Je me pointe un peu à l'improviste aujourd'hui. Sylvain (responsable ducati/aprilia) me dit que Martial est absent. Arf, je lui explique en pensant déjà qu'il ne pourra pas me sortir la moto. Et ben je faisais erreur, après une signature et une copie de permis plus tard, Sylvain m'expliquait le shifter, la moto et faisait le plein du réservoir.
Première impression en montant dessus, la position est agressive mais pas désagréable et je suis content de retrouver des bracelets. 6 mois sans et ça me manque quand même. Le compteur est complet, manque peut être juste une jauge à essence. On retrouve cependant un indicateur de rapport engagé.
Le mode choisit du Riding mode disposant de 4 modes est également affiché, on a donc le choix entre :
pluie : moins de puissance, une ouverture des gaz plus douce, un ABS très actif et un antipatinage au plus sensible.
Sport : le mode classique route en fait, puissance max (106 cv pour l'essai, bienvenue en France) qui est délivrée assez progressivement, un ABS actif et un antipatinage un peu moins sensible.
Race : c'est le mode circuit gardant un antipatinage présent et un ABS peu sensible
Slick : le mode circuit par excelence avec ABS seulement sur l'avant et un antipatinage quasi éteint.
La moto était sur sport durant l'essai et race.

Le tableau de bord est beau mais la mécanique donne quoi me direz vous. Comment dire ? C'est tout simplement jubilatoire. Le couple du moteur est bien présent. Se mettre à 40 km/h en 6eme et repartir sans peine ni se faire lacher par les autres véhicules devant est tout à fait possible. L'avant se cabre sur les premiers rapports mais le traction contrôle ("Nan, rien, c'était pour dire à Zézette qu'elle aille directement chez René parce que comme j'ai paumé les clés du camion, on va être emmerdés pour lui livrer l'armoire") est présent pour veiller au grain. Le "Nan, rien, c'était pour dire à Zézette qu'elle aille directement chez René parce que comme j'ai paumé les clés du camion, on va être emmerdés pour lui livrer l'armoire" , c'est quoi ?
C'est le traction controle qui gère l'allumage et l'injection afin de réduire la puissance du moteur quand le différenciel entre les roues est important. Il sait également différencier une glisse d'un whelling grâce à un capteur d'inclinaison.
Sur la bmw, j'ai pu tester le shifter, grande première pour moi. C'est juste le pied. Rouler en passant les vitesses à la volée (seulement quand on monte les rapports) n'esst pas déplaisant et le shifter de la bmw se montre souple, précis et rapide. Aucun accout malgré des passages de vitesse en accélération ou en sortie de courbe.
L'échappement d'origine procure déjà un son très agréable à l'accélération.


Sur le plan dynamique la S 1000 RR est un rail. On sent un train avant précis et qui a tendance avec les racetech de metzeler a plonger sur l'angle. L'arriere parait moins vif avec cette gomme. Première fois que j'essaye cette marque de gomme également, et franchement je suis pas convaincu. La moto se montre agréable à conduire et met en confiance avec un poids plume de moins de 205 kg avec les pleins faits + l'ABS. J'aimerais juste pouvoir la tester sur piste voir ce qu'elle a vraiment dans le ventre.
Les freins montrent une réelle efficacité dès le début de leur utilisation. Pas la peine de forcer comme un bucheron pour stopper la machine.
L'essai fut court, frais et humide mais j'ai déjà évoqué un autre essai aux beaux jours et avec une moto plus en rodage. En espérant pouvoir le réaliser. La bmw m'a vraiment plue et donné le sourire. J'aimerais bien pouvoir la comparé à la panigale même si ce n'est pas tout à fait le même genre de moto et surtout la RSV4 .
En attendant, voilà quelques clichés :




