Et j'ai réalisé un truc (enfin je m'en doutais déjà avant mais là j'en ai la quasi-certitude).
On roulait pas trop mal, sur la première partie que je connaissais bien je suivais sans trop de problèmes.
Par contre sur la deuxième... j'ai eu beaucoup de mal.
J'ai tenté d'analyser pourquoi je n'y arrivais pas et voici mes conclusions :
Quand je connais le virage, bah je rentre dedans sans me poser de question.
Quand je ne le connais pas, je flippe et je fais de la merde

Globalement je rentre sur les freins, je verrouille mes bras, et je passe lentement en subissant le virage.
Je me suis employé à ne pas verrouiller le haut (je sais qu'il ne faut pas le faire, mais quand j'ai peur c'est plus fort que moi

Et là est mon problème, je n'arrive pas à passer plus vite quand je ne connais pas la route, et je le sais, donc je freine, donc je passe moins vite, et ainsi de suite. Et pourquoi ça ? Parce que je ne sais pas où regarder.
Je lis et j'entends partout "regarder vers la sortie du virage". Ouais c'est beau ça, mais quand tu ne la vois pas la sortie, en plus, plus le virage est serré moins tu vois loin (le comble du virage que je n'aime pas c'est l'épingle du coup...)... bah dans ces moments là, je regarde où ?

Je me rends compte que lorsque je ne connais pas le virage, je regarde partout en même temps, et nul part à la fois, ce qui me force du coup à ralentir exagérément dans l'entrée parce que j'ai beaucoup de mal à me fixer sur une trajectoire.
Conséquence de ça qui fait rire du monde, même si les ronds-points nous en donne l'habitude, je déteste les virages à gauche, parce que je sais encore moins où regarder vu qu'on a toute la route sur notre gauche...
Les bouquins ils disent "regarder suivant la tangente du point de corde". Ouais c'est génial ça, sauf que le point de corde sur la ligne médiane je n'y arrive pas, et en faisant ça je plonge à la corde (c'est normal ça ? ). Si le virage se referme derrière bah... je réagis comme un motard inexpérimenté, c-à-d la plupart du temps je finis par m'insulter tout seul de la débilité de ma réaction

Alors tout ça ne me pose pas de problème lorsque je connais le virage, à vrai dire je n'y réfléchis même plus, je me place épicétou. Par contre lorsque je ne le connais pas, bah c'est la catastrophe


Je me suis dit que ça viendrait avec l'expérience (je précise en partant de 0 vu la qualité de ma formation moto école...), mais en fait plus ça va, plus je suis tendu par mes mauvaises expériences précédentes.
Désolé, pavé césar, mais j'avais besoin d'expier ça, en espérant récolter quelques conseils
