roadbook est plus sympa que la veille, l'ouvreur fait le sac, c'est pas très code de la route approved mais bon, on enquille tranquillement sur le couple.
Je prête la moto à Luciolle à la fin du roulage pour lui faire tester mon vibro masseur, il a l'air heureux de se faire remuer les fesses, pas étonnant connaissant un peu le garçon.
Cet enfoiré décide quand même de me saboter ma moto, elle ne démarre plus, on est à 10 bornes du gîte, c'est la loose.
Merci à Veyete pour le remorquage et les outils, mais surtout à Luciolle (encore heureux
) et Axeleil pour leur aide (bon d'accord ils ont tout fait et j'ai porté les outils, j'y bite rien) lors du démontage de la moto pour diagnostic. Malheureusement on n'a rien trouvé, affaire à suivre.
Vu qu'on a quand même quelques bières de retard, faut rattraper ça et c'est reparti pour un tour, le grand chelem en objectif. Mon comparse de toujours nous abandonne lâchement vers 2h, manque de bol pour lui, y'a des cons qui vont le réveiller avec des chants militaires, comme au bon vieux temps de la Bretagne.
C'est déjà l'heure des au-revoirs. C'est la fin du rasso, c'est triste. Je reviens l'année prochaine
J'ai plein de photos, mais c'est clairement pas diffusable ici sinon je vais me reprendre des avertissements. Faut que je floute tout, ça arrivera plus tard inch'bouddha.
Voilà, c'était mon CR. À l'année prochaine. Des bisous partout. Et merci pour les copains pour les souvenirs et les rigolades.