[ROADTRIP] ERROR 404 BRAINS NOT FOUND : A BASTARDS PORN REVENGE

[JEJ]

Il est écrit depuis le rasso... Faut juste que je prenne le temps d'héberger les photos...

[Fryn]

#fallaitétreprésent

[meuhbat]

Demandez un sponsoring pour l'année prochaine, c'est à Sallanches

[Bricomy]

Très bon service et super sympa si tu veux y déposer ta caisse

[JEJ]

Ça arrive fort !

[TaG]

Tu m'étonnes, sans frein avant

[Leenox]

Comme Océ dans un fossé ?

[TaG]

[Titounecsn]

Comme Océ dans un fossé ?

[Skysam]

From "la moto n'a plus de puissance" à "j'ai plus de freins !" very quickly.

[TaG]

Vivre ça en direct reste quelque chose d'intense à vivre, rien que dans le Scala, sur la moto je n'imagine même pas

[Fryn]

Dans le FocÉ tu veux dire?

[JEJ]

Nous sommes le 17 Juin 2022, c'est déjà la dernière journée de ce roadtrip bastardesque.



Il est 5h30, le jour se lève mais Filzbach dort encore. L'air est doux, les rues sont silencieuses, tout juste entend-t-on un bourdonnement lointain. Rien d'inquiétant, ce n'est que le ronflement de @Matthgo, dormant 3 chambres plus loin.
Il est toujours 5h30 quand le sage doyen du groupe décide de s'auto-médicamenter pour soigner sa nuque douloureuse. Les organismes ont été mis à rude épreuve ces derniers jours, les effets sont immédiats pour les plus fragiles d'entre-nous.

Des bouffées déjà tièdes s'engouffrent par la fenêtre, signe que la chaleur sera encore bien -trop- présente aujourd'hui (et que le radiateur de @Kop01 se videra de nouveau). Inch'bouddah sans orages, de nombreuses bières ayant été sacrifiées la veille au soir en guise d'offrande au Dieu des Bastards.

Les équipements sont encore humides pour ceux qui se respectent et qui préfèrent le style à l'intelligence, l'odeur s'en dégageant rappelant assez vite les averses de la veille.

Les hostilités commencent à 8h30 après un petit-déjeuner que nous qualifierons de copieux. Après un réveil à 5h30, il est aisé de constater que l'efficacité est à son zénith. Le groupe quitte le Lac de Walenstadt pour la Suisse Centrale, direction le rasso Haut-Savoyard. Mais nous croiserons avant la route de l'un des 4 fantastiques, si ce n'est le meilleur, le bien-aimé SustenPass.



10h30, nul doute que nos offrandes ont fonctionné, le soleil rayonne comme jaja, il fait déjà très chaud et la canicule annoncée en France a sûrement passé la frontière. C'était mieux Tchernobyl.
La troupe profite d'une pause essence/café pour se refaire une santé (et pour prendre soin de @FrEdO, les personnes agées et la chaleur, tu connais).
Cafés à 5 balles pièce rentabilisés en léchant la moindre goutte, les motos repartent en trombe, pas l'temps de niaiser, la musique dans le scala est incroyable.



Le Susten, déjà poncé par les sliders, cales-pieds et porte-feuille lors de l'aller, se dresse devant nous. La montée puis la descente sont avalés d'une traite, la circulation est étonnamment fluide, les gens connaissent bien le code de la route ici.

Braaapapapa poum poum, nous arrivons vite au lac de Brienz, non sans avoir envie de piquer une tête, histoire de se rafraichir les neurones déjà grillés. Ceci dit, les cuirs ayant déjà fait trempette les journées précédentes, une énième mise à l'eau n'était pas nécessaire.

Il est déjà 13h, l'équipe se dirige vers Thun, petite ville éponyme bordé de son magnifique lac.

Cela aurait pu être une pause comme cela :



Nous avons effectivement fait notre pause à Thun.
Au Lidl de Thun.
Le temps passe et passe et passe et peu de choses ont changé. BASTARDS RULES BITCH.



Le soleil est au trop beau fixe aujourd'hui, l'atmosphère est caliente. Même les glaces ingurgitées ne suffisent pas à compenser la chaleur ambiante, on routi.



Il reste 2h de route pour ralier le gîte du rasso, la motivation du groupe est proche du néant.



Plus la troupe approche la France, et donc descend en altitude, moins l'atmosphère devient supportable. Les gouttes ruissellent sur les fronts et sont maintenant visibles à travers les visières, les cuirs -même perforés- sont désormais étanches de l'intérieur et semble vouloir retenir les litres de sueur imbibés de bières. À l'unanimité, l'Assemblée des Bastards décide que la moto, c'est une "passion de merde".

C'est sur les coups de 16h qu'arrivent 4 des 7 Bastards au gîte du rasso. Les 2 autres préférant chercher les pièces égarées sur la route suite à un bisou sans consentement, bien qu'apprécié des 2 protagonistes.



L'arrivée au gîte n'étant qu'un pit-stop express pour Matth, Kop et moi, nous reprenons directement la route pour récupérer quelques affaires laissés chez le bastard de la Vallée Verte au départ du trip. Bastard, mais intelligent. Seulement la fatigue change la donne et la bonne idée de départ se transforme en supplice, d'autant plus que les routes n'invitent pas au relâchement.

Sans perdre de temps, nous laissons Matth se refaire une santé à domicile (fragile) et repartont au gîte, la tireuse doit déjà couler à flot, les hommes en bikini sur le bord de la piscine doivent déjà réchauffer l'ambiance, il est de bon augure d'arriver au plus vite.

L'itinéraire a changé, les routes empruntées aussi. Nul doute que la remontada en cours n'est pas du goût des autorités locales, qui, fort heureusement, ne croiseront pas la route des valeureux Bastards restants. L'histoire nous apprendra qu'en passant une heure plus tard, Kop aurait pu compléter sa nouvelle collection. Valeureux, et chanceux.

La suite, certains la connaissent, d'autres la détestent. Mais comme dit l'adage : ce qu'il se passe au rasso reste au rasso.

Ce CR clôt le roadtrip 2022 des Bastards, merci à ceux qui nous ont suivi ici ou sur insta et à bientôt pour de nouvelles aventures Bastardesques !









Haribo c'est beau la vie.
Pour les Bastards et les petits.

[sca]

C'est qui les bastards ?

[Teutates]

Pile à l'heure !