8h, Opatija se lève. Nous sommes déjà en sueur, ça donne envie de se mettre en cuir, ou pas. Les plus intelligents avaient mis leurs bottes et leurs gilets airbag dans le frigo. Spoiler alert, ça ne fonctionne pas, ils sont aussi en susu.
Sca râle, il a chaud. Nous aussi Sca, laisse nous prendre notre café. Sca râle, il a chaud. On part sans prendre le petit-déjeuner, tant pis pour les gros. Sca râle, il a faim.
On finit par décoller péniblement dans la chaleur pour rejoindre assez vite la frontière Slovène, ce qui nous permet de retrouver un semblant de température acceptable, autour des 27 degrés. Note, on est toujours en sueur.
Le sélecteur de Sam se fait la malle, on dirait Jim et Kop qui évitent les soirées Bastardes.
Jim roule solo aujourd'hui, apparemment il est fatigué de s'être couché à 22h.
La Slovénie, valeur sûre, toujours aussi belle, vallonnée et verdoyante, c'est fracture de la rétine à chaque cours d'eau/lac que l'on voit.
Jim roule solo, apparemment il n'est pas en forme.
Déjeuner posé dans l'herbe, les Bastards s'embourgeoisent, ça donne envie de siester sale. Autant te dire que Djo a déjà planté la tente.
12h31, Océ part retendre sa chaîne pour la 5ème fois du trip.
12h34, Djo fait sa 8ème sieste de la journée et engraine les autres. Bientôt ils feront aussi des bollas pour gratter 3 pièces dans la rue.
12h50, Djo commence sa 9ème sieste de la journée.
12h52, Sam commence le bolidage sur son véhicule.
Spoiler alert, ça a déjà fondu.
12h57, Océ a fini par comprendre comment retendre sa chaîne.
Jim part rouler solo, apparement il se fait caca dessus.
NicoCP se mue en SuperBastardMot, visiblement l'alignement des planètes est incroyable, mama quel rythme sur les petites routes. Rendez-vous en 2026 pour un prochain spectacle.
Un Slovène sauvage apparait ! Surgissant de nul part sur NicoCP, le local n'est visiblement pas abonné à notre super compte instagram @bastardsonzeroad et veut sortir le fusil. Ambiance.
15h. On va se la prendre, c'est sûr.
Ça commence à douter fort, certains claquent déjà des fesses.
15h10. On se la prend. Changement express pour mettre les combis pluie de tarlouzes, mais sous abri, on s'embourgeoise on vous a dit.
À peine reparti que c'est la mer, les poissons et ce qu'il reste comme espèces aquatiques. On arrive tout de même à garder du rythme malgré les conditions. Mais forcément en coupant le roadbook, Bastards oblige.
Jim roule solo, apparement il est aussi peu étanche à l'eau qu'à la bière.
Petite alcamie qui permet de se réchauffer un peu, voir commencer à sécher, avant de rependre un peu de rab pour définitivement doucher (lol) nos espoirs de repartir sec demain matin.
Tant pis, les prospects passeront le sèche-cheveux toute la nuit. Cheh.
Nous passons la nuit à Arta Terme, lieu de pèlerinage du coin des Bastards. La soirée risque d'être prometteuse.