A mon tour de vous retranscrire mon petit CR.
Je tiens à préciser que je le rédige avec humour, ne cherchant à blesser personne.
Lors de mes recherches pour un gîte pouvant accueillir une quarantaine d'abrutis alcoolisés, l'un des rares m'ayant répondu se nommait "SARL Les Trolles". Un nom tout indiqué pour la bande de joyeux larrons que forment ce forum.
Bref, départ pour le gîte par un vendredi de fin juin. Il fait beau, il fait chaud et je remorque ma Tuono.
J'arrive sur place aux alentours de 15h et je suis le premier cette année.

Je pose mes affaires et discute avec le gérant (Pascal) en attendant les zouaves.
Ce dernier avait prévu le coup en mettant en route la tireuse dès la fin de matinée. Pour sûr, elle seront fraîches.
Les participants arrivent au compte-goutte, jusqu'à l'heure du repas.
je revois des têtes connues, j'en rencontre de nouveaux. C'est toujours drôle de mettre un visage sur un pseudo.
Mention spécial à Az' et Déca qui la ramène nettement moins en vrai qu'avec un clavier et à Kro qui la ramène beaucoup plus en vrai qu’avec un clavier.
Le repas du soir se compose d'une salade, suprême de poulet avec poêlée de légumes et une tarte aux noix.
Autant dire que je me suis fait péter le ventre. On arrose le tout de bière et du rouge ramener courageusement par Quelqun.
Petit briefing d’accueil où le moindre de mes mots sera détourner et surtout retourner.

Ça commence déjà à tenter de gratter du temps sur le départ du lendemain.
S’enchaîne une soirée où certains se mettront en PLS après avoir goûter au Génépi local et où les visites de chambres se feront à horaire régulier. Ça braille, ça rie, je me couche à minuit.
Je me réveille, il est 8h. Direction la salle commune pour un p'tit déj' de champion sur une terrasse inondée de soleil.
Pas le temps de finir que je dois m'occuper de la première manoucherie: Spirit a besoin qu'on lui installe son support GPS.
Support sur le guidon, rislans pour les fils, repiquage sur la batterie. Avec Nico on a manouché, mais propre.
9h30: les noirs ne sont toujours pas prêt, ma fermeuse n'est que l'ombre d'elle-même et elle n'a pas fait le plein.

Tant pis, on part. Petit rythme coulé mais pas jeté, je dois roder mon gommard arrière. La route du Désert est toujours aussi terrible.

Premier arrêt dans une station-service après un trentaine de kilomètre. Océ me réclame de hausser la cadence. Message reçu!
Faute de ne pouvoir me déchaîné sur une belle blonde (

), je me lance avec mon groupe sur la suite du road-book.
Fond de vallée sans intérêt, qui nous mène jusqu'à la D531.
On peut enfin ouvrir le feu comme des cons.
Malgré un peu de circulation et la tentative de détournement d'attention d'un groupe de midinettes en bikini, la montée se passe bien.
On arrive à Lans-en-Vercors pour la première vrai pause. Arrive alors les violets, puis les noirs (allez savoir comment ils ont fait...).
Mais aucune trace des bleus. Un coup de fil plus tard, Spirit semble avoir fait bisou-bisou avec une voiture, puis la route.
C'était bien la peine de passer autant de temps à la manoucher.
Un aller-retour plus tard, j'informe le reste du groupe de l'état des choses, puis nous repartons en direction de Méaudre, puis des Gorges de la Bourne. La route est étroite et...humide...

et le paysage en vaut vraiment la peine.
On enchaîne par le col de la machine, débouchant sur les Gorges de Laval.
La route est encore plus étroite et la falaise hyper impressionnante.
On reprend la route en direction de la station de font d'Urle pour la pause casse-croûte.
La moitié de mon groupe se mettra en PLS à cause du rythme trop soutenu et décide de rentrer au plus court. Faudrait savoir... .
Je prends les plus courageux pour les mener au diabolique col du Rousset.
15km de lacet et de courbe rapide où les cales pieds seront poncé et les culottes mouillées.
Et arrivé en bas, demi tour et on y retourne.
Petite pause au sommet. En gros ça donnait ça:
Mais pas le temps de niaiser, en reprends la route en direction de Villards-de-Lans, puis Grenoble par Saint-Nizier.
Ça frotte, ça enroule. Fin du bal en arrivant sur Grenoble que nous contournerons par la rocade.
Une pause carburant/pharmacie et quelques conseils beauté plus tard...destination le col de Vence puis retour au gîte.
Tous le monde est là, sauf les violets...au plus court n'est-ce-pas... .
On boit une bonne bière, avant un repas à base de jambon confit à l'ananas et gratin dauphinois suivi d'un vacherin maison.

J'improvise un petit briefing où je suggérerais une pause casse-croûte, le lendemain midi, sur l'une des plages du lac d'Annecy.
Ovation général! A moins que ce soit parce que j'avais proposé une tournée de Génépi.

La suite vous la connaissez: ça boit, ça rie, ça chante aussi. Dodo vers 1h du matin.
Réveil vers 9h. La gauloise verte m'a collé un mal de tronche pas possible.
Départ avec les rouges vers 10h15. Ma fermeuse est définitivement en PLS, tout comme l'ensemble des noirs... tarlouzes.
Donc on ouvre le bal avec col du Granier, Mont Revard et première pause au belvédère du Revard.
La vue est toujours aussi belle.
On descend en direction d'Aix-les-Bains, puis on tourne sur ma piste d'essai.
Ça enchaîne les courbes rapides jusqu'au col de Leschaux puis le Semnoz.
La montée côté Bauges et de pire en pire. Par contre la descente.

Nous y croiserons par ailleurs les noirs en sens inverse (allez savoir comment ils ont fait...).
Après plusieurs kilomètres d’inter-file sous les yeux approbateur de la police municipale, nous arrivons sur la plage de Sévrier.
Pause casse-croûte au bord d'un lac bleu azur à l'ombre d'un arbre.
Une sieste plus tard, on reprend avec le col de Leschaux, mais dans l'autre sens.
Ça enroule dans un style coulé mais pas jeté puis direction le col de frêne par la D61.
Encore une de ces petites routes qui permettent de rouler comme des gros cons.
Petite pause au bord du lac de Carouge avec la #teamCorneto.
Encore merci
@Fryn .
Les violets puis les bleus débarquent. On commence à être à l'étroit.
Nous reprenons la route vers le col de Marocaz pour redescendre sur Chambéry.
On refait le Granier où nous nous taperons la bourre avec un papy qui envoyait sacrément du lourd.
Arrivé au gîte. Une bonne bière et j'ouvre le début des jeux concours.
Le concours de Molkky débute avec seulement 8 équipes. Mais les parties sont disputées et le match final, faute de tenir toutes ses promesses, se révélera être à mourir de rire.
Merci la #teamPLS.
Après cette défaite d'anthologie, direction le réfectoire où nous aurons droit à une tartiflette.

Petit speach de fin, puis deuxième et dernier jeu de la soirée: un blind test.
Encore une fois, j'ai rarement passé un aussi bon moment. J'avais l'impression que les équipes jouaient leurs vies.

Gros big up pour Fryn qui fera un AVC en entendant le générique des Tortues Ninja de '87. Sérieux mec, tu m'as tué.
La #teamPLS subira par ailleurs une remontada de la part de NicoCP.
La soirée qui s'ensuivit fût ponctuée d'alcool, d'échange salivaire et de musiques des plus douteuses.
Dodo vers 2h du matin.
Je réveille tant bien que mal vers 8h72. Grosse mauvaise nouvelle de la part du gérant: il y a eu des dégradations pendant la nuit.
Rien de bien méchant, mais il y a eu de la casse et personne pour se dénoncer (évidemment).
Le gîte se vide peu à peu, au grès de la matinée. L'ambiance et les cœurs sont lourds.
Je rentre enfin chez moi vers midi, après un week-end tout simplement démentiel. Je suis épuisé, mais heureux.
J'ai donc passé un super rasso, qui je crois ne pouvait pas se passer mieux.
Il a fait beau, il a fait chaud, les routes étaient top (dans l'ensemble) et on a bien mangé et bien bu.
Un grand merci à tous d'avoir participé et de m'avoir renouveler votre confiance.
J'ai vraiment passé un super moment en votre compagnie, malgré les 2-3 petites galères qu'il y a pu y avoir.
Un grand merci à Pascal et à son gîte pour l'accueil. D'ailleurs, si vous pouvez lui faire un peu de pub en laissant des com' sur
tripadvisor ce serait cool.
Enfin, je ne remercie pas le trou du c*l qui ne s'est pas dénoncé.
Certes il n'y en a pas pour cher de dédommagement, mais c'est pour le principe.
Bref, j'espère vous revoir tous bientôt. C'était méga chaudar.
