ExPanda a écrit :
La CG à 6.5€ c'est pas mal quand même, ça te fait un demi-cheval fiscal en fait ?
Même pas : 46,15€ le cheval fiscal ici... (divisé par deux car véhicule de plus de 10 ans, certes, mais quand même)
Sinon, une franchement bonne journée que ce samedi 11 décembre ! Déjà, il ne fait pas trop froid, ce qui veut dire que les derniers restes de neige de mercredi sur les routes sont quasiment morts ET que je n'arriverais pas totalement congelé à l'atelier. Forcément, sur la route, il faut se méfier des automobilistes qui font encore moins gaffes aux motos que d'habitude (bah attend hé, c'est l'hiver coco, faut être givré pour sortir en 2RM !), mais j'ai même pas envie de râler, pour le coup. Ensuite, il semblerait que la mairie se soit un poil réveillée, puisque ma rue a enfin été sablée ! Bon, je doute que ça tienne jusqu'aux prochaines chutes annoncées pour mercredi, mais c'est déjà ça. Et en plus, j'ai avancé de manière plus que satisfaisante :
Déjà, ce coup-ci, je n'avais PAS oublié le WD40. Et c'est tant mieux. Première chose : noyer les deux vis de la pompe à huile qui me résistait la dernière fois. Une demie-heure après, le temps de dire bonjour à tout le monde et de se changer, on réessaye une fois par acquis de conscience avec le tournevis classique : fail. Bon bah s'pas grave hein, on va pas s'énerver : direction le tournevis à choc. Quelques minutes pour comprendre comment le régler (deux positions : "droite" et "gauche". Oui, et ? Dans quel sens faut mettre pour dévisser ?), trois coups de marteau pour chaque vis, et hop, comme si de rien n'était. Du bonheur !
Allez, on va enfin pouvoir déposer ce moteur, hein ? On retire les trois boulons de fixation (en galérant bien pour celui avant : impossible de passer une clé entre le carter et le cadre pour maintenir l'écrou... Ca c'est fini à la pince-étau en butée contre le cadre, avec la clé à pipe + rallonge de l'autre côté. Oui, c'est sale.), on soulève, et... Ha ben non, y a que l'avant qui veut bien venir.
Après une demie-heure à se gratter le crâne, à vérifier et revérifier les microfiches, à noyer de WD40, à essayer de sortir l'entretoise en se disant que c'est p'tête ça, à tenter en force, un ancien passe et me demande : "au fait, t'as essayé de desserrer un peu ton bras oscillant ? Parce que vu l'épaisseur des platines, y a des chances que ça te les comprime contre le moteur..." "...Ah ben ouais, en fait ça marche vachement mieux comme ça !". Et hop, un moteur, un !
Vu qu'un pote n'est pas dans le coin aujourd'hui, je vais laisser le moteur tranquille de côté : pas envie de me lancer là-dedans en quasi-solo. Il devrait être là demain, on en profitera à ce moment là.
Je laisse également la pédale de frein tranquille après avoir essayé sans conviction de la faire bouger : on va pas se fâcher.
On va plutôt continuer de dépouiller l'arrière : direction roue arrière et bras oscillant. Avec au passage une petite erreur de manoeuvre : effectivement, commencer à démonter le bras oscillant AVANT d'avoir retiré la roue arrière, c'était pas une bonne idée. Bon ben marcher arrière, on remonte, on retire la roue, et on redémonte le bras oscillant. Je constate au passage qu'un des cabochons de clignotant arrière est cassé sur le dessous... dommage. Egalement, je ne suis pas parvenu à avoir la vis qui maintenait la pare-chaîne (pas de soucis pour le boulon de l'autre côté, mais cette vis ne veut juste pas, même au tournevis à choc).
Puis viens le moment de s'attaquer au phare, pour pouvoir libérer les compteurs, pour pouvoir avoir la place de bosser tranquillement sur le guidon (et notamment ses comodos aux vis plus qu'oxydées). L'ouvrir n'est qu'une formalité, mais j'avoue avoir fait un petit "gloups" en voyant la tronche du faisceau se cachant derrière...
On va débrancher tout ce qu'on peut, mais pas de miracle, il va falloir sortir le tournevis pour le domino rajouté par un des propriétaires pour connecter son klaxon additionnel. Il a d'ailleurs fait ça à la sale : le domino, passe encore, mais les raccords que j'ai trouvé un peu plus loin faits de deux fils dénudés et enroulés (et c'est tout : pas de gaine thermo, pas de sparadrap, rien), c'est vraiment gore. Après avoir passé un bon quart d'heure à essayer de faire sortir correctement toutes les fiches par les bien petits trous du phare, voici le résultat :
Puis je vais carrément retirer complètement le reste du faisceau du cadre.
Allez, aux compteurs. Les boulons maintenant la platine sur le T supérieur étant quasi-inaccessible, on va la jouer par étape et carrément sortir les compteurs de la platine. Quatre boulons plus tard, on peut sortir le bloc compteur et dévisser les compteurs de leur habillage, histoire de faciliter le retrait de la moto (câble de compte-tour qui passe à travers le cadre, câble de tachymètre qui est fixé à l'axe de roue). Et là, le gore continue : outre que les compteurs ont vraiment, VRAIMENT soufferts, l'une au moins des pattes en plastique dans lesquelles les vis passent est tout simplement cassée. En gros, la vis est là pour faire beau...
Et j'en profite pour bien noter le numéro du contacteur, histoire de pouvoir commander des clés si besoin.
Vu que je ne voit pas trop comment démonter le câble du tachymètre, je me dit que je vais faire tomber la roue avant puis la fourche. On va donc commencer par l'étrier.
L'étrier en lui-même sera très simple à démonter, même si son état est pas franchement reluisant (tellement crasseux que j'ai pas été foutu de voir la plaquette, s'il y en avait encore une !). Il en sera autrement de la durit ! Entre les banjos serrés au frein-filet, les raccords à la cons à chaque fixation au cadre ou à la fourche (en gros, à chaque fois que la durit est fixée, elle est en fait séparée par un raccord métallique serré par Hulk), la tête de vis de la fixation au cadre qui est déjà à moitié foirée (et bien sûr, vis complètement grippée que même le WD40 a pas suffit, et forcément, pas la place pour mettre le tournevis à choc), etc, ça a été comique.
La roue avant n'est qu'une formalité à déposer. Heureusement, j'ai eu le nez creux de débloquer avant les boulons des T de fourche, ainsi que ceux du garde-boue qui étaient accessible. Ben oui, sans roue, avec juste la centrale, faut autre chose pour tenir le cadre... Et le tabouret que j'avais était un POIL haut... Et bien sûr, avec tout le poid de la fourche, pas très bonne idée de virer la centrale et de ne laisser QUE le tabouret. Bref, la dépose du garde-boue a été plus sport, puisqu'il est retenu par pas moins de 8 boulons (4 accessibles de l'extérieur, mais 4 accessibles uniquement de l'intérieur, une fois la roue déposée). Faire glisser les tubes de fourche dans les T n'a pas non plus été une mince affaire, puisque du haut de ces tubes, plusieurs décennie de rouille me contemplait. Je les ai eu au maillet + clé à pipe de 22 comme martyr une fois le sommet des tubes au niveau des T. Soit dit en passant, je n'ai toujours pas calé comment démonter le câble du tachymètre, donc il m'embête un peu pour l'instant.
Bon, et puis ça commence à faire déjà pas mal pour aujourd'hui, non ? La suite demain.
Au programme, finir de démonter les bricoles restant sur le cadre (klaxon "bis", béquilles), éventuellement déjà le préparer pour le sablage, et moteur. Nah mé. Surtout que j'ai reçu ma pochette de joints moteur (15€ port compris, merci ebay.co.uk !). Par contre, je sens que je vais remplacer tous les câbles, aussi, par précaution (et j'ai l'impression d'avoir paumé la butée du câble d'embrayage, gmbl), parce qu'ils sont pas forcément très reluisants.