Sur la mienne, je le met que quand il fait froid, en général 1/4 de levier et je le coupe dés que je roule.
Jamais besoin lorsque le moteur est chaud (coupé depuis moins de 3H)
A combien est ton ralenti à chaud ?
Ta syncro carbu est elle récente ?
État et kilometrage du filtre à air ?
Moteur chaud, pas de starter quelque soit la température extérieure, ça démarre au quart de poil
Moteur froid, hivers comme été, sans le starter, obligé de mettre du gaz, donc starter
Je vais refaire ma synchro et nettoyer les carbus + changement du filtre à air de toute façon, mais ça me l'a toujours fait. Mais à priori c'est plutot un comportement normal, non ?
Perso je dois mettre un petit demi centimetre quand il fait bon, un gros centimetre et demi a froid, et des que je roule a régime stabilisé, je le coupe !
J'ai une question, mécaniquement, ca marche comment ? Ca augmente le régime ou ca apporte moins d'air ? Je sais que deux types existent ( la question sous jacente est : peut on utiliser le starter comme régulateur de vitesse ? )
Pour moi pilote , l'accident serai de mourir dans mon lit ( Jean Mermoz )
Depuis 2005, j'ai une 650 SV carbu.
Après un arrêt de + de 30 mn, je dois accélérer légèrement pour démarrer. Ca a toujours été comme ça, même après un nettoyage carbu.
Le starter, je le mets à mi-course pour un moteur froid en été.
En général, après quelques secondes, je le baisse jusqu'à 2000 t/mn environ.
Pareil que tout le monde, starter quand le moteur est froid, été comme hiver, sinon c'est aléatoire, des fois elle va prendre, des fois non.
@ françois: Sans parler de tes soucis de demi centimètre et centimètres et demi (chacun ses problèmes hein ) je crois que le starter ne peut pas être utilisé comme régul, j'avais déjà posé la question. Ça n'apporte pas plus d'essence mais ça réduit la quantité d'air donc ton mélange ne sera pas bon si je me souviens bien, à confirmer. Pour le régul vois avec turt, il a mis un papillon sur son cable d'accélérateur qui joue le rôle de régulateur.
"À rouler sans aventures, on risque d'arriver sans souvenirs."
JEJ, 24 septembre 2020
Pareil sur mon barbu (et je ne parle pas du tablier de sapeur de ma meuf), toujours un chouilla de starter, meme sous des températures estivales montpellieraines. Synchro, filtre a air recent
salut
avant tout j'ai eu la meule neuve en 2002...
idem pour moi, starter obligatoire pour le démarrage à froid et ce peut importe la saison sinon elle ne tiens pas bien le ralentis, cogne ou cale au moindre coup de gaz.
pas obligé de le mettre à fond, la moitié suffit généralement et je l'enlève au bout de quelques secondes l'été et 1 voir 2 min l'hivers.
ne surtout pas rouler avec le starter, il faut l'enlever si le meule tiens le ralentis et laisser le moteur monter un peut en température avant de décoller.
De mettre plus riche au lieu d'utiliser le starter tu veux dire? Si c'est ça j'y vois pas grand intérêt, tu vas rouler plus riche tout le temps, alors que le starter te permet de rouler avec moins d'air pendant le temps que tu veux pour chauffer...
"À rouler sans aventures, on risque d'arriver sans souvenirs."
JEJ, 24 septembre 2020
un "ancien" que je connais a fait un très bon sujet sur le "starter"; bonne lecture:
Le starter
Je crois bien qu’il est nécessaire de faire le point sur cet accessoire que presque tout le monde appelle "starter" alors que ce mot est incorrect.
Ça nous vient bien sûr de l’anglais, plus précisément du verbe démarrer : to start...
Nos amis d’outre-manche en ont tiré le mot "starter" qui signifie : démarreur.
Ils disent ainsi "electric-sratrer" pour démarreur électrique ou "kick-starter" (to kick = donner un coup de pied) pour démarreur au pied (du coup, par solidarité, on dit nous aussi kick en abrégeant) !
Mais pour ce qu’on appelle communément « starter », ils disent « choke », rien à voir !
Donc, On parlait du "starter" français.
Il s’agit d’un appendice greffé sur le carburateur (parfois sur le filtre à air, d’ailleurs) qui sert à enrichir le moteur pour lui permettre de démarrer à froid.
Quand le moteur est "froid", c’est à dire en dessous de 50°, les gouttelettes d’essence en suspension dans le mélange carburé en provenance du carburateur se condensent sur les parois des tubulures (pipe d’admission, culasse pour un 4 temps, carter, vilebrequin et canaux de transferts pour un 2 temps) et le mélange qui arrive à la bougie ne contient plus assez d’essence pour s’enflammer et fournir la pression nécessaire pour déplacer le piston.
C’est un phénomène facile à imager, on peut l’observer dans la cuisine avec la buée (vapeur d’eau) qui se condense en gouttelettes sur les vitres froides.
Or, pour fonctionner, un moteur a besoin d’environ 17 grammes d’air pour un gramme d’essence.
Avec plus d’air (au delà de 19 grammes), la puissance est élevée mais la flamme produite est trop chaude et cause de réels dégâts au moteur (serrage, trou dans le piston, etc...). :'(
Avec moins d’air (en dessous de 15 grammes), la carburation est trop riche, la flamme chauffe moins et encrasse, le moteur manque de puissance, fume, s’engorge et arrive même à se noyer. p!
Je donne ces valeurs à titre indicatif, en réalité elles dépendent aussi de la température de l’air, de son taux d’humidité et de la pression atmosphérique, de la qualité et de l’état de fraîcheur ou d’évaporation du carburant, mais c’est dans cet ordre de grandeur.
À froid, (je rappelle que le seuil de la douleur chez l’homme se situe aux alentours de 45°, donc un moteur à 50° considéré mécaniquement comme étant froid ne peut pas être saisi à la main car ressenti trop chaud !), avec un carburateur bien réglé pour fournir 1 gramme d’essence dans 17 grammes d’air, il ne restera plus rien comme essence à enflammer à la bougie...
Il faut par conséquent, pendant quelques secondes, fournir un apport important d’essence au moteur pour qu’il en arrive assez à destination : la chambre de combustion... Ce qui se traduit par une proportion souvent égale à 10 grammes d’air pour un d’essence ! il devient alors bien évident qu’un tel mélange ne permettra pas au moteur de fonctionner quand il sera chaud, il calera au bout de quelques secondes si le mélange n’est pas ramené à la bonne valeur.
On va faire ça avec un petit dispositif spécialement étudié pour et que tout le monde appelle le "starter".
Mais on peut aussi avoir recours à des artifices plus ou moins pratiques pour remplacer cet accessoire si utile : le système D !
On peut par exemple pédaler comme un sauvage pendant 2 ou 300 mètres pour que la compression échauffe suffisamment le moteur pour le porter à température. C’est comme ça que fonctionne le moteur Diesel, échauffement de l’air admis par très forte compression (mais là aussi, pour démarrer, il y a des bougies de préchauffage qui fonctionnent environ 15 secondes).
Autre solution palliative : injecter une giclée d’essence dans le moteur, soit par le filtre à air ou le venturi, soit (vous connaissez tous la combine) en versant une cuillérée de mélange par le trou de la bougie. Tout ça fonctionne, mais c’est lassant à réaliser tous les jours ! ::)
Il y a aussi le préchauffage du moteur à la lampe à souder, ce qu’on fait pour les moteurs de courses sur glace qui tournent à l’éthanol, et vu le nombre d’incendies provoqués par cette technique, on ne peut pas la recommander pour un usage quotidien...
L’astuce qui consiste à mettre la main devant le carburateur pour boucher l’arrivée d’air est aussi très efficace, il suffit alors de la retirer avant que le moteur ne soit complètement noyé ! p!!
Enfin, certains (nombreux) carburateurs anciens possédaient un "titillateur" placé sur la cuve et qu’on enfonçait pour obliger le flotteur à couler et ainsi ouvrir artificiellement le pointeau et noyer consciencieusement le carbu , jusqu’à ce que l’essence déborde de partout !
Ça fonctionne bien aussi, par contre une fois sur deux le moteur est noyé parce qu’on a titillé trop longtemps ou ne démarre pas parce qu’on n’a pas laissé couler assez, sans compter les fois où l’étincelle des rupteurs (surtout avec les magnétos) foutait le feu à l’essence qui avait dégueulé ou même à la bécane entière... ???
Du coup, il reste le "starter", on verra ça plus tard en lui donnant le nom qu'il convient selon sa conception mécanique.