Malheureusement on est peu informé sur le don d'organes. En majorité, le taux de refus des patients ou de leur famille s'élèvent a 30 % , en france alors qu'en espagne le taux est de 5 %. Après il y a l'approche éthique qui freine le don contrairement à ce qu'on pourrait imagnier.
Du moment qu'un patient n'est pas sur le registre national des refus de dons ou qu'il ne l'a pas ouvertement dit a ses proches, on pourrait (d'après la loi) arrêter l'entretien avec la famille et lancer les démarches de prélèvements. Hors ethiquement parlant ceci est inconcevable. Annoncer un décès à une famille est déjà une tâche pénible et délicate surtout en cas de décès violent (par violent on entend aussi inattendu), alors s'imagnier quitter la pièce ou téléphoner pour dire de prélever car absence de refus et laisser la famille dans la douleur sans explications est simplement imposible.
Sachez que d'avoir une carte, c'est bien et je vous le conseille mais elle ne permettra pas de faire le dons si votre famille refuse.
Dans le cas de la présence d'une carte, chandrase a raison. C'est la famille qui a le dernier mot. Hors, si la carte est sur vous et qu'on la trouve, celle-ci sera présentée a votre famille lors de l'entretien avec la coordinatrice des dons du centre hospitalier et le réanimateur (normalement). En temps que professionnel, je n'ai jamais vu une famille allée a l'encontre des dernières volontés du défunt. Sachez donc que la carte n'a pas de valeur décissionnelle ou juridique mais qu'elle est là pour nous servir de rappel si la famille s'oppose au don alors que le défunt souhaitait donné.
On prélève:
les reins jusque sur des patients de >80 ans, on a 24-36 h après prélèvement pour les transplanter
le foie jusque sur des patients de >80 ans, on a 10h après prélèvement pour le transplanter
le coeur de 18 à 55 ans, on a 4h après prélèvement pour le transplanter
les poumons jusqu'à 60 ans, on a 6h après prélèvement pour les transplanter
pancréas : 14 à 55 ans , on a 10-12h après prélèvement pour le transplanter
complément et modifications des données du tout premier poste de chandrase.
le cancer n'est plus une contre indication majeur, cela dépendra du traitement en cours, du type de cancer, de présence de métastases ou non.
Les hépatites B et C peuvent dans certains cas être donneur, là en plus de l'accord de la famille , il est obligatoire d'informer et d'avoir l'accord du receveur qui prendra note de la pathologie qu'il pourrait avoir en plus de sa greffe (pas systématique).
Désormais, seul le VIH est une contre indication stricte.