Après la chute de Lulu, on se décide à séparer le groupe pour gérer l'hotel, gérer la moto de Lulu et le récupérer à la sortie de l'hôpital.
Le trajet jusqu'au urgences se passent bien. Trop bien. Matth manque de s'en coller une à l'arrêt avec le 690, la faute à nanisme aigu ou à une alimentation pauvre en welchs (les vrais sachent). Il est 18h30.
Petit café/coca en ville avec Jim, pour attendre le cascadeur du jour qui est en train de passer une radio.
Il est presque sorti quand on décide de démonter un peu le 640 pour trouver l'origine du problème de compteur qui clignote depuis le début d'aprem'. On suspecte un problème de cosse de batterie mal serrée. Il est 20h.
Elle ne démarre plus, plus de compteur, zéro jus. Cheh sur nous.
La batterie a l'air bonne, on trifouille le compteur, le neiman, les fusibles... Un coup ça va, un coup ça va pas. On pense avoir trouver l'origine du problème, fusible principal un peu fatigué. En arrivant aux urgences, rebelote, ça fait toujours sapin de Noël (raccord avec sa clio tuning tu me diras...). Re-séance démontage du 640, part.2 feat Lulu. Il est 21h.

On trouve finalement la vrai origine du problème, cosse de la batterie dessoudée, elle a 500 bornes, improbable.
Mécanique de précision à base de rislans et chatterton, ça marche du feu de dieu. +12ch à la roue arrière.

Go Macdo pour reprendre des forces avant de faire la route du retour. Le col du Télégraphe, du Galibier et le Lautaret nous attendent. Il est 22h30, il commence à faire frais en fond de vallée, là où les druides ont décidé de mener notre premier combat. Nous sommes tous les 3 en visières teintées, ça va bien s'passer.

On remonte le Télégraphe précédemment avorté par la cascade de Lulu, sauf que maintenant on se méfie 10 fois plus des rustines et raccords de la route.

Petite photo obligatoire en haut du col, avec les 3 mtoos en plein phare nous arrivons tout de même à garder un rythme acceptable malgré la fatigue.

Si la photo est à l'envers c'est pour rendre hommage à Lulu.
Le Galibier s'annonce, on monte... Ça fait de plus en plus frais... Quelques virages un peu traîtres mais globalement pas de frayeurs, ça déroule jusqu'au croisement entre le tunnel et le col. Je m'arrête, je demande aux copains ce qu'ils veulent faire. On tombe vite d'accord pour faire le col, tant qu'à faire !
Et c'est comme ça qu'on se retrouve à 23h45, au col du Galibier, à 2642 mètres, par 5 degrés environ, dans la nuit noire.
On aurait pu tracer au plus vite pour l'hôtel, mais on décide de s'arrêter faire une pause pour prendre quelques photos et profiter de ce moment unique.


L'expérience est assez folle, le ciel est magnifique, l'amour brille sous les étoiles, le silence de la nuit est grisant.
La route qui dessine avec rien autour, à part le vide, le silence de la nuit, 3 copains qui se suivent (sans les autres abrutis qui nous attendent à l'hôtel -ou pas) , génial.
Il est 1h, nous sommes arrivés à l'hôtel, bonne nuit, à demain, levé 7h30.
Trajet du jour :


Grosse moyenne horaire, peu de pauses.