Aujourd’hui, levé 9h pour un départ à 10h. Ça c’était le plan. Tout le monde se retrouve à table pour un bon petit déjeuner. Nous apprendrons au court de ce repas que Doudou ronfle mais que ce bruit n’est perceptible uniquement par la gente féminine du groupe. Schizophrénie, tout ça,… .

On s’habille et on démarre les motos. Il est 10h : objectif atteint. Doudou profite de l’euphorie générale pour se recoucher mais avec sa moto.

Un levier d’embrayage cassé plus tard nous voilà sur la route.
Ah ouais mais faut faire le plein et prendre à manger. Nous parcourons Saint-Claude à la quête de victuaille pour notre corps ainsi que pour nos fidèles destriers (t’as vu comment je cause bien wesh

Nous commençons donc la balade à…11h.
Etant donné l’absence de GB, je prends la tête. Oui moi aussi je me saoule des fois.

Nous refaisons la D436 en direction de Mijoux. Il y a légèrement moins de circulation que la veille et la route se veut démentiel. Le rythme se fait plus soutenu et Laurent me démontre qu’un SDS n’empêche pas d’attaquer.

La jouissance continue jusqu’au col de la Faucille ou un petit arrêt photo s’impose.


Nous poursuivons notre périple en direction de Saint-Cergues. La première partie sur fond d’arrière-pays suisse est vraiment superbe. Il est composé de petits vallons, parsemés de villages typiques de la campagne helvétique. On apprécie le paysage même à basse vitesse.



La montée se voudra terrible et nous enquillons sur la direction du col de Marchairuz. Avant de l’atteindre, nous traversons une partie du Jura suisse. Le réseau routier est bien meilleur qu’en France et s’apprécie d’autant malgré une vitesse légèrement en retrait. Pour information, la vitesse maximale autorisée sur route est de 80km/h.
Le col de Marchairuz est dépaysant. Le billard se voit bordé de clôture, en pierre.

Nous nous arrêtons à L’abbaye et profitons de sa plage pour une pause pique-nique. Le temps est toujours au beau fixe et le cadre est franchement agréable. Peu de monde, pas trop chaud et un lac à portée. Doudou en profitera même pour piquer une tête.




Ayant oublié ma carte routière, je ferais la suite à l’instinct. Nous prenons la direction de Vallorbe sur une route serpentant entre les montagnes jurassiennes. Le spectacle est saisissant. Nous bifurquons ensuite sur la France via la N57 pour récupérer la D45 en direction de Mouthe. C’est en écrivant ces lignes que je me rends compte que nous aurions pu tirer jusqu’au lac de Saint-Point puisque nous en étions très près… .

Nous enchainons ensuite sur de la petite route, D46 puis D18A ponctuée de petits patelins. La seconde sera par ailleurs un superbe enchainement de petites portions à virages. Avant de pénétrer dans Morbier, nous tournons sur la D26 et opérons notre dernière pause. Hugo sera tiraillé entre l’envie d’essayer la 1000 de Doudou et la peur de la faire tomber. Nous perdrons donc 5 minutes à le convaincre. Il finira par accepter l’essai et nous déclarera : « ça va envoyer les watts ! Z’allez pas voir le jour ! ». Je vous jure, ce qu’il ne faut pas entendre parfois… .

Nous finissons cette balade sur 2 routes aux caractères bien distincts. La première, la D26 sera composé de longue courbe très adapté aux 1000. L’asphalte y est relativement propre et le paysage sublime. Puis nous enchainons sur une portion beaucoup plus technique avec la D437. Ici les petites cylindrées sont à l’honneur, puisque la voie est composée d’une succession de pif-paf hyper rapide.
J’aurais par ailleurs ma dernière érection de la journée.

Avant de rentrer, petit crochet par la station-service avec mesurage de quéquette. Ainsi, nous découvrons que rouler à 2 consomme plus qu’une 1000, mais surtout que ma fidèle Twinette se pare d’un petit 5 litres au 100 offrant ainsi la meilleur autonomie chez les SV. Petite pensée ému à tous ceux qui affirme que les injecteurs consomment moins.

On rentre, on se met en maillot et direction la piscine. Nous remarquons que Saint-Claude est une ville dangereuse, puisque le service de sécurité du dit point d’eau est impressionnant. Après une bonne heure de relaxation, nous prenons la direction du gîte pour se changer et se rendre au restaurant « au retour de la chasse ». Ce dernier se trouvant à un peu plus d’un kilomètre, l’ensemble du groupe décide d’y aller à pied. Je pense que s’ils avaient regardé la vallée, ils auraient remarqué que la montée est particulièrement violente. M’enfin j’ai ri intérieurement lorsque les premières jérémiades ont commencées à poindre.

Au prix de moultes efforts, nous arrivons devant l’enceinte. L’accueil y est très sympathique est nous avons commencés par un apéro bien mérité. S’ensuit, nombres de spécialités locales plus délicieuses les unes que les autres. L’ambiance y est bon enfant et je pense qu’aux yeux des habitués, nous nous sommes montrés très bruyant. Faut dire que la moyenne d’âge devait avoisiner les 55 ans… .
Nous rentrons repus et la bonne nuit de sommeil qui nous attend sera bénéfique.
Lundi 15 août :
Rien de bien extraordinaire à dire si ce n’est que nous nous sommes séparés afin de rentrer chez nous. Ce sera l’occasion d’une dernière photo, puis nous empruntons avec Thibaud la même route qu’à l’aller.


Je tiens quand même à faire une mention spéciale pour mon poto Thibaud dont la Bandit et son sublime top-case auront fait pâlir d’envie tous ceux qui était présent. Bah ouais les mecs, faut reconnaitre qu’elle n’était peut-être pas la plus jolie mais c’est de loin la plus pratique et la plus confortable de toutes.
