

Tu l'as pourtant copiéCyruzuki a écrit :Je ne voit pas ou c'est marqué que c'est obligatoire
Maintenant c'est pas marqué que tu paieras une amende pour autantCyruzuki a écrit :Cette enquête a reçu le label d'intérêt général du Comité National de l'Information Statistique. Elle est obligatoire (visa n° 2012X055TR du Ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement et du Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie).
NoNo75 a écrit :Tu l'as pourtant copiéCyruzuki a écrit :Je ne voit pas ou c'est marqué que c'est obligatoire![]()
Maintenant c'est pas marqué que tu paieras une amende pour autantCyruzuki a écrit :Cette enquête a reçu le label d'intérêt général du Comité National de l'Information Statistique. Elle est obligatoire (visa n° 2012X055TR du Ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement et du Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie).
Non c'est pas marqué directement mais c'est marqué dans la loi N°51-711 du 7 juin 1951... A l'article 7 précisément:NoNo75 a écrit :Maintenant c'est pas marqué que tu paieras une amende pour autant
Enquêtes et expérimentations sur le terrain
Début mars, quelque 30 000 utilisateurs de deux-roues motorisés, tirés au sort dans le fichier des immatriculations, ont reçu par courrier un questionnaire intitulé "Enquête 2012 sur l'utilisation des deux-roues motorisés". Un QCM de 4 page visant à mieux cerner le profil des utilisateurs de deux-roues : type de véhicule utilisé, fréquence d'utilisation, kilométrage parcouru, équipements de protection utilisés, ainsi qu'informations plus personnelles (profession, niveau d'étude, revenu...). Impossible de se défiler, la réponse à cette enquête étant obligatoire, en application de la loi n° 51-711 du 7 juin 1951 modifiée sur l'obligation, la coordination et le secret en matière de statistiques.
Par ailleurs, plusieurs expérimentations ont été menées depuis sur le terrain et notamment une étude réunissant seize utilisateurs de deux-roues (moto, scooter à deux et trois roues), entièrement équipés, afin de mieux comprendre et analyser la problématique de leurs déplacements et leur manière d'interagir avec leur véhicule en cas de danger lié aux infrastructures et/ou au comportement des autres usagers. Durant un mois, ces cobayes ont été filmés durant leurs trajets sur Paris et la région parisienne, puis interrogés sur leurs perceptions, leurs réflexes de sécurité (observation de la position des roues des voitures au moment de dépasser, de la tête d'un automobiliste dans son rétro, écart intempestif pour éviter une éventuelle ouverture de portière, etc). Ceci afin de mieux cerner les comportements types et d'alimenter le groupe de travail dans sa réflexion. Il est vrai que la problématique abordée est complexe et doit prendre en compte de nombreux paramètres afin de définir, au final, un cadre légal clair et précis encadrant les nouvelles mesures envisagées. Par exemple, quel différentiel de vitesse autoriser entre le flux de voitures et les deux-roues circulant en inter-file ? Comment cibler et sanctionner les utilisateurs les plus impatients qui prennent tous les risques pour gagner quelques places ? Comment déterminer à coup sûr les responsabilités en cas d'accident dans ce contexte ? D'autre part, comment informer, former et familiariser les motards et les autres usagers de la route à ces nouvelles pratiques ? Autant de question auxquelles le groupe de travail tente d'apporter des réponses, s'appuyant notamment sur ce qui se fait déjà dans certains pays voisins, notamment en la Belgique.
Pour instaurer l'interfile, à suivre"Dès demain, nous partons pour Bruxelles à la rencontre de nos homologues du Ministère des Transports belge et de la Sécurité Routière" nous indique le préfet Guyot. "Ceci afin de profiter de leur expérience en matière de circulation inter-file. Il s'agit pour nous d'avoir un retour précis sur les raisons qui les ont poussés à autoriser cela, sur leurs conditions de circulation spécifiques et sur le retour d'expérience qu'ils en ont. A priori, le nombre de morts en circulation inter-file est très faible, tout comme celui des accidents corporels, ce qui nous rend favorables à l'adoption de cette mesure. Ceci étant, il nous faut résoudre un grand nombre de problèmes pratiques afin de définir les modalités d'application d'une telle mesure. Au final, ce seront pas moins d'une centaine de spécialistes et personnes concernées par cette étude qui auront été consultés. Quelle qu'en soit l'issue, cette étude doit être l'occasion pour chaque catégorie d'usagers d'apprendre à mieux coexister sur la route."