Jour 7 : l'abandon
Décidément, il n'y a pas que sur route qu'il n'arrive pas à nous suivre, le papy. Le défi à la con de la veille a laissé des traces. Des traces sur le physique mais aussi sur le moral. Mais pas que...
Réveil tardif... 8h45. La nuit a été (très) courte. La faute aux 2.5 litres de bières par bidasse sûrement, mais l'expérience est réussie. En tout cas le mal de cheveux est général ou presque. Ce matin, c'est petit déjeuner à base de doliprane et nettoyage de la salle de bain par sca. On va dire que le poireau s'est arrêté au lavabo sans passer par la case toilette pendant la nuit ... #abandon
Par chance, le roadbook n'est pas des plus long pour ce dernier jour de trip. Surtout qu'on l'a remodelé en prévision du mesurage de zizi de la veille. Niveau sanglage tout le monde est au top (pour une fois), pas de manouchage de plaque ou de sélecteur. Le plus long, c'est de charger le roadbook dans les téléphones, merci Copilot... Départ réel 10h30.
Première partie full autoroute jusqu'à la pause midi, Sca est content, nous on en chie, couchés sur les meules, histoire de subir le moins possible les bourrasques de vent. Ça nous donne un look racing, on est thug et même les bleus postés sur le bord de l'autoroute ont apprécié, merci Waze.
Le premier virage arrivera tard, très tard.
On a droit à un bon gros défoncage des tympans de la part de JEJ... Pas à cause d'un camping-car ou d'un trou sur la route cette fois, mais il paraît que son slider à fait bisoubisou au bitume sur la D999, pour la première fois de sa vie. #jecrieaufake #dépucelage
On est loin des cols des Pyrénées mais la montée du col du Mont Aigoual enroule pas mal.
La descente pour rejoindre les Cévennes sera plus hasardeuse. #routeàchèvres
On n'entrera dans les Cévennes qu'en début d'après midi, les points de vues sont agréables mais on recommence à suer, il fait chaud et on n'est pas assez haut.
Sca nous fait à nouveau le coup du strip-tease en faisant tomber le pantalon mais rien n'y fait, la seule solution c'est de rouler, alors on roule.
On emprunte la Corniche des Cévennes. Elle va vite. Très vite. Elle est directement en concurrence avec la N106, c'est l'orgasme. À faire absolument si vous êtes dans le coin.
On cuttera la fin du roadbook pour faire au plus vite et arriver à temps pour accueillir les sudistes à Largentière.
Une bière, deux bières, une pizza, trois bières, ... Vous connaissez la suite de l'histoire.
Demain, c'est le début du mini-rasso.
La suite c'est ici :
http://www.binano.fr/viewtopic.php?f=44&t=64499