Radars piègeurs....
autre article
ça sent la révolution !!
en tout cas vivement 2012 et les urnes...
[Edit ] je mets les articles
source : LeParisien.fr
Depuis ce samedi, l'escadron de sécurité routière de la gendarmerie de l'Oise est équipé de deux radars révolutionnaires. L'un est italien, l'autre français, mais les deux équipements ont la particularité de fonctionner dans une voiture banalisée en mouvement. Et ils flashent quand on les double, et même quand on les croise à des vitesses excessives ! Dernières coquetteries, ils peuvent, ou flasher, ou utiliser l'infrarouge qui n'alerte personne, pas même le conducteur en infraction.
Et summum du perfectionnement, ils sont capables de détecter... les détecteurs de radars strictement interdits.
Au bout de six mois de tests, la gendarmerie choisira le plus performant : la différence prinicipale, c'est que l'italien fait des videos et le français des photos classiques.
La police nationale de Versailles (Yvelines) vient de recevoir les mêmes appareils ultra-perfectionnés pour les tester en zone urbaine.
Le 21 mars, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait annoncé aux associations de lutte contre la violence routière que policiers et gendarmes seraient prochainement dotés de ce «radar de nouvelle génération permettant de contrôler les automobilistes dans le flux de la circulation depuis un véhicule en mouvement». Un appel d'offres pour la fourniture de ces appareils est paru le 17 mars au Bulletin officiel des Annonces des Marchés publics. Les fabricants avaient jusqu'au 26 avril pour soumettre leur offre.
source : le courrier Picard
Les gendarmes de l'Oise testent un nouveau type de radar. Embarqué dans un véhicule, il flashera les automobilistes dans les deux sens de circulation.
Samedi, les juillettistes qui empruntaient l'autoroute A16 entre Amiens et Chambly, dans l'Oise, avaient le choix du flash s'ils tentaient l'excès de vitesse. Radars fixes avec leur panneau annonciateur, radars mobiles installés le matin, les jumelles des motards de la gendarmerie et le tout nouveau - encore en test - «radar mobile-mobiles ».
«L'Oise a été choisie pour expérimenter deux nouveaux prototypes de radars pendant trois mois », explique le colonel Le Floch, le patron des gendarmes de l'Oise. Deux prototypes de radar installés dans deux voitures banalisées, l'un français, l'autre italien, avec un même objectif : pouvoir relever les excès de vitesse de tous les véhicules, dans les deux sens et en roulant. «On utilise la technologie d'aujourd'hui, les GPS », poursuit le colonel.
Cibler les "professionnels de l'excès de vitesse"
Une caméra, un radar au niveau du pare-brise ou du pare-chocs, le tout relié à un ordinateur de bord avec GPS dernier cri : voilà comment on peut «flasher l'automobiliste qui nous double, que nous doublons ou que nous croisons sur la route », se félicite le capitaine Delanghui, commandant de l'escadron départemental de la sécurité routière. Face à une recrudescence des accidents, «avec huit tués sur les routes de plus qu'en 2010 à la même époque sur les routes isariennes », rappelée par le préfet de l'Oise Nicolas Desforge, ces nouveaux radars doivent permettre de cibler «les professionnels de l'excès de vitesse », selon le capitaine Delandhui. «Si la masse des automobilistes a compris les différents messages de la sécurité routière, il existe de véritables délinquants de la route, et je pèse mes mots », poursuit le colonel le Floch alors que la Renault banalisée vient de relever un contrevenant, au volant d'une BMW qui roule à 178 km/heure. «Nous sommes en phase de test, le conducteur a de la chance. Il ne sera poursuivi que pour un simple excès de vitesse. »
«Je ne paie que 90 euros et j'évite la perte de points », sourit un contrevenant, la vingtaine, qui remonte dans sa berline. «Attention, vous aurez d'autres radars sur votre route, et vous êtes dans la peau d'un récidiviste maintenant », conclut, un peu amer, le colonel le Floch.
OLIVIER HANQUIER