[Saison 2022] SporTwin TwinFast

[nDrick]

Histoire de ne pas faire 3 sujets distinct et donc de tout regrouper ici.

Great news :
j'ai enfin réparé la moto, pour mémoire la 31 souffrait d'un suintement d'huile au niveau du cylindre avant
L'une des vis du couvre culasse tournait dans le vide car le taraudage du palier d'arbre à cam d'échappement était foiré depuis la course de Haute Saintonge... oui j'ai pris mon temps pour réparer durablement et sainement
Entre temps j'ai le taraudage du tendeur de chaine qui a foiré (m'en suis rendu compte au remontage )
Du coup j'ai chopé un ancien nouveau tendeur (j'ai un (voir 2) moteur en rab) j'y ai fait la modif des 3 tours de prés charge
J'a tout bien remonté et même la lumière rouge s'allume s'il pleut
Le moteur tourne comme une horloge, reste plus qu'à roder les nouveaux roulements de roue
https://fr-fr.facebook.com/HRD33/videos ... 491963403/

Premier roulage :
Pour se faire je serai au circuit de Haute Saintonge le 3 avril prochain, c'est Slider endurance qui organise
J'irai pas chercher de chrono puisque je vais laisser la démule de Pau (identique à celle d'Ales) sur la moto (avec un rapport de 3.35) alors qu'il faut idéalement un rapport de démultiplication de 3.13 pour Haute Saintonge.
Disons que je passerai tout avec un rapport de boite supérieur à la normale

Les courses 2022 :
Ales : week-end du 7 mai avec le trophée Apsi Racing
Magnycours : week-end du 6 aout avec le Promosport
Pau Arnos : week-end du 10 septembre avec la ligue nouvelle aquitaine

[JEJ]

Je me pose ici.
Bonne saison !

[nikochook]

Super, je me pose aussi et si j’y pense je passerai à Magny-Cours

[Titounecsn]

Bonne saison
Je sors aussi le pot de popcorn

[nDrick]

Salut !
Bon la course n'était pas aussi bonne qu'escompté !
Je vous poste le Récap of the race très bientot (et avec beaucoup beaucoup beaucoup de retard... punaise ces drapeau bleu de )

[nDrick]

Ales 2022 Sportwin Twinfast

Version short et tongs :

Départ jeudi 6 mai vers 10h30 pour près de 6h de route…
Le week-end du 8 mai c’est découverte d’un nouveau terrain de jeu : le complexe de sport mécanique d’Ales !
Les essais libre :
Tout débute pas trop mal avec les premiers essais libre et rapidement des chronos en 1’35, loin de ce qui se fait de mieux, mais en progression constante ! La suite est moins réjouissante, la moto et sa carburation fait des siennes et m’empêche de boucler des tours chronos. Fin de la journée sur de la frustration !
Les qualifs :
#Q1 et #Q2, c’était pas le top, elles se passent de la même manière avec des ratés moteur et peu de tour réalisé : avant dernier sur la grille de départ, ça ne m’était pas arrivé depuis ma première courses en promo 500… (largement plus de détails sur cette… dans la VL)
#race1 : P35 scratch et P20 #Twinfast
A oublier, je suis handicapé dès le premier tour avec de la perte de puissance… Dernier… Les boules ! Pire, j’ai été dangereux pour les autres et moi même.
#race2 : P29 scratch et P14 #Twinfast
Du mieux, je trouve des marques et des repères pour m’approcher des 1’30’’00, loin, très loin de la cible envisagée.
Je repars avec 2 points marqués sur la course 2, on a trouvé des solutions sur la moto et sur la piste, c’est pas évident de se lancer sur un circuit inconnu le temps d’un week-end de course avec une moto un peu récalcitrante.

La version « très » longue pour les puristes ! :

Cette fois, pour être à l’heure du Gard nous sommes parti jeudi matin, le fourgon est chargé à bloque et la moto sanglée sur la remorque. Nous partons pour près de 6 heures de route dans le confort spartiate du C25 de plus de 30 ans d’age !
À mis chemin, mon père me cède la place au gui… volant du fourgon pour finir le trajet, il avait besoin d’un repos bien mérité après la longue matinée.
L’installation du camp de base qui nous servira de box, hôtel, atelier, est réalisé en moins d’une heure.
Reste plus qu’à saluer les copains de la coupe Sportwin et savourer un repas rapide avant de dormir, les choses sérieuses commence dès vendredi matin et il va en falloir vu le lieux !
La nuit est un peu courte, le vent omniprésent fait battre les bâches des barnums dans un bruit suffisamment dérangeant pour me réveiller par intermittence. Bien venu dans les Cévennes !
C’est donc vers 7 heure du matin que j’émerge, et me prépare tranquillement à réserver les essais libre, préparer la moto et tout le reste.

Les essais libre : Un peut avant le départ de la séance et pour rigoler, je mets mon cardio-fréquence-mettre, on va voir si à l’instar de Vinales mon rythme cardiaque reste bas ! Puis je me dirige vers la vois des stands (pit lane pour les anglophones), les commissaires (marshall) vérifient mon équipement et m’intime de m’élancer. La bretelle d’insertion est longue et très sécurisante. J’essais lors de ces tout premiers mettre d’engranger le plus d’information possible. Le premier virage à gauche semble serrer. Puis une ligne droite assez courte, est-ce une cassure ou le virage qui arrive, je rends les gaz. Erreur, il s’agit bien d’une cassure à droite. Puis je prends les freins, pour tourner à droite. Nouvelle erreur, le virage est plus loin. Bon il va falloir bien y penser au prochain tour. Le reste du circuit est assez semblable à d’autres sauf l’épingle à droite où je manque de repère. La fin ressemble beaucoup à la parabolique de retour de Haute Saintonge, le dévers négatif en plus. Ce premier essais libre se solde par un long apprentissage du circuit qui du fait de ses échapatoires et virages qu’on prend pas n’est pas très simple. J’aurais du faire le tour à vélo la veille.
Mon rythme cardiaque, lui, est resté entre 162 et 177bpm durant les 20 minutes du roulage…
Je comprends mieux les petites douleurs musculaires.
Lors de la seconde cession, j’arrive à mettre un peu plus de rythme.
Lors de la 3eme, je me fixe comme objectif le temps idéal de l’alfano GPS, c’est un outil formidable lorsqu’on cherche de la performance. Malheureusement le moteur me fait des siennes et m’oblige à écourter la séance. En démontant les organes de la moto, je vois un liquide aux effluve de sans plomb 98 dans la boite à air. Je suspecte donc un pointeau ou des flotteurs défectueux. Je démonte, tout, nettoie les surplus, vérifie le pointeau qui est effectivement marqué et en met un « propre ». J’en profite pour éliminer les mousses bleu qui avaient trouver leur chemin jusqu’au crépines. J’espère que ça va le faire ! Je remonte le coupable, démarre la moto et me rends sur le circuit pour la dernière séance. Le cardio est monté assez haut pour le coup.
Je ne bouclerai pas 3 tours… Le problème n’est pas résolu. Les boules !
En ouvrant le filtre, je vois qu’il dégorge toujours, mais en regardant de plus près il s’agit de graisse de filtre à air. Je le nettoie au mieux avec de l’essence, du papier absorbant et un chauffage soufflant… Sébastien, un concurrent et représentant de Mécacyl, m’invite à procéder à un réglage des carbu pour enrichir à bas et mis régime. De fait, je fait un pas vers les premiers réglages de Nogaro 2021 où j’ai eu toutes les peines du monde à faire fonctionner la moto. Je remonte le tout et prépare la moto pour la première qualification. Avec tout ça, je n’ai pas pris le temps de faire mon tour du circuit.

Q1 : c’est bien simple, dès le 2eme tour lancé la moto a des dératé moteur. Je rentre au camp de base, jette mes gants, me saisi d’un tourne vis et dépose la coque arrière , le réservoir et le filtre. Mon père arrive à ce moment là et entreprend de remonter les éléments le temps que je prenne un peu d’eau et remonte sur la moto. J’ai pu faire 2 tours chronos. J’en ai même amélioré mon temps idéale. Enfin, ça semble marcher.
Pour éviter une casse idiote, on met en place un grillage plastique vert… La Q2 démarre à 14h.

Q2 : je la fait de bout en bout, ça semble marcher, même si il me semble qu’elle ne délivre pas toute sa puissance. Elle ne se comporte pas comme d’habitude. J’arrive à améliorer un peu mon chrono, mais j’ai peur que la moto me fasse encore des misères. Quelques minutes avant la fin le pilote de la #13 chute à la sortie de l’épingle à droite, il reste à terre, la visière arrachée de son casque gît à quelques mètres de lui. Sa moto quant à elle est allée finir sa course hors de la piste… Drapeau rouge et fin de qualif. Le pilote s’en sort avec un poignet cassé.

Race1 : Je pars avec les réglages de la Q2. Je verrai bien.
Comme d’accoutumé et par respect des pilotes seuls, pas de couvertures chauffantes en prés grille. En même temps les jantes sont bouillantes du coup le pneu réchauffera vite !
Pendant le tour de formation je mets de grand coup de gaz et d’énorme freinage pour maximiser la monté en température. Je suis tellement lent que la voiture médicale klaxonne derrière. Arrivé sur la grille de départ, je ne me trompe pas dans mon emplacement. Un moment inattention me fait rater l’envol, je ne voyais pas le commissaire agitant le drapeau vert… De retour après un tour lent sur mon emplacement, freins et pneus en température, je suis près à en découdre ! La rampe de feu s’allume… Les moteurs grondent… Tout se ralentit... J’adore cette sensation de concentration extrême qu’on vit dans ces moments là. Les feux s’éteignent, la moto part. J’arrive à prendre le meilleur sur 2 pilotes. Le réglage du levier d’embrayage est top et me permet de bien trouver le point de patinage. Je viens de réaliser mon meilleur départ de course !
Malheureusement et très vite, je me rend compte que la moto souffre. Le moteur manque d’allonge et n’arrive pas à délivrer toute sa puissance. Je n’ai pas de vitesse. De fait je m’agace et commets de nombreuses erreurs de pilotage. J’aurais du abandonner cette course plutôt que de vouloir finir vaille que vaille. J’ai vécu une course compliqué, sans rythme et avec la crainte que le moteur coupe par moment. C’est vraiment frustrant de ne pas pouvoir rouler comme on l’entend.
En fin de journée, je trouve le temps de faire un tour du circuit à vélo et on voit pas mal de chose quand on fait le tour à vitesse réduite.

Race 2 : Je décide de tenter le tout pour le tout et je remonte le filtre à air racing, on verra bien dimanche matin. Au pire je rendrai les armes.
Lors du tour de mise en grille comme le tour de chauffe je m’applique au mieux dans la mise en température de mes pneus. Je me tiens près à l’extinction des feux. Tout semble suspendu et je me fais la réflexion : « il en mettent un temps à s’éteindre ! ». Une fois les feux éteints, je réalise mon meilleur lâché d’embrayage. Je sens le train avant tout léger, même lors des passages de vitesses. Dans l’action j’ai dépassé 3 pilotes. Je viens de réaliser mon meilleur départ de course. La suite est plutôt « tranquille » jusqu’à une double chute qui a occasionné un drapeau jaune de longue durée sur toute une section du circuit, tellement que je me demandais s’ils n’allait pas mettre le rouge comme lors de la Q1. Et puis non, le drapeau est resté sorti près de 3 ou 4 tours. Il y avait des morceaux sur la piste et les commissaires ont fait un boulot énorme pour tout enlever.
Pas de lute ni de chasse lors de cette course, juste une moto qui fonctionnait enfin. J’ai pu prendre des repères et progresser au chrono. Il m’a manqué clairement du roulage pour entrer dans des temps au tour qui compte là bas.

Ce week-end c’était aussi le moment de tester deux produits :
Mon cardio fréquence mètre et la sous combinaison Six2, le premier gadget, je l’avais pris juste pour voir et rigoler un peu. Mon rythme cardiaque une fois lancé sur la moto est monté à 160bpm pour rester « stable » entre 160 et 170 pendant les 20 minutes des premiers essais libre. Clairement, en sport moto le cardio est à travailler de manière assidue.
Au sujet de la sous combinaison Six2, je l’ai acquise car je suffoquais dans mes t-shirt et pyjamas en coton. A l’ouverture du paquet, une odeur douce se fait sentir, mais elle ne résistera pas très longtemps. L’objet semble tout petit, mais son élasticité nous permet de facilement s’en vêtir.
Mettre sa combinaison devient assez facile et l’enlever sans aide aussi.
En action, et avec un peu de chaleur je n’ai pas ressenti de gène ou de suffocation habituelle. Je n’étais pas trempé non plus et ça c’est top !
Bref il me restera à voir sa durabilité car j’ai pris le model « léger ».

[nDrick]

Un peu de lecture

Dimanche 12 juin :
Direction Pau Arnos pour rouler et tester une nouvelle cartographie moteur (oui bon un gicleur plus gros)... Je prends la décision de ne rouler que l'après-midi... Il faut dire que le Moto Club de Pau Arnos c'est pognon pognon pognon ! Le roulage à 120 balles + 10 balles par personne si tu arrives la veille + 10 balles d'inscription obligatoire au club oui ça douille !
Bref je ne leur laisse que 85 balles.
Première séance avec une démule Magny-cours ready (14*44 et je ne sais pas si je ne vais pas mettre carrément un 15*44) de fit le chrono ne sera pas envisageable et...

13h30 : la moto démarre ! cool, toujours ce bruit de chaine de transmission qui se fait entendre, pas de pétarade... Elle semble fonctionner !
Départ de ma série à 14h20, le tour de chauffe se passe bien, la moto réagit bien, apparemment les gicleur en 162.5 ça le fait
Pas même un tour plus tard, le moteur est soumis à des dératés
Je pousse un peu pour voir, la moto tient à peine le filet sur l'angle

De retour au camion, j'ouvre les carbu et je remets les 160 qui marchaient bien à Ales ! Je vérifie que le CDI ne soit pas trop chaud... Il ne reste plus qu'à attendre 15h20 pour rouler et... quasi dès le départ la moto a des coupures... ça me fout les boules. Je ne sais pas quoi faire... le pire c'est dans la descente à fond avec le beau virage à droite qui passe à 170 voir 180 avec nos SV j'y suis à 165 habituellement, il faut dire qu'en 2020 j'ai failli m'y envoler à 171 et du coup j'ai toujours une putain d'appréhension là
En sortie d'épingle, énervé par tout ce mer..ier je relance peutetre un peu fort et là le pneu dit stop oui oui j'ai falli me faire un hightside alors qu'il n'y avait rien d'autre à faire que de rouler gentiment

De retour au camion, j'ouvre encore une fois les carbu pour voir ce qu'il se passe dedans. Tout es propre, pas de trace de

:

putain

de mousse bleu, bon il manquait une crépine sur l'un des puits de pointeau elle a du rester du coté d'Ales Je referme tout, ressers bien chaque collier, bref normalement c'est exactement la même config qui marchait bien un moins plus tot lors de la course 2 à Ales ! Le bruit de chaine assez présent quand même mais bon juste pour voir si le moteur tourne rond ça ira, d'autant que ça ne claque qu'à 1500 tour/min. Malheureusement la moto ne s'est pas transfigurée dans son comportement moteur...
Je termine prématurément, on plie bagage et on retourne à la maison.

La frustration m'a gagnée ainsi qu'une belle migraine oui oui celles avec les (

Lundi 13 juin :
J'ai une idée... les carbus sont propres... les durites sont neuves... Les pipes d'admission sont neuves... pas de fuite notable... et pourtant l'essence semble avoir du mal à arriver... Mais c'est bien sur : la pompe d'enrichissement !
J'en ai 2 en rabe (ne me demandez pas pourquoi ni comment) j'en démonte une on regarde comme ça fonctionne puis je démonte celle de ma moto. Là, force est de constaté que l'antiretour ne fonctionne pas au mieux. je monte celle qui semble la meilleur sur la moto et... Miracle plus de pétarade au ralenti, la moto redescend en régime moteur après coup de gaz alors qu'elle gardait du régime avant... Bref juste le bruit de chaine à régler au plus vite !

Lundi 20 juin :
Lundi méca, je m'occupe du tendeur de chaine. Bon j'abrège : l'une des fixations du tendeur de chaine s'était desserrée
Je vous jure... bref la moto ne fait plus de bruit suspect et tourne presque comme une horloge. Il faut que je refasse toute la carburation maintenant

[Caytos]

Bon ben maintenant, yapluka !

[TaG]

C'est bien si les problèmes sont trouvés !!!!

Gogogo

[Titounecsn]

Un joli pas en avant !

[Bricomy]

[nDrick]

Si et je dis bien si c'est cette pompe, ça fait 6 ans qu'elle me saoule

[nDrick]

[Caytos]

On a compris

[nDrick]

On a compris

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