Mercredi 29 :
Pour moi ça commence par l’arrivée de Tazon et Golgote chez moi mercredi soir. Petites bières, petit resto, petit thé et au dodo, y en a qui bossent demain !
Jeudi 30 :
8h, je pars bosser, les loustiques dorment encore. Ils ont prévu d’attendre Luciolle avant de partir, celui ci devant arriver vers 10h. 8h30 je reçois un msg de Lulu qui me dit qu’il vient d’arriver. C’est une manie chez vous d’être en avance les gars ?
Journée de merde au boulot, les 3 loulous m’envoient régulièrement des photos de leur trajet, j’ai les boules de pas en être.
J’avais prévu de partir tôt pour préparer la moto, mes affaires et me faire une bonne nuit de sommeil, mais des soucis au taff me font rentrer à 20h, heure à laquelle je découvre une légère réorganisation de mon appart. La cuisine est dans la sdb, et inversement, l’huile moteur dans le frigo, la béquille d’atelier sur mon pieu et la vaisselle dans la douche.
Je range, je prépare les affaires, je teste le chargement sur la moto, je fais le plein d’huile, je mets scala, go pro et tel à charger et dodo. Il est 23h50.
Vendredi 1 :
La moto chargée, je file au boulot. J’suis en déplacement l’aprèm à l’ouest de Lyon, tant mieux, ça me rapproche un peu du camping.

Il fait un temps magnifique, 31 degrés, pas un nuage, j’envie les copains en train de rouler..
Fin d’aprem, je prends la route, je veux arriver le plus vite possible donc RAB, Izzie a gouté à l’autobeurk pour la première fois. Malgré les bouchons des départs en vacances et les nombreuses zones de travaux, en 1h30 c’est torché. 10 min avant d’arriver, ça craque j’arrive donc toute mouillée

. J’m’attends à être accueillie par des bières, mais non, personne n’est encore rentré. Shadow, arrivé quelques heures avant, me dit dans quel bungalow je suis. J’apprends que Luciole a eu quelques soucis d’embrayage dans la journée. #Retourentaxi
J’m’installe, j’mets les bières au frais, j’en ouvre une et ça fait arriver les noirs. Rapidement suivis par tous les autres. Présentations ou retrouvailles, ça fait toujours plaisir ! D’ailleurs pour ceux qui ne l’ont jamais vu, il est important de souligner que Jujusv est en fait un enfant.
Premier repas donc premiers échanges. On m’apprend une super nouvelle

alors j’me ressert une bière, puis une autre. Les lasagnes sont bonnes même si un peu léger niveau quantité (et pourtant, je ne mange pas beaucoup #happymeal). Pas grave, on va manger liquide.
C’est parti pour la première soirée. #Chartreuse #Mousse #Phonejacking #Chambrage #TracesDeDents, à cours de clopes, je quitte ce bungalow avec Killou afin d’en récupérer dans le mien, on discute, l’orage gronde donc on reste là, rapidement rejoins par PinkLoïc, la Loupiotte et Samduciel. On refait le monde puis on se couche. Il est 3h30.
Samedi 2 :
Réveil un tout petit peu difficile, mais un doliprane et c’est reparti, on déjeune vite fait, on s’équipe et en route. On est que quelques motos, mais avec des niveaux assez différents, la petite route en face du camping ne me met pas en confiance, je glisse plusieurs fois (pneus froids, gravillons dans les épingles…). J’me dis que la matinée va être longue puis on arrive au col de la Madeleine et là je reprends confiance.

Il fait beau, ça enroule pas trop mal. Ca fait du bien.
Retour au camping. Photo souvenir pour les infos locales. Je perds un premier morceau sur Izzie. #LeVendeurM’aArnaqué
Après un petit barbeuk, il fait toujours beau et chaud. #Coupdesoleilsurtaface Vu le temps, deux solutions : aller se baigner ou aller rouler. J’hésite ½ seconde puis je cours m’équiper. J’apprends que de 3 groupes (vert-bleu, violet, rouge-noir) on se retrouve à 1 seul groupe. J’ai peur

. Quelqu’un (ou quelqu’un d’autre d’ailleurs.

) prévient Crapouille que je risque d’avoir du mal à suivre le groupe, j’me colle donc derrière mon ouvreur, on verra. On fait le plein, on traverse quelques villages. Puis a un rond point, Marco me fait des grands signes que je comprends très vite être un « maintenant on se lâche », en 2 secondes, j’ai perdu mon ouvreur, je me cale donc sur le côté pour laisser passer ceux qui roulaient certainement en noir, et qui me sèment rapidement aussi. J’me retrouve donc à ouvrir les trois personnes derrière moi. Pas top quand on connaît pas la route… Puis on croise une bagnole qui nous fait des appels de phares, puis une seconde… Zone de travaux à 30, j’me méfie, je ralenti… derrière le virage, je reconnais nos orgas que je pensais en train de nous attendre…

Marco me fait signe de tracer, alors on redécolle illico et 500m plus loin, on retrouve Sam et je sais plus qui.

Bon visiblement nos orgas ont des chances de repartir à pieds donc on continuera sans eux. Le temps semble se couvrir, ceux qui ont un cerveau ont pensé à prendre leur combi pluie et l’enfile. Je serai donc trempée et frigorifiée après 3km. Mais merci quand même à mes poignées chauffantes.
On arrive au barrage, je mets Izzie sur la béquille et là, des litres d’eau coulent (nan j’suis pas marseillaise

). On pense d’abord tous au liquide de refroidissement, mais ce qui coule n’est ni chaud, ni coloré, ni odorant. Bref, Izzie fait juste de la rétention d’eau.
Le temps de prendre une photo potable et en moins d’une minute, on ne voit plus rien.
Les deux plus belles motos du rasso semblent bien s'entendre.

#MeowTeam
Puis les orgas arrivent, ils ont encore tous leur permis. #Mercilesrelations et #Gosurpistelesgars.
La Fuo-mobile ne repartira visiblement pas, le camion est appelé en renfort, nous on repart. C’est Mehdi qui ouvre la route, et là je prends mon pieds ! Ca enroule super bien, j’suis pas (trop) larguée derrière Sam (merci les mecs d’être des flippettes sur le mouillé, ça me laisse une chance de suivre le rythme

).
On fait une pause essence, j’explique à Sam que j’ai beaucoup de mal à trouver le point mort, que j’ai des vitesses qui sautent et que c’est de pire en pire. Il regarde le levier : complètement déserré, je débrayais quasiment dans le vide.
Il ressert tout, un peu trop, il n’y a plus de garde du tout, et avec mes petites mains, ça devient très compliqué de passer les vitesses. Tant pis, j’vais pas faire arrêter tout le monde, je pars comme ça… Montée du col de la Madeleine, une horreur, j’ai mal à chaque passage de vitesse et chaque rétrogradage, si bien que je décide de me caler en 3ème et d’y rester. Paye ta sortie d’épingles en 3.
Les larmes commencent à couler, mais j’suis un bonhomme, je croise juste les doigts pour qu’une pause soit prévue en haut du col. J’arrive avec difficulté en haut, on me demande si ça va, je dis que non.. et je me fait engueuler parce que j’aurais du le dire avant.

On me rend ma garde et on repart. La douleur est toujours là mais le passage de vitesse n’est plus impossible. Arrivée au camping à 19h05. On commence à se déséquiper, puis avec Sam, on décide d’aller refaire les réserves pour le soir. On décolle à 19h15, Inter ferme à 19h30. On est large.
Je ne me souviens pas de tout de cette soirée, je sais juste que j'ai pris mon pied.

#Génépipe #SkyCoca #Elleestbonne
Fin de la soirée vers 5h45.
Dimanche
Le réveil est encore plus difficile que la veille, mais le petit déjà est top. Certains sont déjà partis, d'autres sont en train de décoller. On traine un peu, puis je décide que le week end doit se prolonger un peu, et je décide donc de faire un bout de chemin avec la loupiote. On enchaîne avec un premier col, pas mal d'épingles, j'en chie, ma tendinite au poignet me lance à chaque changement de vitesse. On fait une pause, je dis à Lulu que je pense faire demi tour, j'tiendrai pas la journée...
On repart quand même et là, on tombe sur une route de malade, de grandes courbes, pas un chat, un bitume parfait, c'est le pied !
Je regrette pas d'avoir serré les fesses.
#Cliodemerde
On se fait un macdal sur Grenoble (:groyonous:) puis on repars chacun de notre côté.
Je traverse la chartreuse, c'est plutôt sympa, puis 1h de ligne droite, je pique du nez, il est plus prudent de s'arrêter, je fais une petite sieste dans un champ et je redécolle 1h après. Les virages sont de retour, ça annonce mon arrivée imminente.
J'arrive, je décharge les affaires, j'enfile une bière #Soignerlemalparlemal et dodo. Il est 22h.
Lundi
J’ai mal partout

mais putain c’était bon.
Merci aux orgas d’avoir organisé ça. On a beau dire ce qu’on veut, si vous n’aviez pas été là, il n’y aurait pas eu de rasso cette année. J’appréhendais un peu de ne connaître aucun d’entre vous, mais vous m’avez chacun démontré que c’était une grosse connerie. Vous êtes au top.

On se refait la même dans 6 ans. Mais il n’est pas impossible que je vienne reposer mes roues chez vous incessamment sous peu, il y a beaucoup de routes que j’aurais aimé faire…