Réveil 7h30. Petit dej, bisou a sca qui nous quitte (on se relaye pour la garde des gosses), on charge et en route, direction la station essence. On fait le plein et on part. Enfin JEJ et lulu partent. Moi j'attends kop à 100m de la station. J'attends kop. J'attends longtemps kop. Je retourne le voir, sa bécane ne démarre pas, plus de batterie... On la pousse à 2, elle ne prend pas. Luciolle nous rejoint au bout de 10 minutes, et en la poussant à 2 avec un gars dessus elle finit par démarrer. Quel homme ce Lucien
![Dan.San :]](./images/smilies/8.gif)
1ère panne made in triumph.
On rejoint jej qui nous attend sous un pont, clochard qu'il est. Départ prévu 8h30, on sort de vienne à 10h. Large.
Il pleut des cordes, on est à la bourre et julien subit sa race donc d'un commun accord avec lui même il décide de nous faire couper le road book par l'autoroute. Au bout d'une demie heure sous des trombes d'eau ma bécane part en vrille complet. Tout se coupe, le moteur reprend et le compteur se met à s'allumer et s'éteindre sans arrêt. Je me dis que je peux continuer comme ça jusqu'à la prochaine aire, ça doit être un faux contact dans la prise du compteur à cause de toute cette pluie. Tout reste allumé normal une minute, et le voyant moteur s'allume. "Ça y est, j'ai la fuite qui a empiré, j'ai serré le moteur. Comment je vais faire pour la rapatrier? Est ce que l'assurance va la faire acheminer au garage le plus proche? Mais quelle merde. J'aurais jamais du venir. J'en ai marre de la vie." Je fais signe à lulu, il y a une aire à 2km, on s'y arrête. On regarde sur internet ce que ça peut être, on trouve rien. Je stresse vraiment, le voyant moteur ne s'éteint toujours pas. Julien, lui, prend des photos. C'est ça les vrais copains

Je regarde par acquis de conscience les cosses de la batterie, bingo, une cosse est dévissée. On ressert et ça repart comme en 40. Soulagement de la journée! Deuxième panne made in triumph...
On prend la pluie jusqu'à la pause repas, qu'on fait au mac do de Graz.

2 nanas prennent un café à côté de nous, elles nous regardent et n'arrêtent pas de se foutre de notre gueule en autrichien. Les mecs ne comprennent pas et pensent qu'on se fait draguer. Au moment de partir elles nous disent au revoir. Arrivés aux bécanes tout le monde y va de sa petite phrase. "Frenchloversmoment" "Y avait trop moyen" "Elles étaient chaudes" "Putain je les baise toutes les deux" "Si je les recroise je leur mets tarif" . Luciolle se rend compte qu'il doit retendre sa chaîne donc on retourne boire un café... À côté des autrichiennes... Et là c'est frenchpélicansmoment. Tout le monde se regarde dans le blanc des yeux, j'attends en vain "la levrette sur la table du mac do" dont j'entends parler depuis une demie heure. Du coup on repart. Certains comme des motards viriles, les 3 autres avec la queue entre les jambes, comme des victimes de la vie.

L'aprem on prend enfin des virages. C'est les premiers que je prends avec le street, et je ne sais pas comment on fait avec un guidon. Du coup c'était la journée d'essais. Tous les pilotes motoGP en ont, aujourd'hui c'est moi. C'est sympa, le moteur change beaucoup du SV mais à priori ça se passe bien, JEJ n'arrive pas à suivre. J'ai gagné ma journée. Du coup comme on fait des virages sur du sec, luciolle décide de reprendre l'autoroute sous la pluie. Ça manquait <3

On arrive à l'hôtel, faut qu'on tombe sur 5 ou 6 gonzesses de 15 ans dans la cour où on gare les bécanes. Ah bah ça a pas manqué. Les pélicans sont de retour. Ça pélique de tous les côtés vu qu'elles comprennent rien. "Ouais celle qui se maquille" "Mais nan regarde, la grosse à côté mec" "T'es fou, la réceptionniste!" Ces mecs sont affamés, j'ai peur pour cette nuit.
On visite malgré moi la ville, puis on se pose enfin dans un bar. On boit une espèce de kro slovène a 2.50€ la pinte et on va manger. C'est julien qui a commandé, d'où la bière de clochard.
On se pose à un resto sympa, Burger bière pour les motards, salade jus de tomate pour les tarlouses. Le burger est terrible. On en commande un deuxième. Le serveur trolle mister salade "t'en veux une deuxième? Tu veux des escargots?". La victimisation est internationale, on jubile.
On en est actuellement à la 3ème bière, ils sont arrachés, je ne sais pas comment va finir la soirée mais j'ai peur. A demain, pop-corn le réveil.