dv650 a écrit :Renseigne toi car tu dois avoir des astuces pour pas trop chère la mousse je c'est pas mes pour la housse cuire tu dois pouvoir agrapher autre chose
La mousse, ce n'est pas le prix de la mousse brute le problème, c'est trouver une mousse déjà formée ou la tailler soit-même (ce qui est loin d'être évident).
La housse, c'est loin d'être un soucis, ça se trouve très bien et à vil prix chez nos amis anglais.
J'ai pu avancer un chouilla ce week-end, même si moins qu'espéré faute de temps (d'ailleurs je vais essayer de la faire courte ce soir, parce que je suis bien plié et que je me lève demain).
Le samedi, après avoir retrouvé le cadre et les pièces détachées qui ont été bougées pour l'AG (faut que je retrouve mes roues d'ailleurs encore), a été consacré à la fin de la préparation des diverses pièces qui doivent partir au sablage + époxy, puisque le club fait un envoi groupé la semaine prochaine.
Au menu donc, masquage des filetages et taraudages par des boulons et écrous, retrait des derniers caoutchouc de silent bloc/reposes-pieds/béquille, masquage de la colonne et de l'axe de direction, masquage de l'axe de BO, ... Vous noterez au passage les superbes bouchons de la colonne de direction, produits de haute technologie en aluminium tayédanlamass'.
Il s'est également avéré que j'avais pris mes mesures comme une patate pour les taraudages et filetages à masquer. Résultat, j'ai écoulé quasiment toute la visserie de 10 que j'avais commandée... Va falloir que j'en retrouve (et en zingué si possible).
Et comme mine de rien ces conneries prennent un temps fou, ce fut tout pour samedi (oui, seulement. J'ai aussi eu une présence au club assez limité pour des raisons perso).
Mais j'ai remis ça cette après-midi ! Et comme j'avais un peu plus de temps, que j'étais chaud, et que le club est également ouvert la semaine prochaine, je me suis attaqué à un beau morceau.
Oui.
Ayé.
Le moteur est ouvert !
On commence par retirer la pompe à huile (vous noterez en arrière-plan la propreté immaculée des carters...), dont le joint était tellement fatigué qu'une moitié est restée sur le carter pendant que l'autre moitié restait sur la pompe, elle.
On s'attaque ensuite aux 40 millions d'a... d'écrous, pardon, qui bien sûr sont vachement accessible puisque SOUS le moteur, et pas du tout soudé... Mention particulière à l'un des bouchons de vidage, qui a du être fermé au pétard par un sale pour cause de "ha ben on va pas s'emmerder à mettre un joint cuivre, hein, on a qu'à serrer un peu plus fort... Suzuki, pour les hommes qui en ont !". C'est toujours rassurant de devoir mettre la rallonge au bout de la clé à pipe de 27 pour avoir un boulon sur quelque chose en alliage léger...
C'est ensuite le tour du stator, après avoir fait quelques fouilles archéologiques dans les strates de graisses accumulées pour retrouver où se branche ce petit fil du capteur de point mort... Sérieusement, la vis était bien recouverte de deux-trois bons centimètres de graisse figée, un bonheur.
On démonte ensuite l'embrayage (alors note, si vous avez pas l'outil Kivabien, faites pas comme moi : démontez l'embrayage AVANT de désolidariser les deux carters, ça marchera vachement mieux. Au passage, pour ouvrir le moteur, c'est inutile.), ce qui permettra de vérifier l'épaisseur des disques garnis qui tirent a priori une sale tronche...
Surprise ! Ils sont neufs ! D'après la RMT, épaisseur nominale = 3.5mm, remplacement si < 3.2mm : le plus fin était à 3.46mm...
Et hop, on ouvre la boîte. Au passage, je me suis retrouvée avec une plaque en tôle d'à peu près 5cm de côté dans les mains une fois les carters séparés, sans avoir eu le temps de noter son emplacement initial avant qu'elle se casse la gueule... Va falloir fouiller les microfiches.
L'embiellage est nickel, les joints spys du vilo m'ont l'air pas mal du tout, pas secs ni craquelés.
Par contre, tant que c'est ouvert, je vais certainement en profiter pour changer les joints spys de sortie de boîte, de sélecteur et de kick, histoire d'être peinard.
La mauvaise surprise, c'est qu'une paire de pignon (a priori ceux de la seconde) ont pris chers, mais ils sont encore entiers et ont l'air de pas trop mal se comporter... Vu l'usage très occasionnel qui sera fait de la moto, je serais assez partisan de laisser en l'état (d'après les anciens ça devrait pas poser de problème), surtout que j'ai aucune idée de par où commencer pour les changer.
Et puis ben on attaque le nettoyage du carter supérieur (oui, non, je n'ai même pas encore eu le temps d'attaquer l'inférieur), au gasoil + pinceau. J'ai appris après qu'il semblerait que la fontaine à gasoil soit réparée, à vérifier la semaine prochaine pour arrêter de se péter le cul. Et acheter des brosses à dents premier prix ocazou, le pinceau est trop souple pour avoir une partie de la merde incrustée.
Et voilà, la suite dans une semaine.