[ROADTRIP] DEMI-GANG OF POETIC BASTARDS - Les Pyrénées II
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T'as bien raison, il manque un CR...
JEJ a écrit : je n'ai pas eu ce qu'il fallait dans le pantalon !
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A ton rythme @JEJ
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Le type il est plus Suisse qu'un Suisse.
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Ça arrive, ça arrive !
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J&B
Fragile et fiere de letre-
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Mr le Ministre
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Dans les temps !
Comme l'a si bien dit Kop, le petit repos au bord de la piscine a fait un bien fou !
Soleil, chaleur (limite un peu trop, on n'est plus habitué avec les rincées qu'on a pris sur la trogne), slips de bains et sodas (technique de Sioux pour arriver frais à l'apéro, au cas-où), le top.
J'en profite même pour immortaliser, je pense, le meilleur paysage de tous nos roadtrips confondus. Je dois vous avouer que je ne suis pas peu fier du résultat, certifié sans retouches.
La soirée s'annonce et le vieux nous rejoint à l'hôtel, il est en train de subir la chaleur sous son cuir, je compatis presque. Puis je me rappelle qu'il nous a fait perdre 2h la veille à tenter de réparer sa daube bavaroise.
Bon, on ne va pas se mentir, Andorre-la-Vieille, c'est moche, l'ambiance est ulta froide (ça me rappelle un peu les grandes villes Suisses) et il n'y a pas grand chose à faire à part boire (des bières pas terribles) et manger (des pizzas bonnes et pas trop chères). C'est presque triste de finir le roadtrip sur une soirée comme ça mais les esprits sont fatigués par tant de bornes en si peu de jours, on va miser sur le calme avant la tempête Ardéchoise, dodo pas trop tard ce soir, d'autant plus que 500 bornes nous attendent pour rejoindre Vals-les-Bains demain.
C'est la nuit, il est 3h. Les gens normaux dorment. Pas le vieux à la petite vessie retractée qui ne tient plus la charge. #Triumph #VFR
Puis tant qu'à faire, au nom de la solidarité motarde, il en profite pour "ouvrir les fenêtres parce que j'ai trop chaud/ah mais y'a le coq qui chante/du coup je vais refermer la fenêtre". Va mourir.
C'est le matin, il est 7h. Jean-Boiteux le retour.
Kop nous parle d'abandon dès le réveil, le mec ne nous laisse même pas le temps d'émerger, ça commence fort, j'étais pas prêt !
C'est bien beau de faire le thug à re-déhancher mais si n'assume pas le lendemain c'est pas très badass.
On s'équipe et charge les motos en avance sur l'heure (ouais ouais), AVANT le petit-déjeuner (OUAIS OUAIS OUAIS !) qui n'est servi qu'à 8h ici.
Une honte pour ceux qui partent tôt comme nous...
Ça nous vaudra une petite insulte de la part du gérant de l'hôtel, visiblement les cuirs et les dorsales entassées dans un coin de le salle c'était pas très chic.
Grosse énergie matinale.
Papy Sca en profite pour détendre l'ambiance en nous donnant une leçon de pilotage sur le frein arrière. Il ose même la comparaison de son style à celui de Rossi, à croire qu'il n'a toujours pas assimiler sa bière d'hier soir. C'est dur de manger dans ces conditions, je galère à avaler (PCLMDTSQ) mon petit-dej sans tout recracher.
9h, départ réel, 30 minutes après le théorique mais une pression des pneus/gonflette des quadriceps était nécessaire.
Enfin 30 minutes... plutôt 40 en fait, puisque Jean-Boiteux décide de faire une pause mécanique au bout de 87 mètres pour resserrer son embout de guidon.
Fatiguance.
On passe un petit moment à sortir d'Andorre (la Vieille), ça roule mal et c'est truffé de radars/agents de circulation.
D'ailleurs je me suis fait siffler, sûrement un fan de 701 qui voulait faire un selfie mais j'ai feint l'ignorance, c'est lassant à force. Puis les autres étaient derrière, ils font office de tampons, c'est pratique.
Une fois la ville passée, on monte très vite sur les hauteurs et y'a pas à dire, le revêtement et les aménagements des routes (double glissière, etc) c'est quand même autre chose que côté France. Tout ça pour dire qu'on arrive vite en haut et que j'ai la flemme de m'arrêter pour prendre la traditionelle photo. Village, police, col, village, agents de circulation, col, ça s'enchaine sans arrêt et ça met directement dans l'ambiance !
1h après notre départ, le temps se fait maintenant plus menaçant, je regrette les gants été mais fait quand même l'effort de prendre quelques photos parce que c'est bôôôôô.
Pas de la Case, frontière Française. La pluie s'invite au rendez-vous, les températures hivernales aussi. La meule asthmatique de Sca annonce un 4/5 degrés, première PLS de la journée.
Du coup baaaah.... on se réchauffe comme on peut.
Meilleure moto du monde.
S'en suit un moment de souffrance avec froid et crachin, le temps de resdescendre dans la vallée, le vent ne soufflant pas sur les plaines des Pyrénées Armoricaine.
Le passage en France fut court CLZDADESM (si tu as celui-ci je te paye une pinte la prochaine fois qu'on se voit) puisqu'on repique après seulement une vingtaine de bornes en Espagne, direction El Famoso N-260, la tant-attendue.
Il fait meilleur de ce côté de la frontière, le sol est bien sec, c'est un régal. J'avais peur d'avoir enjolivé mes souvenirs de cette route, mais finalement non, ça tourne toujours autant, zéro temps-mort, pas une ligne droite sur les kilomètres, c'est JOUI-SSIF.
Gauche, droit, petit gauche, petit droit, droit... je vois un truc blanc au loin sur la route... je ralentis...whaaaaaaaat.
Impossible de les éviter, les 2 chevaux bloquent la route et je ne peux pas trajecter.
J'en profite pour prendre des photos en attendant les deux poireaux, même si j'avoue, j'étais pas serein, mais pas du tout, j'ai peur des bêtes de type équidé.
Même si le Ponyta blanc était vraiment stylé, il m'a fait claquer des fesses au moment où il est passé tout prêt de moi, c'était trop torride pour moi, il a fallu repartir.
On retrouve des routes déjà connues et on fait une pause peu après notre aventure équestre.
C'est le moment qu'à choisi mon fidèle destrier pour m'honorer d'un voyant moteur peu avant l'arrêt. Impossible de redémarrer, shit.
Quelques minutes et check des connectiques plus tard, nouvel essai de la dernière chance, ça part, je l'aime ma moto c'est la plus fiable elle démarre sans poussette, elle.
Matte ma sangle Kriega nouvelle génération, assortie au kit déco tu le c.
Sca nous confiera également lors de cette pause que sa butée est intacte et que sa béquille a cassé pour rien, tout ça pour ça, merci champion.
On repart ensuite "tranquillement" en direction de la France, en laissant quelques traces de notre passage dans cette magnifique région des Pyrénées Catalanes.
Il est 12h30 quand on arrive en France, fait faim et fait soif d'essence, sauf qu'on est au milieu de nul part et que visblement, les supermachés et stations ne sont pas légion ici. Impossible également de se mettre en mode ECO puisque ça roule très mal. 50km sur la réserve, check.
Un pour tous, tous pour un, les 3 Mousquetaires in da place pour manger des bons sandwichs !
Grand luxe ce midi, nous nous octroyons des glaces afin de finir la journée en beauté, puisqu'il reste encore 370 bornes à parcourir. On est dans les temps. Je pleure en ouvrant mon Waze.
Solution 1 : Prendre au plus court, full autoroute, mais ça souffle déjà fort ici alors ça risque d'être sport et chiant, 4h.
Solution 2 : Faire un mix autoroute/départementales comme à l'aller, puisque de toute façon entre Narbonne et Alès c'est naze, 5h.
Solution 3 : Faire comme tout bon poisson mort qui se respecte, dire que l'autoroute c'est nul et qu'un vrai motard ça n'a rien à y faire, 6h.
Je tente une dernière entourloupe en proposant à Sca un échange de moto, je serais mieux sur sa brêle de cinquentenaire sur de la liaison, mais il a dû flairer le traquenard (CLFSBLNDD - si tu l'as aussi, c'est pinte & saucisson).
Ça semblait tout simple en partant d'Intermaché mais l'apparation d'une faille spacio-temporelle entre Kop et moi a compliqué la chose.
Bon en gros j'ai pris l'autoroute, lui non, Sca je ne sais plus.
On se retrouve finalement à 3 sur l'autoroute (après 18 tours de ronds-points pour se rejoindre, quand même - note pour TaG : ça use les bdp, go). Mais finalement c'était peut-être pas la meilleure idée du monde...
À titre perso, ça fut une des pires condtions de roulage que j'ai eu à affronter, à égalité avec la neige au Grossglockner lors de notre premier trip Autrichien.
Le combo fatigue/rafales à faire dévier les motos de voies/tenir la moto en étant couché m'a mis en mode survie subissance.
Pendant un court moment, je me suis même pris pour un habitant du 59 à déhancher en ligne droite pour rester en ligne, c'est un délire chelou.
Nîmes, fin de l'autoroute, enfin.
On enquille directement par les grandes routes pour rejoindre Alès, mais le contacteur de béquille de Sca en décide autrement et part faire bisous bitume. La moucherie n'est jamais finie.
On se retrouve donc séparés les uns des autres, je fais une pause sous un pont, à l'ombre. Les autres ne m'ont jamais vu, on se téléphone, on se whatsapp nos positions, je pars les retrouver, je prends une route paumée, on se téléphone, je ne les ai jamais trouvés.
Il ne reste donc plus qu'une seule solution, tracer solo pour les 2 heures restantes et tout faire pour ne pas arriver dernier. Parce que....
Vals-les-Bains, bisous Fredo, je ne suis pas fan de Phil Collins, tout va bien.
Apéro, je retrouve mes animaux trop mignons, bières, pizzas, soirée fin de trip, dodo.
Petite conclusion de ce roadtrip express :
C'est la première fois qu'on enchaine autant de bornes en si peu de jours et finalement, ce n'est pas une bonne idée pour la forme des bonhommes. Cumuler les journées à 10h (de route de montagnes, hors pauses), c'est un peu too much et mieux vaut se limiter à 6h ou 7h GMaps. Sinon bah les Pyrénées c'est toujours aussi bien (surtout côté Espagne) et j'espère pouvoir vous faire découvrir le coin à l'occasion d'un mini-rasso.
Comme l'a si bien dit Kop, le petit repos au bord de la piscine a fait un bien fou !
Soleil, chaleur (limite un peu trop, on n'est plus habitué avec les rincées qu'on a pris sur la trogne), slips de bains et sodas (technique de Sioux pour arriver frais à l'apéro, au cas-où), le top.
J'en profite même pour immortaliser, je pense, le meilleur paysage de tous nos roadtrips confondus. Je dois vous avouer que je ne suis pas peu fier du résultat, certifié sans retouches.
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La soirée s'annonce et le vieux nous rejoint à l'hôtel, il est en train de subir la chaleur sous son cuir, je compatis presque. Puis je me rappelle qu'il nous a fait perdre 2h la veille à tenter de réparer sa daube bavaroise.
Bon, on ne va pas se mentir, Andorre-la-Vieille, c'est moche, l'ambiance est ulta froide (ça me rappelle un peu les grandes villes Suisses) et il n'y a pas grand chose à faire à part boire (des bières pas terribles) et manger (des pizzas bonnes et pas trop chères). C'est presque triste de finir le roadtrip sur une soirée comme ça mais les esprits sont fatigués par tant de bornes en si peu de jours, on va miser sur le calme avant la tempête Ardéchoise, dodo pas trop tard ce soir, d'autant plus que 500 bornes nous attendent pour rejoindre Vals-les-Bains demain.
C'est la nuit, il est 3h. Les gens normaux dorment. Pas le vieux à la petite vessie retractée qui ne tient plus la charge. #Triumph #VFR
Puis tant qu'à faire, au nom de la solidarité motarde, il en profite pour "ouvrir les fenêtres parce que j'ai trop chaud/ah mais y'a le coq qui chante/du coup je vais refermer la fenêtre". Va mourir.
C'est le matin, il est 7h. Jean-Boiteux le retour.
Kop nous parle d'abandon dès le réveil, le mec ne nous laisse même pas le temps d'émerger, ça commence fort, j'étais pas prêt !
C'est bien beau de faire le thug à re-déhancher mais si n'assume pas le lendemain c'est pas très badass.
On s'équipe et charge les motos en avance sur l'heure (ouais ouais), AVANT le petit-déjeuner (OUAIS OUAIS OUAIS !) qui n'est servi qu'à 8h ici.
Une honte pour ceux qui partent tôt comme nous...
Ça nous vaudra une petite insulte de la part du gérant de l'hôtel, visiblement les cuirs et les dorsales entassées dans un coin de le salle c'était pas très chic.
Grosse énergie matinale.
Papy Sca en profite pour détendre l'ambiance en nous donnant une leçon de pilotage sur le frein arrière. Il ose même la comparaison de son style à celui de Rossi, à croire qu'il n'a toujours pas assimiler sa bière d'hier soir. C'est dur de manger dans ces conditions, je galère à avaler (PCLMDTSQ) mon petit-dej sans tout recracher.
9h, départ réel, 30 minutes après le théorique mais une pression des pneus/gonflette des quadriceps était nécessaire.
Enfin 30 minutes... plutôt 40 en fait, puisque Jean-Boiteux décide de faire une pause mécanique au bout de 87 mètres pour resserrer son embout de guidon.
Fatiguance.
On passe un petit moment à sortir d'Andorre (la Vieille), ça roule mal et c'est truffé de radars/agents de circulation.
D'ailleurs je me suis fait siffler, sûrement un fan de 701 qui voulait faire un selfie mais j'ai feint l'ignorance, c'est lassant à force. Puis les autres étaient derrière, ils font office de tampons, c'est pratique.
Une fois la ville passée, on monte très vite sur les hauteurs et y'a pas à dire, le revêtement et les aménagements des routes (double glissière, etc) c'est quand même autre chose que côté France. Tout ça pour dire qu'on arrive vite en haut et que j'ai la flemme de m'arrêter pour prendre la traditionelle photo. Village, police, col, village, agents de circulation, col, ça s'enchaine sans arrêt et ça met directement dans l'ambiance !
1h après notre départ, le temps se fait maintenant plus menaçant, je regrette les gants été mais fait quand même l'effort de prendre quelques photos parce que c'est bôôôôô.
Pas de la Case, frontière Française. La pluie s'invite au rendez-vous, les températures hivernales aussi. La meule asthmatique de Sca annonce un 4/5 degrés, première PLS de la journée.
Du coup baaaah.... on se réchauffe comme on peut.
Meilleure moto du monde.
S'en suit un moment de souffrance avec froid et crachin, le temps de resdescendre dans la vallée, le vent ne soufflant pas sur les plaines des Pyrénées Armoricaine.
Le passage en France fut court CLZDADESM (si tu as celui-ci je te paye une pinte la prochaine fois qu'on se voit) puisqu'on repique après seulement une vingtaine de bornes en Espagne, direction El Famoso N-260, la tant-attendue.
Il fait meilleur de ce côté de la frontière, le sol est bien sec, c'est un régal. J'avais peur d'avoir enjolivé mes souvenirs de cette route, mais finalement non, ça tourne toujours autant, zéro temps-mort, pas une ligne droite sur les kilomètres, c'est JOUI-SSIF.
Gauche, droit, petit gauche, petit droit, droit... je vois un truc blanc au loin sur la route... je ralentis...whaaaaaaaat.
:
J'en profite pour prendre des photos en attendant les deux poireaux, même si j'avoue, j'étais pas serein, mais pas du tout, j'ai peur des bêtes de type équidé.
:
On retrouve des routes déjà connues et on fait une pause peu après notre aventure équestre.
C'est le moment qu'à choisi mon fidèle destrier pour m'honorer d'un voyant moteur peu avant l'arrêt. Impossible de redémarrer, shit.
Quelques minutes et check des connectiques plus tard, nouvel essai de la dernière chance, ça part, je l'aime ma moto c'est la plus fiable elle démarre sans poussette, elle.
Matte ma sangle Kriega nouvelle génération, assortie au kit déco tu le c.
Sca nous confiera également lors de cette pause que sa butée est intacte et que sa béquille a cassé pour rien, tout ça pour ça, merci champion.
On repart ensuite "tranquillement" en direction de la France, en laissant quelques traces de notre passage dans cette magnifique région des Pyrénées Catalanes.
Il est 12h30 quand on arrive en France, fait faim et fait soif d'essence, sauf qu'on est au milieu de nul part et que visblement, les supermachés et stations ne sont pas légion ici. Impossible également de se mettre en mode ECO puisque ça roule très mal. 50km sur la réserve, check.
Un pour tous, tous pour un, les 3 Mousquetaires in da place pour manger des bons sandwichs !
Grand luxe ce midi, nous nous octroyons des glaces afin de finir la journée en beauté, puisqu'il reste encore 370 bornes à parcourir. On est dans les temps. Je pleure en ouvrant mon Waze.
Solution 1 : Prendre au plus court, full autoroute, mais ça souffle déjà fort ici alors ça risque d'être sport et chiant, 4h.
Solution 2 : Faire un mix autoroute/départementales comme à l'aller, puisque de toute façon entre Narbonne et Alès c'est naze, 5h.
Solution 3 : Faire comme tout bon poisson mort qui se respecte, dire que l'autoroute c'est nul et qu'un vrai motard ça n'a rien à y faire, 6h.
Je tente une dernière entourloupe en proposant à Sca un échange de moto, je serais mieux sur sa brêle de cinquentenaire sur de la liaison, mais il a dû flairer le traquenard (CLFSBLNDD - si tu l'as aussi, c'est pinte & saucisson).
Ça semblait tout simple en partant d'Intermaché mais l'apparation d'une faille spacio-temporelle entre Kop et moi a compliqué la chose.
Bon en gros j'ai pris l'autoroute, lui non, Sca je ne sais plus.
On se retrouve finalement à 3 sur l'autoroute (après 18 tours de ronds-points pour se rejoindre, quand même - note pour TaG : ça use les bdp, go). Mais finalement c'était peut-être pas la meilleure idée du monde...
À titre perso, ça fut une des pires condtions de roulage que j'ai eu à affronter, à égalité avec la neige au Grossglockner lors de notre premier trip Autrichien.
Le combo fatigue/rafales à faire dévier les motos de voies/tenir la moto en étant couché m'a mis en mode survie subissance.
Pendant un court moment, je me suis même pris pour un habitant du 59 à déhancher en ligne droite pour rester en ligne, c'est un délire chelou.
Nîmes, fin de l'autoroute, enfin.
On enquille directement par les grandes routes pour rejoindre Alès, mais le contacteur de béquille de Sca en décide autrement et part faire bisous bitume. La moucherie n'est jamais finie.
On se retrouve donc séparés les uns des autres, je fais une pause sous un pont, à l'ombre. Les autres ne m'ont jamais vu, on se téléphone, on se whatsapp nos positions, je pars les retrouver, je prends une route paumée, on se téléphone, je ne les ai jamais trouvés.
Il ne reste donc plus qu'une seule solution, tracer solo pour les 2 heures restantes et tout faire pour ne pas arriver dernier. Parce que....
Vals-les-Bains, bisous Fredo, je ne suis pas fan de Phil Collins, tout va bien.
Apéro, je retrouve mes animaux trop mignons, bières, pizzas, soirée fin de trip, dodo.
Petite conclusion de ce roadtrip express :
C'est la première fois qu'on enchaine autant de bornes en si peu de jours et finalement, ce n'est pas une bonne idée pour la forme des bonhommes. Cumuler les journées à 10h (de route de montagnes, hors pauses), c'est un peu too much et mieux vaut se limiter à 6h ou 7h GMaps. Sinon bah les Pyrénées c'est toujours aussi bien (surtout côté Espagne) et j'espère pouvoir vous faire découvrir le coin à l'occasion d'un mini-rasso.
Modifié en dernier par JEJ le ven. 25 oct., 2019 13:11, modifié 4 fois.
Appel de phare à tous mes frères motards de France et de Navarre.
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Fragile.
Tuono first génération, best moto Ever !!!
Fuck les rageux.
Fuck les rageux.
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Enfin!
Quelle plume, frère siou.
Merci pour ce moment
Quelle plume, frère siou.
Merci pour ce moment
JEJ a écrit :Ce président est énorme