[ESSAI] BMW F800R '16
- Veyete
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[ESSAI] BMW F800R '16
Voici un petit compte-rendu après mon essai de la nouvelle F800R de BMW. J’espère que vous prendrez plaisir à me lire.
Nous sommes le samedi 5 août, il est 10h. Coup de fil du concessionnaire : « Z’avez appelé pour un essai. Vous passez quand vous voulez ».
Fichtre voilà qui égaiera ma journée. Rendez-vous est donc prie pour l’après-midi même à 14h.
J’arrive donc chez Warm Up Evolution à la Ravoire (73) avec ma petite Twinette (le petit sobriquet que j’ai donné à ma SVS). Je la gare et pénètre dans le bâtiment. Je la vois. Elle m’attend. Après avoir échangé brièvement avec le gérant, je fais un premier tour de la belle. Première bizarrerie, le réservoir se trouve sous la selle. De fait, même en étant haut perché (j’y reviendrais) et avec le plein fait, la moto ne s’en trouve pas déstabilisé. L’emplacement ainsi libéré sert à logé l’imposante boîte à air. Le modèle d’essai est équipé du pack dynamique, sécurité, et touring.
L’esthétique générale de la moto a évolué çà et là. BMW a abandonné pour ce modèle le phare asymétrique, qui lui donnait un certain charme, pour un feu plus typé japonaise. Elle adopte une fourche inversée et l’ABS est monté d’origine. Le design reste à l’appréciation de chacun et personnellement, je préférais la précédente.
Coté performance, le moteur reste le même : un twin en ligne de 800cm3, développant 90ch, pour un poids annoncé de 202kg.
J’essuie la bave à mes lèvres et me décide à enfilé gants et casque puis j’enfourche la bête. Diantre je suis franchement bien installé. Précisons quand même que je mesure 1m90 pour 85kg. Et pourtant, la position est la plus naturelle du monde, les jambes pas trop repliées et le buste bien droit. Les commandes tombent parfaitement et je m’y cale sans soucis. A l’arrêt je pose les 2 pieds à plats et je me permets une pensée ému pour les personnes ayant ratées leurs croissances. Je note tout de même un petit bémol : les clignotants sont un peu fastidieux à activer.
Le responsable m’explique quelques points supplémentaires : activation des poignées chauffantes, changement du mode des suspensions (faisable en roulant), ainsi que le fonctionnement de l’ordinateur de bord. Ce dernier comprend un indicateur de rapport engagé !
Je sors de la concession et prend les freins. Vilénie, je vais devoir réapprendre à freiner ! L‘ avant est puissant. Il aura tôt fait de me catapulter les roubignoles sur le réservoir. Par contre celui à l’arrière ne vaut pas un cachou. Pour ralentir à la rigueur… .
Bon j’approche de la première intersection, opérons un petit rétrogradage… fistule, il n’y a pas de frein moteur ! Tant pis je ferais sans. Par contre mon postérieur me signale une légère douleur. Effectivement, la selle est faite pour de plus petit gabarit que moi. BMW propose d’ailleurs de refaire la selle aux mensurations du pilote. Je trouve cela dommage dans les sens où la facture s’en voit alourdie.
Je me décide de la prendre en main dans le village de Barby. Ma première impression était la bonne : on y est bien installé. J’aurais presque la sensation d’être sur un trail tellement je suis haut. Je domine la route. La F800R se montre agile, vive mais à tendance à cogner dans les bas-régimes.
Je choisis ensuite de prendre la D11 en direction du lac de la Thuile. La BM se montre facile et rassurante. Le moteur, bien que pouvant manquer de puissance aux yeux de certains, a suffisamment de punch pour vous emmener arsouiller. Les vitesses se montrent néanmoins très longue et elles seront passées bien avant d‘atteindre la zone rouge. La protection est très correcte pour un roadster et maintenir un 110-130km/h est faisable. La partie cycle est saine est l’amortissement est excellent. Je choisis en cours de route de passer les suspensions de « normal » à « confort ». La prise de trous ou de bosses se fait plus souple mais ne vient pas gâcher la mise sur l’angle.
J’arrive au lieu-dit « Le bois ». Petite pose photo et je fais demi-tour. Seconde bizarrerie, la béquille. Bien qu’équipée d’une centrale, la latérale est : petite, peu rassurante et surtout pénible à aller chercher. L’espèce de bout de quéquette servant à la déplié est vraiment horripilante car demandant une certaine précision.
Bon ce n’est pas tout mais il faudrait peut-être faire parler la poudre. Maintenant que je l’ai bien en main, je passe les suspensions en « sport » et je vais voir ce qu’elle a dans le ventre. Plein gaz, dos d’âne, je pleure. Les suspensions ainsi réglées sont d’une telle dureté que j’ai l’impression de m’être tassé. La moto semble être montée sur un rail. Ça pousse, ça freine, ça tourne. Et le tout dans un confort absolu.
Petite frayeur dans une tête d’épingle ou j’arrive beaucoup trop fort. J’attrape les freins, l’ABS s’enclenche et je me sens immédiatement rassuré. Je prends le virage comme si de rien n’était et poursuis ma route jusqu’au concessionnaire où je regretterais presque de reprendre Twinette (t’inquiètes pas, je t’aime quand même <3).
Il est clair que ce n’est pas une moto pour claquer des pendules à Alès ou à Dijon. Mais elle se révèle efficace dans les trajets maison-boulot, la balade cool, l’arsouille, ou même le duo avec bagages. BMW propose d’ailleurs plusieurs valises en fonctions des besoins de chacun (et bim la facture).
J’ai aimé :
● Le confort général,
● Le coté moto facile qui rassure,
● L’homogénéité de l’ensemble.
Je n’ai pas aimé :
● Le manque de caractère et la linéarité du moteur,
● L’esthétique très japan touch’,
● Le prix (surtout avec les options).
Nous sommes le samedi 5 août, il est 10h. Coup de fil du concessionnaire : « Z’avez appelé pour un essai. Vous passez quand vous voulez ».
Fichtre voilà qui égaiera ma journée. Rendez-vous est donc prie pour l’après-midi même à 14h.
J’arrive donc chez Warm Up Evolution à la Ravoire (73) avec ma petite Twinette (le petit sobriquet que j’ai donné à ma SVS). Je la gare et pénètre dans le bâtiment. Je la vois. Elle m’attend. Après avoir échangé brièvement avec le gérant, je fais un premier tour de la belle. Première bizarrerie, le réservoir se trouve sous la selle. De fait, même en étant haut perché (j’y reviendrais) et avec le plein fait, la moto ne s’en trouve pas déstabilisé. L’emplacement ainsi libéré sert à logé l’imposante boîte à air. Le modèle d’essai est équipé du pack dynamique, sécurité, et touring.
L’esthétique générale de la moto a évolué çà et là. BMW a abandonné pour ce modèle le phare asymétrique, qui lui donnait un certain charme, pour un feu plus typé japonaise. Elle adopte une fourche inversée et l’ABS est monté d’origine. Le design reste à l’appréciation de chacun et personnellement, je préférais la précédente.
Coté performance, le moteur reste le même : un twin en ligne de 800cm3, développant 90ch, pour un poids annoncé de 202kg.
J’essuie la bave à mes lèvres et me décide à enfilé gants et casque puis j’enfourche la bête. Diantre je suis franchement bien installé. Précisons quand même que je mesure 1m90 pour 85kg. Et pourtant, la position est la plus naturelle du monde, les jambes pas trop repliées et le buste bien droit. Les commandes tombent parfaitement et je m’y cale sans soucis. A l’arrêt je pose les 2 pieds à plats et je me permets une pensée ému pour les personnes ayant ratées leurs croissances. Je note tout de même un petit bémol : les clignotants sont un peu fastidieux à activer.
Le responsable m’explique quelques points supplémentaires : activation des poignées chauffantes, changement du mode des suspensions (faisable en roulant), ainsi que le fonctionnement de l’ordinateur de bord. Ce dernier comprend un indicateur de rapport engagé !
Je sors de la concession et prend les freins. Vilénie, je vais devoir réapprendre à freiner ! L‘ avant est puissant. Il aura tôt fait de me catapulter les roubignoles sur le réservoir. Par contre celui à l’arrière ne vaut pas un cachou. Pour ralentir à la rigueur… .
Bon j’approche de la première intersection, opérons un petit rétrogradage… fistule, il n’y a pas de frein moteur ! Tant pis je ferais sans. Par contre mon postérieur me signale une légère douleur. Effectivement, la selle est faite pour de plus petit gabarit que moi. BMW propose d’ailleurs de refaire la selle aux mensurations du pilote. Je trouve cela dommage dans les sens où la facture s’en voit alourdie.
Je me décide de la prendre en main dans le village de Barby. Ma première impression était la bonne : on y est bien installé. J’aurais presque la sensation d’être sur un trail tellement je suis haut. Je domine la route. La F800R se montre agile, vive mais à tendance à cogner dans les bas-régimes.
Je choisis ensuite de prendre la D11 en direction du lac de la Thuile. La BM se montre facile et rassurante. Le moteur, bien que pouvant manquer de puissance aux yeux de certains, a suffisamment de punch pour vous emmener arsouiller. Les vitesses se montrent néanmoins très longue et elles seront passées bien avant d‘atteindre la zone rouge. La protection est très correcte pour un roadster et maintenir un 110-130km/h est faisable. La partie cycle est saine est l’amortissement est excellent. Je choisis en cours de route de passer les suspensions de « normal » à « confort ». La prise de trous ou de bosses se fait plus souple mais ne vient pas gâcher la mise sur l’angle.
J’arrive au lieu-dit « Le bois ». Petite pose photo et je fais demi-tour. Seconde bizarrerie, la béquille. Bien qu’équipée d’une centrale, la latérale est : petite, peu rassurante et surtout pénible à aller chercher. L’espèce de bout de quéquette servant à la déplié est vraiment horripilante car demandant une certaine précision.
Bon ce n’est pas tout mais il faudrait peut-être faire parler la poudre. Maintenant que je l’ai bien en main, je passe les suspensions en « sport » et je vais voir ce qu’elle a dans le ventre. Plein gaz, dos d’âne, je pleure. Les suspensions ainsi réglées sont d’une telle dureté que j’ai l’impression de m’être tassé. La moto semble être montée sur un rail. Ça pousse, ça freine, ça tourne. Et le tout dans un confort absolu.
Petite frayeur dans une tête d’épingle ou j’arrive beaucoup trop fort. J’attrape les freins, l’ABS s’enclenche et je me sens immédiatement rassuré. Je prends le virage comme si de rien n’était et poursuis ma route jusqu’au concessionnaire où je regretterais presque de reprendre Twinette (t’inquiètes pas, je t’aime quand même <3).
Il est clair que ce n’est pas une moto pour claquer des pendules à Alès ou à Dijon. Mais elle se révèle efficace dans les trajets maison-boulot, la balade cool, l’arsouille, ou même le duo avec bagages. BMW propose d’ailleurs plusieurs valises en fonctions des besoins de chacun (et bim la facture).
J’ai aimé :
● Le confort général,
● Le coté moto facile qui rassure,
● L’homogénéité de l’ensemble.
Je n’ai pas aimé :
● Le manque de caractère et la linéarité du moteur,
● L’esthétique très japan touch’,
● Le prix (surtout avec les options).
Modifié en dernier par Veyete le mar. 16 août, 2016 14:43, modifié 1 fois.
- Lauren121
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Dommage on ne peut pas voir les photos le téléphone et avec Tapatalk
- Fryn
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Sur le pc aussi les photo n’apparaissent pas.Lauren121 a écrit :Dommage on ne peut pas voir les photos le téléphone et avec Tapatalk
Sans doute du au mauvais lien hostingpics
Modifié en dernier par Fryn le mar. 16 août, 2016 14:49, modifié 1 fois.
60% Of The Time, It Works Every Time
- Fryn
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Aucun soucisVeyete a écrit :Merci Fryn pour le coup de main.
J'ai modifié mes liens
Chouette becane sinon
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- nico97410
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
heureusement que t'as précisé que c'etait une BM, j'aurais juré que c'etait une japonaise !
Océ a écrit : Parce que Nico m’a rempli
- Veyete
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
C'est vrai que BM n'a pas vraiment assuré sur ce point. J'imagine que l'ancien look était peut être rédhibitoire pour nombre de motards.nico97410 a écrit :heureusement que t'as précisé que c'etait une BM, j'aurais juré que c'etait une japonaise !
Ils ont très certainement voulu "être à la mode"...
- Olivette75
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Ce que je trouve abusé sur cette bécane c'est la fixation du capot de selle avec un élastique..!
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Jolie, mais effectivement, perso je préfère les phares typique asymétrique ...
Sympa sinon le CR
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- loïc95
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Cet essai était par simple curiosité ou la recherche d'une éventuelle remplaçante?
JEJ a écrit :Ce président est énorme
- Veyete
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Le second choix votre honneurloïc95 a écrit :Cet essai était par simple curiosité ou la recherche d'une éventuelle remplaçante?
J'ai encore la Shiver a essayer.
- Olivette75
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Pour avoir essayé les 2 la shiver c'est la même avec un peu plus de caractère. Et une côte beaucoup plus faible aussiVeyete a écrit :Le second choix votre honneurloïc95 a écrit :Cet essai était par simple curiosité ou la recherche d'une éventuelle remplaçante?
J'ai encore la Shiver a essayer.
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Re: [ESSAI] BMW F800R '16
C'est l'avantage des béhèmes: cher à l'achat mais ça ne décote pas...Olivette75 a écrit :Pour avoir essayé les 2 la shiver c'est la même avec un peu plus de caractère. Et une côte beaucoup plus faible aussiVeyete a écrit :Le second choix votre honneurloïc95 a écrit :Cet essai était par simple curiosité ou la recherche d'une éventuelle remplaçante?
J'ai encore la Shiver a essayer.
Re: [ESSAI] BMW F800R '16
Merci pour ton CR
j'ai eu une shiver pendant 2 ans et j'ai récemment essayé la f800r
ya pas photo, la f800r est bien plus sympa ! la partie cycle est géniale, elle est super légère, le moteur pousse plus (en même temps 10cv et de + et 20kg de moins donc pas étonnant)
L'autonomie est meilleur sur la f800r (300km contre 200 max sur la shiver)
Et surtout pas de pots sous la selle donc on ne cuit pas à l’arrêt en été...
j'ai eu une shiver pendant 2 ans et j'ai récemment essayé la f800r
ya pas photo, la f800r est bien plus sympa ! la partie cycle est géniale, elle est super légère, le moteur pousse plus (en même temps 10cv et de + et 20kg de moins donc pas étonnant)
L'autonomie est meilleur sur la f800r (300km contre 200 max sur la shiver)
Et surtout pas de pots sous la selle donc on ne cuit pas à l’arrêt en été...
Re: [ESSAI] BMW F800R '16
J'ai fais 1000 borne avec la f800s de mon père. La pire erreur de ma vie J'ai repris mon sv après 1 ans sans y toucher, bah putain c'est mou de ouf. Bon forcément elle est toujours bridé x)
Autrement c'est clair que le f800 est sympa. Malheureusement c'est un collier à la revente
Autrement c'est clair que le f800 est sympa. Malheureusement c'est un collier à la revente